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Djulius33
3 critiques
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5,0
Publiée le 6 décembre 2024
vu au Videodrome : scotchée déambulation dans une ville peuplée de gens complotistes, des personnages bien barjos une ambiance rock qui rappelle Pavement ou le Beck des débuts moi ce film m'a passionnée du début à la fin, c'est le contraire d'un téléfilm, un vrai objet artistique, unique, poétique, un peu fou, génial !
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18 103 critiques
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2,0
Publiée le 21 février 2021
L'idée est intéressante suivre un groupe de fainéants qui interagissent les uns avec les autres puis coupent la parole à un nouveau groupe lorsque de nouveaux passants apparaissent à l'écran. Slacker aurait bien mieux fonctionné comme un court-métrage. Il n'y a rien de nouveau à gagner à voir 40 interactions au lieu des quelques premières du début. Le deuxième problème est que les personnages ne sont pas intéressants. Chacun d'entre eux est simplement ennuyeux. Ils parlent longuement de conspirations et font beaucoup de déclarations idiotes (jeunes et vieux) mais n'offrent jamais de nouvelles perspectives. Comme tous les personnages et ils sont nombreux sont des fainéants d'une variété ou d'une autre on a l'impression que toute la ville n'est remplie que de farfelus...
Suivant le programme énoncé par le premier personnage à apparaître dans le film, 'Slacker' est un film à sketches où chaque séquence en entraîne une autre pour finir par brosser le portrait d'une certaine jeunesse - indolente, excentrique et paumée - à Austin, Texas. C'est léger, inventif dans la réalisation, et souvent très bien écrit : il y a notamment des passages qu'on a envie de retenir sur l'anarchie, l'art de la destruction, et des théories du complot assez savoureuses. Le procédé s'essouffle toutefois un peu, et le film lui-même souffre de trop chercher à faire document d'époque, témoignage générationnel, au point de ne plus essayer de faire véritablement du cinéma. Ce qu'on retient, tout de même, c'est que vu de 2020, la rhétorique volontiers nihiliste et pleine de haine de soi de la génération X semble presque sympathique, innocente.
Les déambulations d'une bande de slackers/glandeurs à Austin Texas dans les années 90. Un film devenu culte aux U.S sur la génération X insouciante, où ça tchatche beaucoup mais où on s'ennuie tout autant, malgré quelques moments jubilatoires.
Un film attachant par son caractère expérimental et qui présente l’actualité, souvent désuète mis bout à bout de jeunes gens qui poursuivent on ne sait quoi, et qui ont la vie devant eux ou pas. Mis à part cela...
Dieu que ça a vieilli, tout a vieilli, les thématiques, la réalisation. Très vite on est indifférent à cette bande de barjos et leurs discours. Même en tant que témoignage des débuts de Lintlaker ça n'est pas emballant.
Certains trouvent ce film original et drôle, mais je le trouve ennuyeux, et surtout ce n'est pas du cinéma. C'est juste un reportage sur ses copains de quartier. La difficulté dans le cinéma c'est faire naître l'émotion, approfondir la psychologie des personnages, raconter une bonne histoire. Il n'y a ni histoire, ni personnage ni émotion. Ca n'a pas plus de valeur qu'un film de vacances. DE plus, l'image est très moche. Il utilise un procédé articficiel pour prétendre innover, alors que c'est juste un truc un peu prétentieux et finalement vide. Par contre, en 30 ans rien n'a changé. Tu pourrais faire ce film aujourd'hui, il serais identique, sauf que tu verrais des mecs télephonés avec un smartphone. C'est dingue, personne ne dit que l'histoire s'est arrété. On a la même vie et on vit dans le même décor qu'il y a cinquante ans.
Pour ses débuts, Richard Linklater fait fort avec "Slacker". Un film indépendant, underground et carrément original. On est absorbé par les différentes séquences. On rigole et surtout on passe un bon moment. Mr Linklater a du talent et nous le prouve ici en nous proposant des scènes parfaitement maîtrisées et novatrices. Une curiosité.
Pour son premier long-métrage Richard Linklater n'avait pas choisi la facilité. Drôle et étrange de film qu'est Slacker. Je n'ai jamais vu quelque chose de ce genre et c'est tant mieux. N'exagérons pas, ne parlons pas d'expérience cinématographique, mais de film tout de même assez étonnant et original. C'est un film qui aurait peut-être gagné à être plus concis dans sa forme pour que l'effet soit plus percutant. Je ne sais pas trop quoi en dire au final, j'ai trouvé ça plutôt sympa à regarder même si les enjeux sont limités, mais ces chassés-croisés intempestifs permettent de proposer une galerie de personnages intriguant, que l'on rejoint, que l'on quitte, mais qui participent à l'élaboration d'un film qui détonne. Intéressant.
Pour son premier film, Richard Linklater nous montre une série de personnages atypiques qui se croisent dans son Texas natal. Un personnage nous conduit à un autre et ainsi de suite... En tant que débutant, Linklater se débrouille très bien et même si le film est avant tout axé sur les dialogues il possède quelques mouvements de caméra interessent. Linklater est un observateur et ça se voit. Les personnages exposent leur point de vue sur tout et rien et donne ainsi au spectateur une reflexion sur de nombreux thèmes passionant. Extremement drôle, réaliste et personnel, "Slacker" est une première oeuvre passionante qui nous révèle un auteur qui propose ici déja les bases de son travail qu'il développera par la suite. Deux ans plus tard il signera son deuxième film et sans doute son premier véritable chef d'oeuvre avec le plus abouti"Dazed and confused".