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Chuck Carrey
311 abonnés
576 critiques
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4,0
Publiée le 8 août 2014
Adapté du comic-book éponyme de Franck Miler, Robert Rodriguez réalise « Sin City » qui n'est autre que la transposition plan par plan au cinéma. Et ce qui choque directement avec ce film, c'est son visuel très travaillé pour un rendu d'une grande originalité, à la fois beau et classe. En effet, bien que le film soit en noir et blanc, on a parfois des touches de couleur qui apparaissent dans certaines scènes où sur certains personnages seulement. On assiste alors à des jeux de couleurs surprenants qui permettent d'attirer l'attention sur certains détails qui seraient sinon passés inaperçus. Cependant, le visuel et l'esthétique du film ne sont pas les seuls points fort du film. C'est l'univers en entier du récit qui est intéressant. Le film est découpé en 4 histoires avec chacune leurs personnages et ces histoires se déroulent toutes dans une ville nommée Sin City. Une ville où la corruption et la violence sont maîtres. Ces histoires permettent donc de découvrir des personnages intéressants aux passés bien différents. Il y a donc 4 scénarios en un film mais le problème est que tous les scénarios ne sont pas aussi développés les uns que les autres et certains sont moins prenants que d'autres mais dans l'ensemble, ce sont 4 histoires agréable à suivre. Le casting est prestigieux avec entre autre Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba et Elijah Wood et tous les acteurs sont très bons. La mise en scène est également très bonne (avec la participation de Tarantino) où le sexy et la violence s'accordent à merveille. « Sin City » est donc un film original grâce à un visuel et un esthétisme à la fois beau et bien travaillé et où la violence et le sexy font bon ménage.
Robert Rodriguez transpose avec brio à l'écran l'univers de "Sin City" avec l'aide de Frank Miller et de Quentin Tarantino qui réalise une des meilleures scènes du film. L'esthétique est superbe, fidèle au comics original mais en le transcendant également et ponctuée de scènes d'une violence inouïe mais toujours magnifiquement graphique (toutes les scènes avec Benicio Del Toro, Elijah Wood et Nick Stahl). Le scénario mêle habilement plusieurs tomes du comics et chaque acteur est parfait dans son rôle avec Mickey Rourke qui signait son grand retour bien avant "The Wrestler", Bruce Willis dans un de ses meilleurs rôles depuis longtemps, Clive Owen au sommet de sa classe et Jessica Alba, sulfureusement séduisante.
Un excellent film de Robert Rodriguez et Frank Miller. La patte de Tarantino se fait aussi ressentir. L'ambiance du film est noir et glacé et l'image est élégante. Un chef d'oeuvre.
1_ The Hard Boodbye (3.5*) Ce 1er épisode est très orienté Marvel . Il nous narre l'histoire de Marv interprété par Mickey Rourke vraiment impressionnant. C'est un colosse brutal, sympathique (il ne tue que par nécessité). Il tombe sous le charme de la belle Goldie (Jaime King) pourchassée par un mystérieux prédateur... La photographie est magnifique et le jeu d'acteurs excellent. Les effets spéciaux sont réussis; le film est noir et blanc avec insertions de rouges sang pour les lèvres de mesdames et les blessures de leurs opposants.
2_ That yellow bastard (4*) Second épisode orienté thriller noir et fantastique. Hartigan (Bruce Willis) est le flic qui sauve Nancy, une petite fille de 11 ans victime du prédateur revenu : le vilain fils du sénateur : Roark Jr joué par un incroyable Nick Stahl. Roark junior est coriace. Il deviendra un zombie assez abominable... La photographie est tout aussi fantastique et les acteurs irréprochables. Dans ce second épisode s'ajoute du suspense et au N&B s'ajoute le jaune : couleur du zombie.
3ème episode :The big fat Kill (4.5*) Sin City est une zone de non droit pour la police où les filles règnent en maître, aidées par Dwight (génial Clive Owen) justicier se prétendant protecteurs des filles. Jacky, sublime Benicio Del Toro, joue un personnage hallucinant. C'est un truand indépendant : ni flic ni introduit dans la ville ou son incursion vas être très mal perçue.
Le jeu de couleur souligne bien le bleu des jolis yeux de Becky (Alexis Bledel). Un habile jeux d'ombres chinoises masque les scènes les plus trash évitant de choquer plus que nécessaire. Ajoutez des paysages nocturnes ..... et une BOF efficace, tous les ingrédients d'une très brillante réalisation.
Un casting très haut de gamme (Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba, Elijah Wood, Benicio Del Toro, Josh Hartnett), un style visuel unique, de la baston, du sang, des flingues, des belles nanas, des répliques de fou, de sacrés personnages, le tout en images noires et blanches agrémentées de quelques touches de couleur rouge par-ci par-là : tel est le cocktail détonnant de Sin City, la ville du vice. Le trio magique Rodrigez-Miller-Tarantino nous a concocté ce film aux ptits oignons, c'est délicieux et on ne voit pas le temps passer. On en redemande tant ce film a marqué son temps. Mon seul regret : ne pas l'avoir vu au cinéma. Sin City : un film que vous devez impérativement avoir dans votre DVDthèque!
Ce film est l'un des meilleurs films de super-héros que j'ai vue de toute mon existence !! Frank Miller, Quentin Tarantino et Robert Rodriguez à la réalisation, cela ne pouvait donner que du bon et ils l'ont prouvé grâce à cette magnifique super-production qui retient en haleine les spectateurs tout le long.
Alors que cela aurait pu nuire à l'esthétisme du film, le jeux des couleurs qui vient accentuer le film ne fait que renforcer le côté noir et blanc qui est l'esprit même des comics. Grâce à ces couleurs le spectateur ressent plusieurs émotions lors de la projection (Comme notamment le méchant couleur jaune canari qui inspire le dégoût)et s'immerge encore plus dans l'histoire, dans ce monde de vengeance et de violence.
Passons au casting. Un sans faute. Tous les acteurs sont très bon(Surtout Mikey Rourke et Clive Owen) et très fidèles à leurs personnages. L'ambiance graphique propre à Sin City est présente et on ne s'ennuie pas une seconde.
Bon rythme, réalisation impeccable et bande originale explosive (Je pense notamment à Cell de The Servant qui est aussi dans la bande annonce) ce film restera décidément dans les annales !! Un chef d’œuvre !! La suite s'annonce sous les meilleurs hospices :D
Une excellente adaptation de l'œuvre de Franck Miller. Rodriguez et ce dernier (crédité en tant que co-réalisateur) ont choisit de respecter à la lettre l'esthétique de l'oeuvre, notamment en ce qui concerne l'utilisation des couleurs (noir et blanc, sépia, quelques couleurs disséminées ici et là). On suit ici trois histoires (quatre, si l'on compte celle de Josh Hartnett, mais très courte) qui se croisent: celle d'Hartigan, vieux flic bientôt à la retraite qui ne pense qu'à arrêter le fils pédophile d'un sénateur corrompu. Il y a également l'odyssée de Marv contre un psychopathe tueur de prostituées. Et enfin celle de Dwight et d'une bande de prostituées contre un système visant à les rabaisser. On peut s'amuser à les différencier car il faut avouer que d'une histoire à l'autre, le ton peut changer mais l'ensemble reste d'une incroyable facture. Pour ma part, j'ai une petit faible pour l'histoire de Marv, qui voit la renaissance d'un Mickey Rourke grand comme jadis (cf. L'année du Dragon, Angel Heart). L'acteur, grillé suite à une succession de flops et de coups de bistouri, crève littéralement l'écran dans le rôle de cette brute attachante, qui nous réserve pas mal de pépites verbales et de règlements de compte cocasses. L'histoire d'Hartigan est aussi réussie, et servie par un Willis impérial en flic vieillissant. La dernière enfin est de bonne facture mais moins exaltante car le personnage de Dwight manque peut-être de verve comparé à ses collègues. Ce qui n'empêche pas Clive Owen de livrer une excellente prestation. Robert Rodriguez, conscient du potentiel cinématographique du Comics, a fait le choix risqué de le transposer littéralement. Et ça marche. L'univers poisseux, violent et érotique est retransmis à la perfection et on se sent vite immergé. La musique (que Rodriguez co-signe également) fait corps avec cette virée ensanglantée. Tout a été savamment pensé pour rendre justice à l'œuvre principale. Une excellente surprise et également l'une des bombes de 2005
Adaptée du roman de Franck Miller, cette œuvre signée Robert Rodriguez, mélange de comics et de prises de vue réelles, possède un scénario sombre, violent et efficace, graphiquement superbe et interprété par un excellent casting. Une réussite !
Véritable claque visuelle, Sin City nous plonge dans les sombres ruelles de la ville du vice et du péché. Ville ou l'on suit principalement les aventures de trois personnages atypiques: John Hartigan, un des seul policiers non corrompu de Basin City tentant pendant plusieurs années de sauver Nancy Callahan d'un viol ( ceci peu paraître étrange mais il faut voir le film pour comprendre ) ; Marv un colosse tout juste sorti de prison cherchant à venger la mort de sa bien aimée ; Dwight, un homme à femme au passé sombre aidant les prostituées de la vielle ville à défendre leurs quartiers. En ce qui concerne le casting cinq étoiles celui-ci réuni des stars à n'en plus finir tel que Bruce Willis, Mickey Rourke, Clive Owen, Benicio del Toro, Michael Madsen, Elijah Wood... Les femmes sont aussi à l'honneur et Sin City regorge de belles actrices tel que Jessica Alba, Rosario Dawson, Brittany Murphy, Jaime King, Carla Gugino et d'autres encore... Le scénario quand à lui est extrêmement fidèle aux comics ( tant dans la violence que dans les dialogues ), mais quelques changement ont étés faits par rapport aux bande dessinée de Franck Miller comme le style esthétique abordé dans le film. La narration quand à elle, omniprésente, rappelle encore plus les comics de Miller. Superbement écris, interprété, et mis en scène Sin City est une perle comme une on aimerait voir plus souvent. L’apparition derrière la caméra de Quentin Tarantino est elle aussi une excellente surprise. Pour son ambiance et son esthétique, Sin City est déjà culte pour beaucoup. Et ça se comprend ! «A Sin City si tu prend la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches.» - Marv
Ce film que j'ai vu de nombreuse fois me laisse à chaque fois l'impression qu'il y a du bon et du mauvais et du coup comme pour Tueurs Nés j'arrive pas trop à me décider. Mais bon, une très bonne distribution, citons par exemple Bruce Willis, Benicio Del Toro, Clive Owen, ou encore Rourke. D'excellents dialogue, ils y en a qui reste épiques. Généralement c'est Marv qui les sorts tous. Une bonne dose de sadisme, mais qu'on ne prend presque pas au sérieux, à cause de la manière dont le film est schématiser. Et puis même, lors de la scène de l'exécution sur la chaise électrique, il y a toujours une sorte d'humour noire qui finalement nous libère d'une angoisse dû à un environnement particulièrement malsain et terrifiant. Chaque personnage a toujours une personnalité, un caractère bien distinctif " Moi je fais dans le sonore et dégueulasse. C'est mon style " - Marv. Pour résumer, Sin City reste un film innovant, qui se démarque des autres film d'actions par un arsenal d'ingéniosité. et par une ambition débordante, une volonté de marquer les esprits.
Sin City est un excellent film. Robert Rodriguez réalise un véritable OVNI. Le casting est bluffant. Bruce Willis, Cliwe Owen, Mickey Rourke et Benicio Del Toro sont excellents. Jessica Alba est plus sexy que jamais. Elijah Wood est carrément flippant. Le film se permet même d'avoir en seconds rôles des stars du cinéma (Rosario Dawson, Brittany Murphy, Rutger Hauer, Michael Madsen, Michael Clarke Duncan et Josh Hartnett limite faisant de la figuration). Le graphisme (en noir et blanc avec quelques touches de couleur) reprenant celui des comics donne un vrai style au film. C'est le point fort du film, on a vraiment l'impression de lire un comics (l’œuvre originale se prête particulièrement à une adaptation cinématographique). Le scénario, ou plutôt l’œuvre source de Frank Miller est géniale. L'histoire est violente, sanglante, dérangeante (attention à ne pas faire visionner ce film à un trop jeune public). Une vraie réussite graphique.
Le comic book de Frank Miller a trouvé son écrin grâce à Robert Rodriguez qui a su capter avec brio l'univers visuel de l'auteur et donner vie à son monde ténébreux tout de bruit, de fureur et d'érotisme. Dans Sin City, la ville gangrenée par le vice et le mal, le spectateur déambule entre gangsters stupides, belles pépées pas avares de leurs charmes, serial-killers déjantés et flic ripoux... seul John Hartigan (alias Bruce Willis) incarne le dernier flic intègre de cette cité glauque et sombre. On peut dire que le film est mieux qu'une simple adaptation de la BD de Miller, c'est une véritable transcription littérale à l'écran, le film devenant sous nos yeux la BD, car le parti-pris d'adopter une esthétique BD est constamment présent, grâce à une photographie de superbe noir & blanc rehaussée de quelques couleurs (jaune, rouge sang, les couleurs des yeux) pour souligner des actions ou des personnages. C'est donc une oeuvre unique, très originale, une réussite graphique peu vue à l'écran, utilisant l'outil numérique de manière atypique, avec une narration en voix-off à l'ancienne comme dans les vieux polars noirs, parfois très drôle dans certains dialogues bien écrits (surtout ceux de Marv), un humour bien noir, et surtout un casting très alléchant dont on retient un formidable Mickey Rourke dans le rôle de Marv, brute au coeur tendre qui se ramasse des torgnoles carabinées sans broncher, également Jessica Alba très craquante, Rosario Dawson dans le rôle de Gail, ultra sexy dans sa tenue d'amazone en cuir et bas résille (ma préférée) qui commande un bataillon de bombes atomiques, dont la petite Miho (surprenante Devon Aoki avec ses armes asiatiques redoutables) ; on trouve aussi Carla Gugino également très sexy, et l'excellent Tommy Flanagan dans un rôle de petite frappe minable... Bref, ce film se savoure du début à la fin, avec 3 histoires qui s'intercalent habilement ; à la limite, la partie scénario n'a guère d'importance tant l'aspect visuel de cet univers décadent et violent est époustouflant.
Doté d'un casting XXL à en faire pâlir les plus gros blockbusters hollywoodiens, Sin City reste entièrement fidèle au roman graphique de Frank Miller. Une ambiance digne des meilleurs polars noirs. Il y a des filles, des flingues, des histoires à faire froid dans le dos. Les répliques cinglantes signées de la main du maître Tarantino sont énormes. Le film mélange parfaitement le noir et le blanc, avec des apparitions de rouge et de jaune. Un film brutal, glauque à souhait, d'une humour noire géniale, à l'atmosphère unique. On en redemande une fois que c'est terminé !!!
S'il n'y a qu'une chose à retenir de ce film, c'est bien son casting. Les gueules y sont alignées comme autant de monstres dans Freaks, et les amateurs de gros durs vont en avoir pour leur argent. La très bonne nouvelle dans tout ça, c'est le grand retour confirmé de Mickey Rourke. On sent à quel point cette gueule cassée du cinéma a mis à profit sa propre expérience dans le personnage de Marv. Le résultat est saisissant. Bruce Willis lui combine ses personnages de Butch dans Pulp Fiction et bien sûr de John McClane, tout à fait convaincant. Seul Clive Owen galère un peu avec un rôle casse gueule dont il ne pouvait pas tirer grand chose. Parmi les rôles surprenants, on relèvera ceux d'Elijah Wood en cannibale surnaturel et Rutger Hauer en cardinal illuminé. Grosse performance également de Benicio Del Toro, enfin ça on a l'habitude. Alors pourquoi on ressort de la projection aussi déçu ? Parce qu'en nous servant ce condensé de deux heures de scènes gores à souhait et de dialogues bien gras, Robert Rodriguez et Frank Miller concèdent par là même le réel manque de profondeur de leur récit. Plus que des personnages, ce ne sont que des gouffres inhumains, véritables réceptacles de toute les peines et les douleurs d'une ville se rongeant elle-même. On arrive pas à prendre fait et cause de ces pseudo héros, et leur mort au final ne procure aucun effet notable, chose contraire à tout bon film noir qui se respecte. Condamnés d'avance, on leur fournit un but plus ou moins crédible avant de les envoyer au casse pipe en ayant pour unique consigne de défourailler un maximum en balançant le maximum d'insultes à leurs victimes. Au final, une adaptation plutôt fidèle de l'univers de Frank Miller, très proche de celui de Tarantino. Les points forts : C'est beau, ça saigne, ça se bastonne, ça se mutile, ça baise... Mickey Rourke is back ! Le point faible : Une adaptation prétexte pour un déluge de violence pas toujours très justifié.