"Une Grande Année" n'est pas un très bon film mais ce n'est pas non plus la daube annoncée par toutes les critiques venant de la presse française. Cependant, ce film n'est pas vraiment un bon cru du grand réalisateur Ridley Scott! Il nous a habitué quand même à beaucoup mieux. Ainsi "Une Grande Année" est une comédie romantique gentillette, fraiche mais possédant énormément de défauts. Certaines scènes ne trouvent pas leur place dans ce film. D'autres, censées faire rire le spectateur, sont complètement ratées (la scène de la piscine!). De plus, le film est vraiment bourré de clichés impardonables: dans ce film, nous, les Français, sommes sales, beaufs, attardés. Nos voitures sont limitées aux Catrel, ou aux Smart, voire même pas de voitures, et seulement des vélos. Pour un amoureux de la France comme Ridley Scott, c'est impardonnable de nous rabaisser à ce point. Dans ce film, les acteurs permettent de remonter la barre. Même si Russel Crowe est quelque peu mal à l'aise dans le registre comique, il s'en sort pas trop mal. Albert Finney est excellent comme d'habitude. Marion Cotillard est très mignonne et dans les acteurs français, celui qui s'en sort le mieux est Didier Bourdon, très attendrissant. Même s'il y a beaucoup de défauts, il ne faut pas oublier qu'on ne s'ennuie pas dans ce film et qu'on passe en général un très bon moment. En bref, "Une Grande Année" est un film sympathique, mais un cru mineur de la part de Ridley Scott.
Mon dieu mais qu'est ce que c'est que ce film ? Moi je n'ai jamais vu un personnage aussi infect et antipathique que celui qu'incarne Russell Crowe ! Il m'a tapé sur le système au bout de 5 minutes et franchement cela a été un calvaire de la suivre jusqu'au bout. Il surjoue, les dialogues sont nullissimes, aucune situation n'est crédible et vraiment c'est un grand n'importe quoi ! Je met 1 et non 0,5 juste pour les magnifiques paysages du sid de la France ! Autrement cela aurait été zéro pointé ! Une honte...
Une bonne petite comédie romantique pour bien commençé l'année, pourquoi pas ? Alors quand en plus c'est le grand Ridley Scott qui s'y colle, alors je signe tout de suite, rare sont ces films à jeter... Et il s'en sort plutôt bien. Oui, il y a quelques clichés, la 4L, la petite française en vélo avec sa petite robe volant au vent (Oh la magnifique Marion Cotillard "love"...), mais justement, je trouve que cela fait marcher le charme. Pourquoi le film devrait être réaliste au point de ressembler à un documentaire. Au contraire, cela prend ainsi la forme d'une fable provençale avec sa princesse, son royaume... et la culture du bon vin sur fond d'histoire d'amour avec son lot de belles images. Bref, film très rafraichissant avec des acteurs sympathiques et une amusante réalisation... à la saveur douce et au resultat -le mot est lâché- mignon.
Ridley Scott nous livre là un film dont la mise en scène est remarquable. La scène finale entre Russel Crowe et Marion Cotillard est l'une des meilleures dont j'ai pu profiter, magnifiquement interprétée.
Bon c'est clair, la vision de la France de nos voisins anglo-saxons reste vraiment stupéfiante et le cumul de clichés est hallucinant mais je trouve que les critiques ont été très sévères car la comédie même convenue reste plutôt agréable à suivre et le moment est sympathique.
Une grande année, c'est un petit film sympathique et sans prétentions. Les acteurs sont très bon. Le scénario est très très léger, c'est peut être ce qui donne un gout de facilité au film. La réalisation n'est pas révolutionnaire, mais elle reste correcte. S'il y a vraiment quelque chose à retenir de ce film, c'est ses merveilleux paysages et décors de campagne. Le grand nombre de flashback que contient le film provoque un soupçon de nostalgie. Et enfin, les personnages sont attachants. Un film à voir par jours de pluie.
En réalisant "Une grande année" , Ridley Scott confirme qu'il est un réalisateur éclectique. En effet , bien qu'il n'a pas eu de la réussite dans tous les genres , certains de ses films sont resté des incontournables , à savoir "Alien le 8ème passager" dans la science-fiction , "Gladiator" qui a ressucité le péplum et surtout le génialissime road-movie "Thelma et Louise". Ici , il retrouve Russell Crowe , pour une comédie romantique se passant entre Londres et le Lubéron dans lequel un irréductible trader londonnier retrouve des valeurs simples et humaines qu'il avait oublié dans le vignoble de son oncle maintenant décédé.Ce retour aux sources ne se fait pas sans quelques désarrois , à savoir la qualité défectueuse du vin produit. Sans aucune prétention , mais juste avec simplicité , Scott s'en tire très bien et nous livre une comédie douce et pas niaise , interprété avec justesse , dont on ressort assez ravi. Ce n'est pas son meilleur film , mais devant tant de sincérité et de simplicité , on aurait peine à dénigrer ce film qui possède un charme indéniable que l'on ne sait expliquer. Ca doit se déguster comme un bon vin , à apprécier et à faire partager aux autres , rien que pour faire plaisir , c'est sans doute ce que Scott a voulu , faire plaisir à lui , à ses acteurs et au public , chose réussie.
Les critiques sont ils une meute de chiens de Pavlov ? France vue par un américain = obligatoirement clichés = obligatoirement mauvais film ? Peut être que ce sont ces parisianistes qui ne connaissent rien à la région ? moi j'ai trouvé ça très juste et très bien vu, très bon et j'en suis originiraire...
"Une grande année" offre surtout au magnifique Ridley Scott l'année de sa première oeuvre sans âme... rien que du déjà vu, rien d'étonnant... que de platitude, quelle déception !
Il y a beaucoup à dire sur ce film. La première qui simpose cest que lon a beaucoup de mal à accepter quil soit réalisé par Ridley Scott. On y trouve rien de ce qui démontrait au travers duvres comme « Alien », « Thelma et Louise » ou « Les duellistes » une véritable capacité dauteur et de réalisateur prompte à enchanter le public. Passons.
On doit reprocher aussi que Russel Crowe accuse une décennie de trop pour son rôle de trentenaire. Il a beau afficher une futilité et un détachement certain, il ne ressemble à rien dautre quà un quadra has been et savère peu crédible en golden boy aux griffes acérées.
On peut également sagacer de cette image bébête de la France peuplée de beaufs ou de snobs, qui veut que lon roule en Smart pour le in ou en 4L pour le out, que lon picole à tout va
Enfin, on est en droit de sénerver dans le manichéisme du propos : à mort le pouvoir de largent, vive les vrais valeurs dont celle du terroir, de lamour
A contrario, on peut occulter tout cela, et se laisser coupablement prendre par lattrait de cette comédie simpliste qui na dautre prétention que de nous faire passer un moment agréable, sans forcément marquer les esprits.
Entre « La Siroque » et « Coin perdu » les deux crus produits par le Domaine dans le film, Ridley Scott a retenu la piquette. Mise en bouche facile, saveur aux tanins éventés, bouquet sans consistance.
Une déception.. peut être parce que les clichés ultra utilisés et exagérés dans ce film ne passent pas très bien ? Au delà de ça, c'est aussi assez plat.. dommage car les acteurs sont très bons !
Porté par une mise en scène dynamique, de jolies décors, une musique entrainante et des personnages plein d'humanité, tous les stéréotypes s'édulcorent au profit d'une agréable comédie sentimentale. Une bonne surprise en somme, tant j'attendais peu de ce film descendu par la critique, malgré la présence à mes yeux de Didier Bourdon et de l'irrégulier mais talentueux réalisateur qu'est Ridley Scott. A découvrir, tant ce film apporte une véritable légèreté qui surpasse les quelques lieux communs (trader cupide, coup de foudre et jolies provençales) qui l'utilise.
Heureusement pour nous et pour lui, Ridley Scott sait faire autre chose. Sans doute aime-t-il la Provence, la France en général et était-il admiratif du roman dont est tiré le film, mais il saute aux yeux que Ridley Scott est bien meilleur en matère de Science-Fiction ou de Peplum que de comédie romantique. "Une Grande année" reste un film sans saveur qui s'amuse à empiler les clichés sans amuser le spectateur. On aura bien sur droit à l'hymne hédoniste moralisateur qui oppose la douceur de vie de la Provence au monde capitaliste de la City Londonienne. Seule satisfaction dans ce film promotionnel pour Brittaniques en quête de résidence secondaire, la présence de Didier Bourdon en paysan bourru anglophone, à l'accent bien de chez nous.