J'ai vu le film hier soir pour la première fois. J'étais sceptique lorsque j'ai glissé le dvd dans le lecteur. J'ai, pour tout vous dire, longtemps reculé pour ne pas dire refusé de voir le film. J'avais déjà énormément d'apriori sur le film. Le casting n'était pas très sexy. Le réalisateur n'avait jamais vraiment excellé. Le tout mis au service de l'adaptation d'une série française culte, c'est le seul élément positif qui m'a incité à poser la galette dans le tiroir. J'ai donc regardé. Le verdict est sans appel. Confus, sans idée de mise en scène (si ce n'est créer la confusion pour mieux masquer le manque d'idées de mise en scène), sans idée de jeu. Tous les acteurs mal dirigés n'ont pas une très grande variété d'expressions. Pour planter un personnage, chaque acteur se cantonne du minimum pour rester peut-être crédible. Olivier Gourmet (pas si fin) prend l'accent marseillais, Clovis Cornillac tire la tronche, Edouard Baer joue edouard baer toujours avec des majuscules. Le scénario n'a rien à envier aux série télé bien de chez nous. Très pauvre et pas assez pédagogique. Est-ce que les jeunes spectateurs connaissent la bande à Bonnot pour pouvoir se permettre de ne pas avoir à mieux incarner le personnage. Trop de musique pour masquer les défauts de la structure. Et ainsi de suite. Rien de très palpitant pour un film sur la brigade des tigres. On cherche encore les tigres .... mais on ne les trouvera pas en France. Ils sont trop nourris et vivent dans une cage dorée.
Outre la beauté des images, j'ai trouvé ce film confus, voire brouillon au niveau du scénario. Au bout de 20 minutes, je me suis littéralement ennuyée, il me tardait que ça finisse. J'aurai été seule, je n'aurai même pas regardé la fin. Les acteurs ne sont vraiment pas extraordinaires, Cornillac m'a déçu.
Belle surprise que cette adaptation de la célèbre série, à la fois film d'action enlevé et polar situé dans un contexte historique et politique qui est plutôt passionnant. En plus casting haut de gamme (Baer et Gourmet sont truculents à souhait), oeuvre qui vaut le coup d'oeil.
J'hésite entre ces 2 belles critiques presses : "Le cinéma populaire de qualité à mis un tigre dans son moteur" et "Dommage, le tigre n'était pas dans le moteur" .. franchement, ils sont trop forts !! enfin, c moyen d'où ma note .. en fait, on n'est pas convaincu, le jeu d'acteurs n'est pas terrible, et le scénario fonctionne par ac-coups, reste le mince sujet historique revisité ou l'on balance quelques noms célèbres.. enfin on se laisse guider, et décevoir sur la fin.. Pour revenir aux origines avec la série, elle a beau datée, elle était mieux jouée, mieux transposée, plus intéressante et intrigante .. avec en plus des acteurs attachants .. Bref, adaptation bâclée / loupée ..
La fin de la bande à Bonnot débouche sur un scandale de détournement d’emprunts russes. Au début, Cornuau reprend les héros, l’ambiance et même la musique du feuilleton télévisé des années soixante-dix. La comparaison s’impose donc. Côté acteurs, ni Faivre (Gérard Jugnot), ni Valentin (Clovis Cornillac), ni Terrasson (Olivier Gourmet), ni Pujols (Edouard Baer), ni d’ailleurs Jacques Gamblin, en Bonnot idéalise et tourmenté, ne déméritent. On suit donc les péripéties de la bande et la rivalité entre la brigade et la préfecture avec grand plaisir. Mais très vite apparaissent un prince russe, sa femme, un financier véreux, et l’intrigue devient politico financière, rompant avec l’unité d’action de façon déroutante. De plus, malgré un rythme soutenu et un méchant à l’œil torve savoureux (Piotr : Thierry Frémont), cette seconde et principale partie n’emporte pas la conviction. D’abord les acteurs du couple russe ne sont pas crédibles et jouent médiocrement. Puis l’intrigue, invraisemblable en elle-même, l’est d’autant plus lorsqu’on connait l’histoire de l’époque. On suit néanmoins l’action avec un certain intérêt, car le suspens est présent, mais le cœur n’y est pas, et l’on regrette le feuilleton, certes didactique, mais d’un charme !...
Après avoir entendu beaucoup de bien de ce film je m'attendais à passer une bonne soirée devant mon téléviseur. Ce fut bien mais sans plus. L'intrigue n'est pas très originale et Edouard Baer n'est pas aussi frais que d'habitude... Dommage!
Certainement l'adaptation d'une série télé au ciné la moins ratée, faut dire qu'aprés Vidocq et Belphegor ce n'est pas un exploit en soi. Les personnages sont moins lisses et moins à cheval sur la loi que ceux de la série, ce qui peut faire hurler les fans de celle-ci. Le film se laisse regarder mais n'évite pas les longueurs et les raccoucis et le scénario reste chiche en rebondissements,c'est parfois prévisible. Honorable et regardable mais pas inoubliable.
Ces "Brigades du tigre" sont une très belle surprise : un polar sombre pendant la période de la Belle Epoque, pourtant pas ma tasse de thé, surtout lorsqu'on voit les adaptations de séries françaises (cf Vidocq). Cornuau dépoussière la série culte des années 70 avec une forte dose d'énergie et d'action, mêlée à un contexte de crise assez fidèle à nos livres d'histoire, ce qui rend le tout assez réel. Malgré tout, le film met du temps à démarrer et à réellement captiver le téléspectateur avec une intrigue paresseuse à apparaitre et de nombreuses invraisemblances. Ce film nous est livré par un casting tonitruant où Cornillac, Baer, Gourmet, brillants d'élégance, sont chacun de leur côté, à faire leurs trucs tranquillement. Mais celle qui se taille définitivement la part du lion, c'est Diane Kruger, énigmatique et qui confirme qu'elle est une grande actrice avec un rôle de femme forte qui lui sied à merveille.
On est en 1912, après que Clemenceau, « le Tigre », a décidé d'équiper quelques escouades policières d'élite de véhicules motorisés. C'est le nec plus ultra de la flicaille des années 1910, à l'image du commissaire que joue Clovis Cornillac, agile au pistolet, à la savate, et pas ramolli du ciboulot. Poursuivre Jules Bonnot, ennemi public n° 1 (un Mesrine apache), le met sur la piste d'anarchistes anti-tsaristes.
Peu importe que tout cela frise l'invraisemblable. Ou tant mieux. Le premier mérite de ce scénario à tiroirs est de retrouver des vertus feuilletonesques : l'abondance de péripéties ménage de vraies surprises et autorise une grande liberté de ton. A l'intense noirceur du personnage de Bonnot, qui finit dans un bain de sang, succède ainsi le baroque plus pittoresque de la seconde partie, avec soirée de gala, opéra russe et bombinette anar.