Un gros gros film! Avec le fond ET la forme! Le mélange des histoires et leur croisement dans certaines scènes ajoute du réalisme à la ville de Sin City. Le noir et blanc est vraiment bien adapté à la noirceur du film et de leur personnage. Le noir pour leur côté obscur et le blanc pour la part d'humanité qui les habitent puisque leur agissement sont liés à un désir de protection, de vengeance, d'amour pour d'autres personnages. Certainement mon film préféré! Juste un truc que je n'arrive pas très bien à cerné... Pourquoi voit-on certaines couleurs?!
Je n'ai pas aimé ce film qui n'est guere réaliste, ce n'est pas mon style de film. J'ai juste apprécié la performance de Bruce Willis. Je m'attendais à beaucoup mieux.
Un choc visuel qui a fait son petit effet, mais au delà de ça, le film est une adaptation correcte et jouit d'une réalisation aux petits oignons. J'ai totalement adhéré à l'univers et le casting est de qualité (Elijah Wood fait d'ailleurs une apparition remarquée, souvent insupportable dans le seigneur des anneaux, là ça passe). C'est également l'amorce du retour en grâce de Mickey Rourke. Un très bon moment, vivement la suite.
La qualité de la forme l’emporte ici largement sur le fond. L’enjeu pour Frank Miller et R. Rodriguez était de parvenir à mêler leurs qualités respectives pour produire un vrai objet cinématographique. Le style est là, l’histoire n’est donc plus si importante, seul reste le plaisir de découvrir le résultat d’une réelle ambition : réunir le meilleur des deux univers.
Trés belle adaptation du comics , que ce soit le jeu d'acteur , le casting , la narration ou l'effet visuel qui donne un coté original et unique a l’œuvre , la trame découpé a la Pulp Fiction est rythmé et captivante , a voir .
Du bon film bien viril avec du poil aux cuisses et sous les bras ! Sin City (à ne pas confondre avec le jeu) a su imposer son style. Difficile se faire un film en noir et blanc qui marche ! Mais avec Sin City, pas de danger : le film contient assez de violence et de sexe pour nous faire tenir durant les deux heures. Ensuite, il faut avouer, c'est super bien foutu ! Le scénario est prenant, les personnages sont vraiment bien écrits, la réalisation est parfaitement gérée... Et faut avouer, ça fait du bien de voir passer une fois de temps en temps un bon film couillu sans qu'il soit mal fait ou débile.
L'intro de ce film est mythique. Après, le film n'est clairement pas fait pour tout le monde. Déjà il est en noir et blanc (avec quelques couleurs certes), et il est assez violent (la scène de fin d'Elijah Wood). J'ai tout de même apprécié le film même si je n'ai pas trop aimé le méchant, surtout son esthétique.
Un monde virtuel extrêmement bien recréé où le bien et le mal se mélangent, interrogeant sur la violence du pouvoir et de la loi contre celle des hors-la-loi. La cité du vice est aussi la cité ou le pouvoir est vice. Tout ceci magnifiquement mis en image et interprété.
Eh eh, pour une fois qu'une BD n'est pas déchiquetée sur grand écran, on ne va pas bouder son plaisir, c'est le spectateur qui est explosé sur son siège. La première qualité de l'adaptation, c'est qu'elle est absolument fidèle au dialogue près. La deuxième qualité, c'est la photo, absolument parfaite sinon magnifique. La troisième qualité, c'est le jeu des acteurs, qui restent à leur place "plastique" d'outil du scénariste, sans pour autant oublier un peu de personnalité, même sous 1kg de maquillage. Le plus amusant étant sûrement le rôle dévolu à Del Toro ! Et la quatrième qualité, surtout pour un film américain, c'est d'avoir une heure et demie de photo noire et blanc, par ailleurs superbe. Seul Tarentino pouvait faire accepter cela à Hollywood, et c'est tant mieux qu'il se soit impliqué dans le projet. Les défauts de l'ensemble sont aussi partie prenante de ses qualités, une photo des acteurs systématiquement déconnectée des arrières-plans, comme dans n'importe quelle bd, une qualité d'image de synthèse pour les voitures ou les bâtiments juste assez mauvaise pour que l'on sente que le dessinateur de "Sin City" préfère s'occuper des personnages. A ce point de vue d'adaptation, tout est réfléchi et parfait. Comme le jeu stéréotypé des acteurs. Les adeptes de Miller seront aux anges (peut-être pas assez de violence sourde mais bon), les autres seront surpris de la facture de l'ensemble et riront au deuxième degré de toute la force du propos machiste d'anti-héros comme il n'en existe plus dans nos années technologiques. Il manque peut-être un peu de musique rock, de sexe (sûrement un problème de censure américaine) mais dans l'ensemble, c'est une très grande réussite dans l'exercice périlleux de l'adaptation des bd au grand écran. Et le casting des femmes n'atteint pas la perfection de celui des rôles masculins absolument parfaits. Comme quoi, quand un auteur s'occupe lui-même de ses adaptations en démontrant les similitudes entre la bd et le cinéma, ça a de la gueule. Quel dommage que les réalisateurs de Corto Maltese n'aient pas suivi ce parti-pris du noir et blanc et de la bd adulte. Peut-être que c'est en projet pour l'indispensable "ballade de la mer salée" ? Avec la sublime Portman dans le rôle de la petite fille de riche évidemment…