AlloCiné
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Votre avis sur Sin City ?
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Film choral à la "Pulp Fiction", "Sin City" est avant tout le récit de la décadence d'une ville telle que la perçoivent ses habitants. Un grand soin a été apporté à la photographie afin que soit retranscrite l'ambiance du film noir ; bien sûr, les partis pris graphiques peuvent être qualifiés d'artificiels mais ils ne correspondent à rien de connu et apportent finalement une grande jouissance. On est en effet plongé au cœur de ce dépotoir à ciel ouvert, sans que l'histoire ou le contexte soient explicitement relatés. De cette manière, des milliers de récits personnels se laissent entrevoir en arrière-plan, de façon à ce que l'atmosphère et le mal-être de Basin City soient immédiatement ressentis. C'est finalement une impression de piège qui domine, comme si la corruption régnant dans cette ville tentaculaire et fermée sur elle-même pervertissait tout, ne laissant aucune échappatoire. Les acteurs, méconnaissables, sont souvent habités par leurs personnages et aident facilement à l'immersion dans ce monde suintant de mauvais esprit.
Un excellents film tourné en noir et blanc qui mêle plusieurs histoires différentes sanglantes avec des acteurs époustouflants. Une alliance de réalisateurs qui mettent le paquet en adaptant l’œuvre de Frank Miller. On retrouve bien le cinéma bien juteux très concentré , est très violent de Quentin Tarentino , dans cette histoire d'une originalité pure qui réussit à nous captivés pendant deux heures , qui nous coupe le souffle . Le trio de réalisateurs nous montre tout leurs savoir faire avec ce superbe travail artistique d'une telle beauté et d'une telle perfection. La suite du film est pour bientôt . Génial !
🎬 RENGER 📼
Sin City est un chef d'oeuvre en matière d'innovation numérique, tant par sa qualité graphique que par ces scènes d'actions hallucinantes.
Un casting exceptionnelle tout au long du film : Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba sont extraordinaires dans ce film !
Une histoire qui vous tiens en haleine du début à la fin, du très beau travail de la part de Robert Rodriguez, Frank Miller & Quentin Tarantino.
Un casting exceptionnelle tout au long du film : Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba sont extraordinaires dans ce film !
Une histoire qui vous tiens en haleine du début à la fin, du très beau travail de la part de Robert Rodriguez, Frank Miller & Quentin Tarantino.
Visuellement éblouissant, Sin City est LE film qui nous réconcilie avec le cinéma de genre, lui donnant un bain de jouvence que l'on n'est pas prêt d'oublier.
Merci Robert Rodriguez qui confirme par la même occasion son univers et son talent indéniable.
Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-action/critique-sin-city/
Merci Robert Rodriguez qui confirme par la même occasion son univers et son talent indéniable.
Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-action/critique-sin-city/
C'est une vraie bombe ce film! Une grosse claque comme en avait besoin le cinéma d'aujourd'hui la plupart du temps sans inventivité! Ce qui est montré ici n'a jamais été réalisé auparavant! C'est tout simplement incroyable! Tous les adjectifs élogieux du monde ne suffiraient pas à décrire l'ésthétique novatrice de ce grand film. Il y a un nombre incalculable de détails trouvés autant dans l'humour que dans l'action, c'est... voilà, les mots ne me viennent plus pour souligner la perfection costante qui émane de chef-d'oeuvre. La mise en scène, je me répète, mais elle est époustouflante du début à la fin. La distribution relève du rêve, la BD s'est tout simplement animée grâce à de supers comédiens: Mickey Rourke, Clive Owen, Benicio Del Toro, Bruce Willis, Elijah Wood, Josh Hartnett, Michael Madsen, Rosario Dawson, Brittany Murphy, Carla Cugino et même Jessica Alba que je peux pas voir d'habitude. C'est formidable!!! J'ai entendu que le film n'avait pas de scénario mais c'est faux: il y a plusieurs histoires différentes, ce qui donne du rythme au film et elles restent dans l'esprit BD. Ici, c'est le visuel qui prime, heureusement d'ailleurs (Hitchcock disait "les critiques ne comprennent pas que le cinéma, c'est avant tout un art visuel. Ils voudraient du Shakespeare, mais cela ne s'adapte pas au cinéma, ce serait ennuyeux" et il a bien raison!!!). A voir absolument, ce serait un crime de rater le meilleur film de ces 10 dernières années. Le premier film BD de l'histoire du ciné!!!
L'adaptation de comics à l'écran ne m'emballe pas du tout, bien qu'elle soit réussite je n'ai pas réussi à rentrer dans l'univers après les 30 premières minutes du film. Le scénario m'a l'air bien vide de sens, c'est juste vulgairement violent et totalement WTF.
"La ville du vice et du pêché";
On le constate bien rapidement avec la succession d'histoire scriminelles diverses(Meurtres, coup-monté, cannibalisme, agression sauvageries..) où s'entrecroise une multitude de personnages obscurs(Flic véreux, brutes, cannibales, strip taseuse sanguinaires..).
Inspiré et adapté d'une BD de Frank Miller, ce film, outre la cruauté de ses intrigues et la puissance de ses dialogues, restitue parfaitement l'univers de Miller en apportant un soin impressionnant à l'imagerie en noir et blanc.
Avec un souci du détail appuyé et l'insertion de couleurs flashys(Rouge pour le sang, jaune pour le monstre, bleue pour certains yeux..), l'animation est réaliste et saisissante.
De plus, les acteurs sont au top et donnent vraiment l'impression qu'ils font partie de Sin City.
Ainsi, au delà de la prouesse technique, de la richesse scénaristique et de la réalisation rythmée de Robert Rodriguez, la distribution séduit: Jessica Alba est super sexy, Benecio Del Toro méconnaissable, Clive Owen et Bruce Willis épatants, Rosario Dawson et Brittany Murphy séduisantes, Elija Woet Mickey Rourke impressionnant en brute au grand coeur.
Voir et revoir ce film n'est ni un vice ni un pêché, c'est un plaisir dont on aurait tort de se priver.
On le constate bien rapidement avec la succession d'histoire scriminelles diverses(Meurtres, coup-monté, cannibalisme, agression sauvageries..) où s'entrecroise une multitude de personnages obscurs(Flic véreux, brutes, cannibales, strip taseuse sanguinaires..).
Inspiré et adapté d'une BD de Frank Miller, ce film, outre la cruauté de ses intrigues et la puissance de ses dialogues, restitue parfaitement l'univers de Miller en apportant un soin impressionnant à l'imagerie en noir et blanc.
Avec un souci du détail appuyé et l'insertion de couleurs flashys(Rouge pour le sang, jaune pour le monstre, bleue pour certains yeux..), l'animation est réaliste et saisissante.
De plus, les acteurs sont au top et donnent vraiment l'impression qu'ils font partie de Sin City.
Ainsi, au delà de la prouesse technique, de la richesse scénaristique et de la réalisation rythmée de Robert Rodriguez, la distribution séduit: Jessica Alba est super sexy, Benecio Del Toro méconnaissable, Clive Owen et Bruce Willis épatants, Rosario Dawson et Brittany Murphy séduisantes, Elija Woet Mickey Rourke impressionnant en brute au grand coeur.
Voir et revoir ce film n'est ni un vice ni un pêché, c'est un plaisir dont on aurait tort de se priver.
soniadidierkmurgia
Roberto Rodriguez s’est déjà fait un nom à Hollywood dans la mouvance de son ami Quentin Tarantino quand il entame le tournage de « Sin City » en 2004. Convaincre Frank Miller d’adapter sa BD au cinéma n’a pas été chose facile mais la projection d’une scène test tournée dans son studio à Austin enlève la décision. Très jaloux de son œuvre, Frank Miller sera bien sûr en charge du scénario et pour faire bonne mesure Rodriguez associera l'auteur à la réalisation qui pour être fidèle à l'esprit graphique de la BD se déroulera exclusivement sur fond vert. Pour illustrer la vie dépravée à Sin City trois histoires nous sont contées dont une scindée en deux occupant l'entrée du film et se chargeant de le conclure. Relativement simples et classiques dans leurs structures, elles ont toutes trois pour fonction de mettre en valeur des tronches incarnées par Bruce Willis, Mickey Rourke, Benicio Del Toro ou Clive Owen qui débitent en voix-off leur états d'âmes à l'aide dialogues très crus mais succulents et empreints d'un humour noir et d'une dérision du meilleur effet. A leurs côtés, d'autres tronches essentiellement de psychopathes qui encaissent les coups mais surtout de splendides créatures (Rosario Dawson, Jessica Alba, Brittany Murphy, Carla Gugino) sublimées par le noir et blanc qui donnent au commun des mortels de sexe masculin l'envie de basculer sur le champ dans les dessins animés par Miller et Rodriguez. La première vision du film est un choc car inédit dans son esthétisme rappelant par moment l'expressionnisme allemand des films muets de Lang ou de Murnau. C'est là certainement là ce qui a fait le succès du film mais au-delà du travail sur la photographie assurée par Rodriguez lui-même , "Sin City" doit être placé au panthéon des grands films noirs à côtés de films de l'âge d'or comme "Laura" (Otto Preminger",1944), "Asphalt Jungle" (John Huston, 1950), "Règlement de compte" (Fritz Lang, 1952) ou "Double Indemnity" (Billy Wilde, 1944) dont il reprend mine de rien les grandes thématiques.
Sin City ne ressemble à rien de ce que vous avez déjà pu voir, je vous l'assure. Il est spécial et original.
Malgré (ou peut-être même grâce à) la violence graphique, on plonge avec passion dans cet univers. Cela m'a surpris, d'autant plus que je suis pas fan des films en noir et blanc ou des films où la violence est le principal sujet. Pourtant j'ai adoré la narration par les personnages, nous décrivant leurs pensées, leur état d'esprit, nous apportant des détails importants sur tel personnage ou sur tel histoire de la ville. C'est une technique qui fonctionne très bien, notamment dans un film graphique comme celui-ci. Elle apporte beaucoup au film.
Cependant, même si je sais que l'oeuvre originale est un comic, l'adaptation aurait pu être par moment un peu plus réaliste, notamment lorsque Marv se remet debout après avoir été percuté deux fois d'affilé par une voiture lancée à pleine vitesse. Je ne sais pas si c'est fait exprès ou pas mais en tout cas, je ne trouve pas que ce soit forcément l'idée de l'année d'introduire ces invraisemblances.
Toutefois, je tiens à souligner le boulot de Robert Rodriguez tant sur le plan graphique (c'est magnifique) que sur le plan des personnages, accordant une grande place aux femmes fortes, aux femmes fatales et aux hommes bourrés de charisme. De plus, le choix du casting est impressionnant et c'est principalement grâce à celui-ci que le film peut autant marcher. Que dire de l'interprétation de Mickey Rourke ou de Clive Owen ? Tous les acteurs sont impressionnants ici, comme habités.
Ainsi, ce film, sorte d'OVNI du cinéma, est un film incontournable, alliant violence, sensualité et fun décomplexé. Du très beau boulot.
Malgré (ou peut-être même grâce à) la violence graphique, on plonge avec passion dans cet univers. Cela m'a surpris, d'autant plus que je suis pas fan des films en noir et blanc ou des films où la violence est le principal sujet. Pourtant j'ai adoré la narration par les personnages, nous décrivant leurs pensées, leur état d'esprit, nous apportant des détails importants sur tel personnage ou sur tel histoire de la ville. C'est une technique qui fonctionne très bien, notamment dans un film graphique comme celui-ci. Elle apporte beaucoup au film.
Cependant, même si je sais que l'oeuvre originale est un comic, l'adaptation aurait pu être par moment un peu plus réaliste, notamment lorsque Marv se remet debout après avoir été percuté deux fois d'affilé par une voiture lancée à pleine vitesse. Je ne sais pas si c'est fait exprès ou pas mais en tout cas, je ne trouve pas que ce soit forcément l'idée de l'année d'introduire ces invraisemblances.
Toutefois, je tiens à souligner le boulot de Robert Rodriguez tant sur le plan graphique (c'est magnifique) que sur le plan des personnages, accordant une grande place aux femmes fortes, aux femmes fatales et aux hommes bourrés de charisme. De plus, le choix du casting est impressionnant et c'est principalement grâce à celui-ci que le film peut autant marcher. Que dire de l'interprétation de Mickey Rourke ou de Clive Owen ? Tous les acteurs sont impressionnants ici, comme habités.
Ainsi, ce film, sorte d'OVNI du cinéma, est un film incontournable, alliant violence, sensualité et fun décomplexé. Du très beau boulot.
Adapté du comics de Franck Miller par Robert Rodriguez ainsi que lui-même, Sin City est un film utilisant brillamment le noir et blanc pour montrer une ville corrompue dans laquelle sévissent criminels, flics ripoux et femmes fatales habillées en deux pièces de cuir à moitié à poil et provocatrices. Le premier personnage principal est Hartigan, justicier interprété par Bruce Willis,
spoiler:
qui sauve la jeune Nancy d'un pédophile et la retrouve plus tard comme strip-teaseuse (Jessica Alba) pour la protéger.
Le deuxième protagoniste que l'on voit quelques années après le prologue est le violent Marv aux méthodes brutales et au visage tout défoncé. Interprété par Mickey Rourke, le personnage est également assez drôle avec ses répliques comiques et ses méthodes du genre à foutre la tête d'un mec dans le trou des chiottes, il cherche avant tout à venger la mort de la prostituée qu'il aimait. Le troisième héros joué par Clive Owen protège sa bien-aimée Shellie spoiler: (que l'on voit mourir d'une balle au début du film et dont l'innocence des yeux est souvent mis en évidence par la couleur bleue)
ainsi que la bande de putes dirigée par la très vulgaire Gail, souvent emmerdées par un flic corrompu. Si l'univers a un fond réaliste dans le sens où ce genre de microcosme peut exister à certains endroits du monde, certains personnages deviennent vite des surhommes en encaissant les balles et les couteaux plantés en plein crâne sans pour autant que mort s'ensuive. De plus, certains personnages comme le cannibale se battent comme de dangereux animaux, ce qui donne un côté super pouvoir et bestial que l'on retrouve souvent dans les comics. Si le film plonge parfois dans une trop grande vulgarité (notamment à cause d'un langage très vulgaire qui prononce un peu trop de fois le mot "couilles"), l'écriture est très réussie avec la voix off et l'introspection des personnages, tandis que les jeux d'ombres et de lumières font toute la qualité de la photographie, avec des effusions de sang rouges écarlates souvent mis en évidence, spoiler: tout comme le dégoût du pédophile devenu monstrueux et salement jaune dans la dernière partie du film.
On retrouve également la patte Tarantino (qui a d'ailleurs réalisé une scène du film) avec le traitement très cru de la violence et le découpage décousu des parties du film spoiler: (le début dont on ne voit le prélude qu'à la toute fin, Hartigan que l'on ne revoit que beaucoup plus tard après le prologue)
. Le scénario n'en est qu'à son ébauche et nulle doute que l'adaptation du deuxième tome viendra enrichir et éclaircir le tout !
Le deuxième protagoniste que l'on voit quelques années après le prologue est le violent Marv aux méthodes brutales et au visage tout défoncé. Interprété par Mickey Rourke, le personnage est également assez drôle avec ses répliques comiques et ses méthodes du genre à foutre la tête d'un mec dans le trou des chiottes, il cherche avant tout à venger la mort de la prostituée qu'il aimait. Le troisième héros joué par Clive Owen protège sa bien-aimée Shellie spoiler: (que l'on voit mourir d'une balle au début du film et dont l'innocence des yeux est souvent mis en évidence par la couleur bleue)
ainsi que la bande de putes dirigée par la très vulgaire Gail, souvent emmerdées par un flic corrompu. Si l'univers a un fond réaliste dans le sens où ce genre de microcosme peut exister à certains endroits du monde, certains personnages deviennent vite des surhommes en encaissant les balles et les couteaux plantés en plein crâne sans pour autant que mort s'ensuive. De plus, certains personnages comme le cannibale se battent comme de dangereux animaux, ce qui donne un côté super pouvoir et bestial que l'on retrouve souvent dans les comics. Si le film plonge parfois dans une trop grande vulgarité (notamment à cause d'un langage très vulgaire qui prononce un peu trop de fois le mot "couilles"), l'écriture est très réussie avec la voix off et l'introspection des personnages, tandis que les jeux d'ombres et de lumières font toute la qualité de la photographie, avec des effusions de sang rouges écarlates souvent mis en évidence, spoiler: tout comme le dégoût du pédophile devenu monstrueux et salement jaune dans la dernière partie du film.
On retrouve également la patte Tarantino (qui a d'ailleurs réalisé une scène du film) avec le traitement très cru de la violence et le découpage décousu des parties du film spoiler: (le début dont on ne voit le prélude qu'à la toute fin, Hartigan que l'on ne revoit que beaucoup plus tard après le prologue)
. Le scénario n'en est qu'à son ébauche et nulle doute que l'adaptation du deuxième tome viendra enrichir et éclaircir le tout !
Puisque Sin City est avant tout une expérience visuelle à part entière, autant parler de ça en premier : Robert Rodriguez n'est pas allé chercher très loin, ou justement si, en reproduisant à l'écran presque chaque case du comic-book culte de Frank Miller, avec tout ce que ça impliquait : noir et blanc mélangé à quelques soubresauts de couleur jaune (ou rouge quelques fois pour le sang, et dieu sait qu'il y en a du sang), ambiance de film noir des années 40, racontant alors trois destins se liant plutôt maladroitement comme j'y reviendrai plus tard dans la ville du vice et du pêché et du nia-nia-nia, alias Sin City bien sur. Et le fait est que cette identité visuelle et son ambiance quelque peu "out of this world" lui réussit, même si on s'y habitue et la troisième histoire finit par épuiser le filon. D'ailleurs, un des premiers défauts qu'on remarque dans l'intégralité du long-métrage serait presque l'ordre des histoires, qui commence par le meilleur avec celle du personnage de Mickey Rourke, génial(e si on parle de la partie du film qui le concerne), violente et qui est pour moi la plus impressionnante visuellement, le film continue ensuite avec la partie réservée à Clive Owen, moins bonne mais toujours valable et spectaculaire dans sa faculté à nous immerser dans un univers aussi étrange avec tant d'ergonomie, car après tout, Sin City brille aussi par son "background" (d'accord en l'occurence ce terme ne colle pas vraiment en contexte mais voilà tout), qui nous donne un mélange souvent exagéré de cannibales mangeur de têtes de prostituées, de gars devenu jaune et puant après s'être fait repousser la ....etc. Et évidemment il n'y a que dans Sin City où ce genre de mélange donne seulement à une interdiction aux moins de 12 ans, clairement valable à cause d'une violence qui est peut-être des fois édulcorée par un univers des fois absolument totalement étranger au notre et du sang qui ressemble quelques fois à de la mayonnaise blanche, mais qui est souvent plutôt hard si j'ose dire, mais revenons à la liste des histoires puisqu'après celle de Clive Owen arrive celle qui m'a le plus déçu, celle étant pourtant réservé à un Bruce Willis, toujours très sympathique mais pas assez bien utilisé contrairement à un Mickey Rourke méconnaissable et plutôt jouissif. De plus, cette troisième et dernière histoire est clairement celle qui m'a le moins ravi même d'un point de vue visuel, et c'est là qu'on en vient au problème d'ordre, qui oublie l'astuce de réserver le meilleur pour la fin, de plus d'un niveau scénaristique et pour la découverte des personnages il aurait été logique d'opérer les histoires dans l'ordre : Bruce Willis (où on aperçoit Mickey Rourke en train de regarder Nancy) puis Mickey Rourke (où on voit Clive Owen qui fait un commentaire en voix-off sur Mickey) puis enfin Clive Owen : un procédé scénaristique qui est de découvrir chaque "personnage-mystère" dans la prochaine partie. Et puisque je parle de ça, autant dire qu'au niveau de l'attache entre les 3 parties, on est clairement loin de Pulp Fiction, Tarantino étant pourtant Co-réalisateur (oui ça n'explique rien, et alors ?), puisque par exemple la partie de Clive Owen n'a absolument rien à voir avec les deux autres à part le fait que ça se passe dans la même ville, ce qui est le minimum syndical mais tout de même... Enfin bref, arrêtons de crier sur ce film puisque ce qu'il en reste c'est un excellent divertissement, bizarre, violent, saignant, très surprenant quelques fois d'un strict point de vue visuel, et qui mérite le quasi-statut de film culte que les fans lui profèrent. Conclusion : Bref, que du bon. Enfin presque, cf le début de ma critique...
Un film génial et particulièrement glauque à la mise en scène originale : Noir et Blanc ambiance vieux films noirs, effets numériques sympathiques et quelques couleurs symboliques.
Un scénario adapté fidèlement du comic book de Frank Miller (ce dernier qui réalise le film avec Robert Rodriguez) à la Tarantino avec 3 histoires différentes dans une ville sombre où règne la violence, la corruption et la sexualité.
Les acteurs sont eux tout aussi bons les uns que les autres.
Une belle claque !
Un scénario adapté fidèlement du comic book de Frank Miller (ce dernier qui réalise le film avec Robert Rodriguez) à la Tarantino avec 3 histoires différentes dans une ville sombre où règne la violence, la corruption et la sexualité.
Les acteurs sont eux tout aussi bons les uns que les autres.
Une belle claque !
Une histoire sombre et violente sublimée par un casting de premier choix. Une originalité certaine dans la mise en scène et dans l'esthétisme le rend vraiment original et prenant. J'aime beaucoup le fait qu'il y ait plusieurs histoires qui se croisent comme cela. Bref, j'ai adoré. J'espère que la suite qui est en préparation sera toute aussi réussie.
Yannickcinéphile
Sin City est un film très solide, une franche réussite pour Robert Rodriguez qui continue très clairement de s’imposer avec un style propre et toujours décapant.
Comme souvent il s’entoure d’un casting de choix, jusque dans les seconds rôles. Ici beaucoup de personnages, mais pas un raté. Je ne le citerai pas tout car le casting est pléthorique, mais Bruce Willis, Rourke, Jessica Alba ou Elijah Wood dans un rôle bien loin de Frodon sont parfaits. Je n’oublierai pas la regrettée Brittany Murphy très inspirée. Globalement les acteurs conviennent parfaitement à leurs personnages, ils sont convaincus, ils s’imposent sans difficulté à l’écran, et ils ont du boulot à abattre. Le film leur laisse vraiment une belle place, et du coup ils peuvent aussi montrer leurs qualités. Ne pas valoriser un tel casting aurait été un crime de la part de Rodriguez.
Le scénario est rondement mené. La construction de l’histoire pourra gêner un certain public habitué aux constructions linéaires, néanmoins il faut reconnaitre que Rodriguez ne s’emmêle pas les pinceaux. C’était casse-figure que de narrer une histoire de la sorte, mais au bout du compte le résultat est maitrisé, le rythme au rendez-vous, le final à la hauteur, et sous des aspects apparemment ultra-violent voir barbare et sans réflexion, il y a des éléments très intéressants à récupérer et une approche qui évite tant la consensualité que le manichéisme.
Visuellement le résultat est audacieux. La mise en scène est très travaillée, très artificielle même, mais cela sert le film et principalement son esthétique de roman graphique que conserve fort bien Rodriguez. La photographie essentiellement en noir et blanc rehaussée de quelques couleurs est sublime. C’est l’un des noir et blanc les plus magnifiques que j’ai pu voir avec des contrastes réjouissants et surtout un choix qui se justifie complètement. L’ambiance est complètement envoutante du coup, alors que le film en couleur aurait surement porté préjudice à son style singulier. Les décors sont eux aussi très réussis, avec une ville qui a vraiment de l’allure. Alors certes, Sin City est un film violent que je ne recommande pas à tout public. Honnêtement il mérite davantage l’interdiction au moins de 16 ans que celle de 12 ans, car il y a des passages vraiment brutaux, et surtout, très crus. L’ambiance est sombre, sans espoir, il n’y a pas d’humour ou alors un humour glauque et poisseux. Il faut être prévenu, mais pour les habitués il n’y a rien d’exceptionnel. Excellente ambiance musicale pour conclure, laquelle démultiplie encore les capacités d’immersion du métrage.
En clair voilà un film qui fait du bien, et c’est surement la réalisation jusqu’à ce jour la plus aboutie de Robert Rodriguez. Il n’a franchement, coté casting et au niveau formel rien à envier aux blockbusters américains (pour un budget de 40 millions, et il est même nettement supérieur à bien des superproductions), et il se montre plein de courage, d’audace, d’originalité. Il veut se démarquer, et c’est une réussite. Il mérite sa très bonne réception critique.
Comme souvent il s’entoure d’un casting de choix, jusque dans les seconds rôles. Ici beaucoup de personnages, mais pas un raté. Je ne le citerai pas tout car le casting est pléthorique, mais Bruce Willis, Rourke, Jessica Alba ou Elijah Wood dans un rôle bien loin de Frodon sont parfaits. Je n’oublierai pas la regrettée Brittany Murphy très inspirée. Globalement les acteurs conviennent parfaitement à leurs personnages, ils sont convaincus, ils s’imposent sans difficulté à l’écran, et ils ont du boulot à abattre. Le film leur laisse vraiment une belle place, et du coup ils peuvent aussi montrer leurs qualités. Ne pas valoriser un tel casting aurait été un crime de la part de Rodriguez.
Le scénario est rondement mené. La construction de l’histoire pourra gêner un certain public habitué aux constructions linéaires, néanmoins il faut reconnaitre que Rodriguez ne s’emmêle pas les pinceaux. C’était casse-figure que de narrer une histoire de la sorte, mais au bout du compte le résultat est maitrisé, le rythme au rendez-vous, le final à la hauteur, et sous des aspects apparemment ultra-violent voir barbare et sans réflexion, il y a des éléments très intéressants à récupérer et une approche qui évite tant la consensualité que le manichéisme.
Visuellement le résultat est audacieux. La mise en scène est très travaillée, très artificielle même, mais cela sert le film et principalement son esthétique de roman graphique que conserve fort bien Rodriguez. La photographie essentiellement en noir et blanc rehaussée de quelques couleurs est sublime. C’est l’un des noir et blanc les plus magnifiques que j’ai pu voir avec des contrastes réjouissants et surtout un choix qui se justifie complètement. L’ambiance est complètement envoutante du coup, alors que le film en couleur aurait surement porté préjudice à son style singulier. Les décors sont eux aussi très réussis, avec une ville qui a vraiment de l’allure. Alors certes, Sin City est un film violent que je ne recommande pas à tout public. Honnêtement il mérite davantage l’interdiction au moins de 16 ans que celle de 12 ans, car il y a des passages vraiment brutaux, et surtout, très crus. L’ambiance est sombre, sans espoir, il n’y a pas d’humour ou alors un humour glauque et poisseux. Il faut être prévenu, mais pour les habitués il n’y a rien d’exceptionnel. Excellente ambiance musicale pour conclure, laquelle démultiplie encore les capacités d’immersion du métrage.
En clair voilà un film qui fait du bien, et c’est surement la réalisation jusqu’à ce jour la plus aboutie de Robert Rodriguez. Il n’a franchement, coté casting et au niveau formel rien à envier aux blockbusters américains (pour un budget de 40 millions, et il est même nettement supérieur à bien des superproductions), et il se montre plein de courage, d’audace, d’originalité. Il veut se démarquer, et c’est une réussite. Il mérite sa très bonne réception critique.
Sin City vaut surtout le détour pour son style visuel unique, une belle réussite. L'univers et le scénario ne sont pas forcément à la hauteur des qualités formelles, mais le casting et le rythme aident à ne pas décrocher de cette œuvre très originale et assez "Tarantinesque".
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