Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 novembre 2022
Une merveille de la sf ce film, j'ai l'impression de me répéter sur beaucoup de critiques mais voilà j'aime donner mes avis. Bref revenons au film, ce qui est génial avec c'est le changement brutal de thème vers la moitié du film, on passe d'un univers sf dans monde futuriste avec un parc représentant à l'identique 3 univers (le mode de l'ouest, l'époque médiéval et l'époque gréco-romain) à un film d'horreur avec le 2ème héros est poursuivie par un robot cowboy après que tout est parti soit couille dans le parc, je ne spoilerai pas plus pour ceux qui veulent le voir. Une pépite à voir une fois dans sa vie.
Avant la série culte, il y eu le film culte. Westwolrd ou Mondwest est une œuvre de Michael Crichton aussi bien au scénario qu’à la réalisation. Les fans de Jurrasik Park savent d’ailleurs que le monde préhistorique trouve la même origine que ces robots, l’imagination du maitre Crichton. Les similitudes entre les deux histoires sont d’ailleurs là, avec ces parcs d’attractions immenses et d’un nouveau genre mais pas de tout repos pour les visiteurs. Le film qui nous concerne ici est précurseur, tant pour ses images, les premières par ordinateurs (pour la vision infrarouge) que pour son histoire terriblement intelligente ! On rêve de vivre dans un premier temps la vie de ces riches hommes dans un monde ou tout leur est permis. Tout va bien sur virer à la catastrophe et une chasse à l’homme se déroule sous nos yeux, les robots prennent vie. Mondwest est un excellent film de science-fiction avec de très très bons acteurs.
Un Disneyland pour adultes, ou jurassik Park vu que nous avons affaire à Michael Crichton... ce film semble novateur dans les thématiques abordées pour l époque. Des thèmes repris depuis avec beaucoup plus de moyens et de meilleurs effets spéciaux. On y retrouve yul Brunner qui s y parodie. Néanmoins on se prend à l histoire malgré quelques faiblesses scenaristiques, une fin assez attendues, il y avait du potentiel, cela a été exploité plus tard notamment dans la série westworld ... qui l use jusqu'à la corde
Mondwest (ou Westworld) est un film de SF plutôt pas mal. Michael Crichton (l'auteur de génie derrière Jurassic Park), signe ici son premier long-métrage et le film marque par son univers (ou plutôt ses univers) fascinant. L'idée de base est très originale (un parc d'attraction permettant de vivre dans un Moyen-Âge, une Rome Antique ou un Far West fantasmés avec des robots servant de décoration). Le film marque aussi par la terrifiante présence de Yul Brinner, qui semble être une menace inarrêtable. Même si la série télévisée Westworld a réussi à sublimer cette idée, ce premier film original est franchement convaincant.
4 708 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 5 juillet 2020
Michael Crichton a écrit et dirigé ce précurseur de Jurassic Park qui tout en montrant une partie de son âge est toujours efficace et a indéniablement eu une influence sur bien d'autres films. L'histoire concerne un complexe de vacances unique et coûteux appelé Délos dans lequel les clients peuvent choisir parmi l'un des trois mondes : le monde romain, le monde médiéval ou le monde occidental. Les clients peuvent s'adonner à leur fantasmes de conquête (violents ou sexuels) parmi une multitude de robots ultra-réalistes qui sont programmés pour promouvoir l'expérience tout en ne permettant pas aux participants de se blesser. Benjamin joue le rôle d'un nouveau venu avec son copain Brolin pour sa deuxième visite. Brolin montre à Benjamin les cordes de Western World (comment tirer sur les méchants, séduire les filles de la salle de danse). L'histoire commencent à décoller quand les hommes notent que les choses ne fonctionnent pas aussi bien que prévu. Les contrôleurs du parc sont incapables d'empêcher les robots de blesser ou même de tuer les invités.La performance la plus frappante est celle de Yul Brynner. Il n'a presque rien à dire mais il n'a pas besoin de parler. Son regard d'acier et sa démarche mécanique finissent par être implacable et terrifiante. Le clou du film est sa poursuite ininterrompue avec Peter Martin. Je crois que l'on ne pourrait jamais faire mieux que Yul Brynner en cow-boy-robot...
Tout débute comme un simple jeu : devenir un cow-boy, un amant de la reine, ou profité des plaisirs charnels de la Rome antique. Jusqu'au moment ou tout bascule dans un carnage ou la fuite est préférable. Contrairement a la série télévisée (peut-être plus profonde mais un brin pompeuse), au moins là nous avons les limites du parc et des règles plus claires mais question sécurité, il y a de nombreuses failles. Michael Crichton a crée une bonne histoire, a l'époque c'était un futur fantasmé de nos jours il est palpable, mais il manque des bases solides et une réelle cohérence pour y croire. Après avoir vu ce film, la réplique de Ian Malcolm dans JURASSIC PARK prend tout son sens : "Quand les pirates des Caraïbes se détraquent, ils ne dévorent pas les touristes !"
L'idée de départ n'est pas inintéressante, quoiqu'on se demande pourquoi dans certains cas les robots coûtant une fortune ne sont pas tout simplement des humains, comme le gérant de l'hôtel ou les hôtesses d'accueil; hélas le scénario n'est pas abouti loin de là, Crichton comptant uniquement sur son concept et sur la présence de Yul Brynner pour satisfaire le spectateur. Aucune explication sur le dérèglement subit des machines (énorme carence scénaristique!), et le déroulement des "séjours" des clients est un ramassis de clichés de chaque époque sans surprise aucune (bagarre au saloon, braquage de banque, évasion de la prison pour la partie Far west; banquet et duel à l'épée pour le moyen-âge...). La récente série Westworld tirée du présent film développe beaucoup plus son script, rendant cette relique cinématographique totalement obsolète.
C’est vrai qu’il a vieilli ce film écrit et réalisé par Michael Crichton, il n’empêche, « Mondwest » reste un classique du cinéma d’anticipation des années 70. En prime, la présence de Yul Brynner est un bonus appréciable.
Première réalisation ciné de l’écrivain et scénariste de science-fiction Michael Crichton – l’auteur du célèbre Jurassic Park – Mondwest (ou Westworld dans sa version originale) raconte l’histoire d’un parc d’attraction pour riches Américains en mal de sensations fortes, qui peuvent s’adonner à toutes sortes d’excès pendant quelques jours, la plupart des habitants du lieu étant des robots humanoïdes mis à leur disposition (sexe, meurtres, braquages de banque, tout est permis). Jusqu’au moment où les ingénieurs en chef du resort vont perdre tout contrôle sur les machines. Critique féroce de la société du divertissement et de l’american way of life, autant que questionnement sur les dérives de la technologie, le long-métrage préfigure aussi le personnage du robot tueur fou qui connaîtra son apogée dans la série des Terminator avec Arnold Schwarzenegger. Depuis 2016, une série adaptée du film est diffusée sur HBO.
Un film d'horreur ? Non, quand même pas, il ne faut pas abuser. Mais il y a quand même un suspense conséquent, et un cow-boy robot/psycho qui fout vraiment les jetons !
C’est l’homme à qui on doit Jurassic Park, et sa suite dans un Monde perdu, mais aussi Sphère, Congo, Urgences, Soleil levant ou encore Harcèlement. Pilier du techno-thriller pour les librairies, grand maître de la SF documentée à être presque plausible, Michael Crichton décide en ’73 de faire ses armes dans le septième art. Il écrit pour ça un scénario original, bien ancré dans son univers habituel où la science dessine le futur en expliquant quasiment tout – mais où ce ‘quasiment’ fait lui-même presque tout. On s’en doute, le néo-cinéaste n’est pas tant à son aise que derrière son clavier, mais il fait l’effort, il tente des choses dans son montage, dans ses cadrages et son ambiance sonore, et le résultat est franchement correct. Malheureusement, le rythme s’alanguit à mesure que la bobine avance, et les petites maladresses apparaissent et se remarquent de plus en plus. On devine aussi les coupes imposées par la MGM, dans les ruptures de la narration, dans les changements de tonalité, qui rendent l’ensemble petit à petit moins homogène. Mais restons indulgents avec ce réalisateur novice, et soulignons au passage l’importance de Mondwest pour les bien plus récents Blade Runner et autres Terminator.
Vision futuriste où les robots prennent un pouvoir sans merci Malgré tout le film est relativement ennuyeux jusqu'à cette deuxième partie, celle de la chasse à l'homme où les silences et les pas dans les grandes salles amènent quelques moments de tension.
Voilà qu'à l'époque cela devait être un film innovant, qui devait paraitre complètement irréel. Mais nous nous rapprochons de ce monde robot et ce film nous montre ce que les élucubrations de certains pouvaient donner. Ce n'est pas mal, les effets spéciaux, mais surtout les décors sont d'époque et tout ce qu'il y avait de plus moderne a du figurer dans ce film. Les robots n'ont pas vieilli et pour cause spoiler: ils sont joués par de vrais acteurs . Cela se laisse regarder et permet de passer un agréable moment.
« Mondwest » est un « petit » film de science-fiction des années 70, diablement intelligent et qui est légitimement devenu culte au fil des années. Il faut dire que l'idée de base était parfaitement géniale et qu'on y croit encore malgré l'évidente évolution de la technologie et des effets spéciaux. Le mélange western – fantastique fonctionne très bien et le thème des parcs d'attraction n'a pas pris une ride, ce qui prouve le côté visionnaire de son réalisateur, Michael Crichton (grand romancier à qui l'on doit un autre parc d'attraction plein de célèbres dinosaures). Si la première partie du scénario donne clairement la part belle à la détente et à l'insouciance, la seconde moitié place les personnages devant leurs responsabilités et pousse le spectateur à la réflexion... sur la robotique bien sûr, mais également sur la façon dont nous traitons les « êtres dit inférieurs ». Enfin, c'est l'occasion rêvée de revoir Yul Brynner, super acteur qui se révèle parfaitement crédible en robot vengeur. Je me suis laissé dire qu'une adaptation télévisée avait été réalisée, il y a peu de temps, sous la forme d'une mini-série... c'est sans doute l'occasion de voir ce que la technique moderne a fait de cette belle expérience.
Westworld premier du nom – avant l’adaptation sérielle des dernières années – nous plonge dans un parc d’attraction grandeur nature où l’Histoire devient matière à fantasmes ; et à travers ces trois pôles que sont l’Antiquité latine, le bas Moyen Âge et le Far West se trouvent réinvestis trois poncifs du cinéma américain que le réalisateur plagie avec malice : qui dit Romains dit jouisseurs, Moyen Âge banquets sans fin, Ouest américain goût pour la bagarre et le duel. Trois rapports à la vie clichés qui vont peu à peu se changer en monstres sanguinaires, rappelant ainsi que les siècles antérieurs n’étaient pas en carton-pâte mais faits de chair et de sang. Car le film nous dit quelque chose du tourisme culturel et historique actuel : des cars viennent pulluler autour des canyons où, jadis, John Wayne posait son cheval ; les reconstitutions courtoises dans les châteaux attirent les appareils photo, etc. Westworld retrouve le crescendo dramatique du western iconique : les personnages prennent vie, l’intrigue se noue et se resserre lentement, puis explosion de violence et duel final. Et c’est lorsqu’il s’octroie le droit de briser ses paysages empoussiérés en leur opposant le tunnel rectiligne que le film frappe fort : l’Histoire est détraquée mais retrouve son potentiel subversif le temps d’un massacre général. Car il est paradoxal de devoir recourir à la technologie du vingtième siècle pour raviver les spectres du passé. Tout tourne en boucle sur circuit fermé. Une œuvre grinçante.