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soniadidierkmurgia
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4 185 critiques
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3,5
Publiée le 14 août 2017
Griffin Dunne a connu sa petite heure de gloire dans les années 80 où il fut la vedette de la seule réelle comédie de Martin Scorsese (« After Hours » 1985) après avoir participé au « Loup-garou de Londres » (1981) de John Landis qui révolutionna le film de monstre avec une nouvelle approche du phénomène de la lycanthropie où les transformations se déroulaient sur fond de musique rock ( Creedence Clearwater Revival). Sa cote ayant rapidement fondu il se contenta de seconds rôles et tenta une reconversion dans la réalisation. Avec ce film dont le titre est évocateur, Dunne introduit sa caméra dans l’univers secret des grandes familles américaines. Celles qui ont bâti leur fortune par des moyens souvent illégaux et qui quoique n’apparaissant pas dans l’espace médiatique sont très influentes au sein de la politique américaine. Donald Sutherland est Ogden Osborne le patriarche d’une de ces familles qui recueille une ancienne masseuse qui l’a soutenu psychologiquement lors de son opération de la prostate. Liz Earl (Diane Lane) et son fils Finn (Anton Yelchin) sont accueillis par la fille de Osborne (Elizabeth Perkins) comme des intrus qui pourraient menacer l’ordre des choses. Griffin Dune nous montre comment insidieusement, la mise à l’écart s’opère malgré la bienveillance du patriarche. Les apparences sont trompeuses et un temps le fils et la mère se croient acceptés mais les amours adolescentes de Finn avec la petite fille d’Osborne (Kristen Stewart) vont précipiter les choses vers un retour à la normale qui sera tragique. Dans ce milieu ultra fermé, il n’est pas question que le pouvoir et l’argent puissent se partager. Liz et Finn vont l’apprendre à leurs dépens. De manière très habile Dunne et son scénariste Dick Wittenborn dissèquent les mœurs de cette caste refermée sur elle-même où la méfiance et la défense du territoire priment sur tout le reste. Le film se déroule dans un cadre bucolique où dans un premier temps le metteur en scène nous entraîne sur le terrain de la poésie à travers la découverte de la sexualité par le jeune Finn et la relation qu’il tisse avec Osborne. La musique planante de Nick Laird-Clowes contribue largement à rendre une ambiance parfois féerique. La deuxième partie où les caractères se dévoilent fait tout-à-coup basculer le film dans le thriller, désarçonnant sans doute une grande partie des spectateurs et de la critique qui reprocheront à Dunne de ne pas avoir choisi une réelle direction. Le choix du père de Finn anthropologue permet de resituer le propos de Dunne et Wittenborn dans une véritable étude des mœurs d’un milieu qui a dû et doit encore sa survie aux barricades qu’il a su dresser face au monde extérieur. D’une autre manière le problème se posait déjà au prince Fabrizio Corbera de Salina (Burt Lancaster) du « Guépard » de Visconti qui disait au jeune Tancrède alors que la révolution grondait aux portes de son palais : « Il faut que tout change pour que rien ne change ». L’arrivée du capitalisme de masse après la crise de 1929 a sans aucun doute constitué un matelas de sécurité pour les classes dirigeantes mais l’obsession du conservatisme reste profondément ancrée dans les esprits par-delà les passions ou les névroses ( le petit fils joué par Chris Evans en fournit la preuve). Le film de Dunne rend au final assez bien compte de ce continuum social. Donald Sutherland retrouve enfin là un rôle à la hauteur de son talent si souvent mal utilisé, quant à Diane Lane elle est encore terriblement sexy à plus de quarante ans. Une réussite passée injustement inaperçue.
Très bon fond un peu bizarroïde, mais la forme n'est pas motivante. La coupe d'Anton Yelchin est chiante et gâche presque le film à elle seule. Chris Evans que je pensais être un acteur sans aucun charisme démontre ici le contraire. Magnifique BO, dont "Titles" de Nick Laird Clowes.
Le scénario cherche l'originalité seulement le réalisateur s'y perd quelque peu. Il propose un film fade avec des personnages qui deviennent plus ou moins rapidement ennuyeux et il essaye de contrebalancer le tout en rajoutant une couche de vulgarité.
Difficile de se faire un avis sur ce film, ce n'est pas nul mais pas top non plus. Le début fait très comédie de moeurs puis d'un coup, on glisse vers des thèmes plus sombres. On ne sent pas de réel fil directeur, peut être qu'après avoir le roman d'origine, cela éclaircira pas mal de choses.
Malgré quelque lenteur de-ci de-là, le scénario laisse échapper par moment des subtilités assez intéressantes. Quelques bons dialogues; des acteurs en état de grâce par moment; et un peu de bons rebondissements. Malheureusement, tout ceci étant assez espacés les uns des autres, on a l'impression d'un film inégal, franchement trop long, où le bon cinéma côtoie le film de série B.
Film décevant. Lent et sans rythme. On ne sait pas dans quel type le positionner, drame, comédie dramatique ? Également quels thèmes abordés : les riches, les pauvres, le malêtre , le choc social, l'affection, la condamnation ... Enfin compliqué tout cela car rien ne ressort précisément de tout çà. Ce sont de petites choses émiettées de-ci de-là qui construisent un semblant d'histoire assez indigeste. Ni une réussite, ni un navet, entre les deux. 2/5 peut être évité !!!
Un film en dents de scie comme peut d'autres. D'abord très bon, la déception pointe à mi chemin le bout de son nez pour prendre le pas sur l'agréable première impression. Je ne saurais donc trancher franchement quant à la qualité/médiocrité de ce film. Même du côté des acteurs il y a du bon et du nettement moins. Un film trop inégal et qui par voie de conséquence ne marqueras pas les esprits de manière durable. Dommage.
j'ai aimé oui et non, car l'histoire n'est pas mauvaise, mais on se sent un peu perdue dans le film. Le réalisateur veut nous montrez un autre monde. Un film qui fait laisse septique pendant 1h48!