Avis : Sin City - Page 4

Adapté du comics de Franck Miller, "Sin City' est un thriller palpitant et efficace, mais pas un grand film non plus. "Sin City" est du moins l'un des meilleurs films de Robert Rodriguez, qui là nous offre vraiment du grand spectacle. Même si son style ressemble à celui de Tarantino, Rodriguez a quand même son propre style de réa, en mettant en place plusieurs intrigues qui fait développer ses personnages de manière intéressante et prenante. Y'a des scènes d'actions vraiment fortes et surtout ultra violentes, car oui, en terme de violence, on peut en parler, c'est vraiment hardcore et choquant par moment. (même si j'ai vu pire !) Y'a aussi une très bonne mise en scène, l'humour du film marche bien, même si des fois ça tourne au nanardisme ou trop dans le vulgaire, et le film sait aussi bien rebondir. Alors, j'ai jamais lu les comics de "Sin City", donc je sais pas si le film le suit, mais je le juge sur l'adaptation, et j'ai trouvé que c'est un film cool, prenant et assez badass. Mais y'a quand même des défauts, déjà au niveau des effets spéciaux, ça essaye d'avoir un style comics, mais honnêtement, je trouve que ça marche pas du tout. Vraiment, les effets spéciaux sont très mal foutus, et ont mal vieillis avec le temps. Aussi, y'a certains personnages qui apparaissent de manière random et le côté dramatique est vite bâclé. Mais le vrai point noir, c'est qu'il y a un soucis de rythme flagrant. Mais le casting est bien, tous les acteurs sont bons, que ce soient Bruce Willis, Jessica Alba, Rosario Dawson, Mickey Rourke, Power Boothes. Mention spéciale aussi au personnage jaune chelou joué par Nick Stalh, qui est un bon mélange de Gollum et Chucky. Peut-être un petit bémol sur Elijah Wood qui sert un peu à rien. Mais sinon, "Sin City" est un délire agréable, on passe un bon moment devant, ça envoie du lourd, mais c'est pas non plus si foufou que ça, surtout que la suite, "Sin City 2 - J'ai tué pour Elle", est moins bonne. Mais matez en tout cas celui-là si ça vous branche.

Il suffisait d'un fan hardcore de Frank Miller à la caméra pour que l'univers et le style résolument cinématographique de Sin City se voient transposés sur grand écran pour de bon. Rodriguez adapte ici 3 des 7 tomes qui composent l'oeuvre de Miller, pas dans l'ordre mais en se démenant pour ne pas laisser une case de côté, et j'exagère à peine. Si je dis "fan hardcore" c'est que Rodriguez est ici ultra-fidèle à l'oeuvre d'origine, il ne rajoute presque rien (si ce n'est une ou deux touches de "J'ai tué pour elle" dans les dialogues) et met très peu de choses de côté mais s'évertue à transposer à la perfection l'esprit du comics au format filmique. Et c'est très réussi puisqu'on a réellement l'impression d'enchaîner les cases d'un comics. Techniquement c'est une réussite totale, en plus de placer "Sin City" comme un OVNI du paysage cinématographique. Le noir et blanc est sans conteste l'un des plus réussis du cinéma, il donne au film un aspect feutré du plus bel effet, et Rodriguez use et abuse du gimmick visuel emprunté au tome 4 (qui l'a lui-même emprunté à "La liste de Schindler", mindfuck) qui consiste à faire ressortir un élément par la couleur, ça marche du feu de Dieu. Quant aux effets spéciaux et fonds verts aussi omniprésents que dans un film de Peter Jackson, ils remplissent également leur rôle à merveille et devraient réconcilier les plus cyniques avec cette technologie: ils ne font pas "vrai" mais contribuent justement à créer un univers avec une patte bien à lui, noir foncé avec ce qu'il faut de kitsch. Bref vous m'aurez compris, niveau adaptation c'est un excellent boulot. Et ce ne sont surement pas les chez les saintes écritures de Frank Miller que je vais trouver à redire. L'univers de Sin City est juste unique: à la fois violent, poisseux et érotique. Et puis "Sin City"est peut-être l'oeuvre la plus violent que je connaisse; pas la plus gore même si elle est définitivement bien placée là aussi, mais surtout il se passe rarement une minute sans qu'une forme de violence ne soit commise. Ultra-violent mais aussi ultra-esthétisé. Chaque scène et chaque réplique sont un morceau de bravoure, Miller étant de ces auteurs qui s'évertuent à rendre chaque aspect de leur oeuvre classe, ce qui fait que chaque scène est potentiellement culte. Il en va de même pour les personnages: même si pour le coup Dwight a moins de relief que ses compères, c'est qu'avec des pointures comme Hartigan, Jackie, Kevin (ouais bon, on ne juge pas sur les apparences hein) et la mortelle petite Miho, il a fort à faire. Et puis il y a Marv, définitivement l'un de mes personnages préférés, le Rorschach de Frank Miller. Déjà tellement badass que même si c'est qu'un dessin sur n bout de papier t'oses pas le regarder dans les yeux ni dire du mal de lui dans son dos. Alors maintenant qu'il y a Mickey Rourke derrière c'est encore mieux, d'ailleurs le casting est cinq étoiles de bout en bout. Bon puisqu'il va falloir que j'arrête vu que je suis pas sur mon blog, "Sin City" n'est pas non plus exempt de défauts (le film hein donc c'est la faute de Rodriguez, on TOUCHE PAS à Frank Miller): déjà adapter les tomes 3 et 4 ais pas le 2 handicape pas mal la compréhension de l'histoire de Dwight, d'autant que Rodriguez se refuse tout dialogue en extra pour éclairer un peu le spectateur. Et en parlant de la fidélité extrême du réalisateur, pour le coup prendre le risque de faire de ces trois intrigues une seule grosse trame quitte à remanier le scénar aurait moins nui au rythme, parce que oui le film accuse d'évidents problèmes à ce niveau-là. Ah et l'idée du générique de fin entre chaque intrigue, c'est nul et ça stoppe net le rythme par deux fois. Reste un quasi chef-d'oeuvre unique en son genre qui a pour lui de permettre à tous ceux hermétiques au style particulier de Miller de découvrir ses sacro-saintes œuvres.

Incontestablement un grand film. Fan de la BD de Miller (aussi auteur de la BD "300" ayant inspiré le film), j'ai retrouvé tout son univers ici. Vivement le 2 !
Assez flippant par moments (les scènes avec Elijah Wood, mais je n'en dit pas plus pour ceux qui n'ont pas vu le film), le film est aussi extrèmement violent et jouissif. Même si, question violence, le fait que le film soit en noir et blanc fait que le 'sang' ne soit pas rouge (quoique, des fois...), mais blanchâtre. Bref, ça passe mieux pour les estomacs délicats...

Un film superbe visuellement, très bande dessinée, les acteurs sont en pleine forme, l'histoire est vraiment captivante. Le film, mélange de genre, a un style complètement intriguant. Vraiment intéressant!! Bruce Willis n'est pas le seul à s'éclater dans ce film.

Véritable comics animé, Sin City est un petit bijou de film noir. L'ésthétique B.D. noir et blanc et l'ambiance poisseuse est superbe et d'une qualité exceptionelle,le scénario est géniales, les dialogues sont drôles, déjantés et d'une écriture trés intelligente, les personnages font vivre le film est sont juste superbes, même les seconds sont merveilleux et se mélange aux premiers, les acteurs sont comme effacés dériérre le scénario mais c'est tant mieux. Un film survitaminé, qu'on n'oubliera jamais.

Véritable oeuvre conceptuelle, "Sin city"(2005) est l'adaptation cinéma du comic book de Frank Miller. Ce dernier participe d'ailleurs pleinement à la réalisation du film, en collaboration avec Robert Rodriguez, mais aussi Quentin Tarantino, le temps d'une séquence.
"Sin city" est un long-métrage à l'esthétique unique, sorte de mariage parfait entre le cinéma et la bande dessinée : tourné en noir et blanc, à l'exception de certains éléments de couleur rouge ou jaune, le film respecte le découpage de la BD, ce qui donne un visuel extra-ordinaire, totalement original.
Pour rédiger le scénario de "Sin city", Frank Miller adapte 3 volumes de sa série de comics, qui constituent les 3 segments du film, dont les héros sont respectivement Mickey Rourke, Clive Owen et Bruce Willis.
Le casting fait également la part belle aux personnages féminins, souvent violents et ultra-sexy : Jessica Alba, Rosario Dawson, Jaime King, Carla Gugino, Devon Aoki etc... Sans oublier Michael Madsen, Josh Hartnett, Benicio Del Toro, Elijah Wood...
Cette distribution dantesque est l'atout majeur du film, tout comme sa mise en scène hors du commun.
Après, les personnages sont archétypaux, les intrigues manichéennes, l'univers est inévitablement d'inspiration BD, ce qui déplaira aux spectateurs friands de réalisme. Mais "Sin city" mérite vraiment le coup d'oeil.

Un incontestable chef-d'œuvre de fraîcheur et d'esthétisme. Le souffle de Sin City nous glace le sang : virulente, âpre, la ville regorge de dangers à chaque coin de rue. Meurtres, viols, ripoux, la moindre ruelle est gangrénée par le crime et la corruption suite à une entente fragile entre police, mafia et prostituées. Le moindre faux-pas et la ville sombre dans un sanglant chaos. On suit dangereusement différents protagonistes emblématiques à travers des histoires distinctes et pourtant étroitement liées. Les personnages sont charismatiques, interprétés par un casting de luxe : Mickey Rourke dans la peau d'une brute avide de vengeance, Bruce Willis en honnête flic old-school prêt à tout pour faire éclater la vérité, Benicio Del Toro en ripoux pervers et révoltant, la somptueuse Jessica Alba en call-girl, Rosario Dawson en femme fatale, Clive Owen en intrépide meurtrier, Elijah Wood en cannibale, Josh Hartnett en tueur à gage. La photographie est de toute beauté, d'un noir et blanc profond tacheté d'emphases colorées. Le rendu du jeu des couleurs est somptueux, triste et menaçant. Nous sommes en immersion totale dans une BD transcendante de réalisme. On pourrait presque respirer la râpeuse odeur des vielles pages de comics. Le scénario est quant à lui digne des comics, violent et surréaliste, en un mot : bluffant. Les voix-offs sont profondes de vérités, les musiques accompagnant le récit nous plongent dans ce spectacle macabre. L'ensemble de l'œuvre est harmonieuse, une véritable claque visuelle qui nous scotche au sofa la bouche béante.

SIN CITY ou L’expérience cinématographique la plus puissante de tout les temps ! C'est beau, c'est violent, c'est puissant, c'est orgasmique : c'est SIN CITY.

Quel travail sur la direction artistique!C'est normal,puisqu'il se réfère sur le comic éponyme de Franck Miller.Si on a déjà lu ce dernier,on peut reprocher à Robert Rodriguez d'avoir juste calquer les bouquins sur grand écran.Et si on accepte cette méthode ou si on ne l'a pas lu,on reçoit une claque magistrale grâce au procédé du fond vert qui rend le polar si unique dans le 7ème art et est un bel hommage à l'oeuvre de Miller.Bien sûr,on sait que Rodriguez n'est pas un grand réalisateur et se repose plus sur cette idée pour en mettre plein la vue.Le scénario tout comme cette production design puisent sur le polar des années 40,ce qui accentue encore plus son charme!

Honnêtement j'ai vu ce film pour la premiere fois à sa sortie en salle, il y a 4 ans, et j'étais plutôt convaincu... Aujourd'hui je le revois et je m'interroge: "Mais qu'étais-je?" ahah

Techniquement j'aime assez: Les plans sont quelques fois très astucieux mais le choix du noir et blanc retravaillé comme un concept d'art et d'originalité me laisse perplexe après m'avoir séduit: Ce film a l'odeur d'une imposture esthétique sans aucune profondeur.

la violence: Froide, (volontairement)sans émotion: un coup de feu, du sang qui gicle un peu partout,j'ai lu le mot racoleur dans une autre critique et je trouve cela juste.; c'est un peu la mode: Une cigarette, une fille en tenue sex', un discours "mélo-" sans substance, on enchaine sur une scène violente (par complaisance), encore une cigarette... Ça sent vraiment l'imposture... Mince mais quel vide: Le scénario et les dialogues sont si vides, si pauvres, si creux et faux que s'en est grotesque.
Quant à la performance des acteurs: Si on coupe le son, on peut en retirer du bon... (excepté bruce willis?)

Sin city a un coté caricatural assumé aussi, sorte de prétexte qu'on pourrait balancer comme un argument pour se défendre de la pauvreté
en profondeur des personnages, du scénar et de tout ltralala. Une atmosphère de polar noir/mafio/gangster des années 60/70 réchauffé sauce moderne par un "tarantino" boy. De toute manière, dans la société actuelle, presque tout est joué sur l'apparence

Sin City ose un pari risqué : un récital odorant à l'ancienne comme aimaient à le faire les papys grognons depuis leurs fauteuils antiques, pour signifier la fin du repas de famille.

Malheureusement, l'art du pet monochrome est à manier avec attention et Sin City marque l'essai en laissant une impression de rot parfait et non barbouillé comme ont pu le faire plusieurs avant lui.

Bien que la réalisation reste intéréssante, l'histoire reste totalement nul !

Un exercice de style virtuose et jouissif qui mélange, dans une symbiose parfaite, film noir et Comics de Franck Miller, avec sa galerie de personnages très badass portés par un casting royal. 4,25

"Sin City" est un film ambitieux remarquablement réussi. Il rend un vibrant hommage au film noir. Robert RODRIGUEZ adapte magnifiquement le comics-book de Frank MILLER. Ce film est un véritable choc visuel, car il est esthétiquement très beau. Le rythme est endiablé et les scènes d'action hallucinantes. Enfin, le casting cinq étoiles assure le divertissement à merveille. Un vrai bijou !

La révolution numérique entraine également la révolution d'un genre à part entière celui du film policier! Rodriguez et Miller orchestre un chef d'oeuvre noir qui s'entoure de romance et de ragout! Une inventivité telle qu'elle fusionne cinéma et BD!