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justineg
59 abonnés
906 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
J'ai trouvé ce film vraiment bien. L'actrice principale est une vraie bonne surprise, elle joue magnifiquement Maria. On la suit à travers son périple pour arriver aux Etats-Unis en transportant de la drogue dans son estomac. Le film se suit sans ennui et passe trop vite !! A voir !
C'est l'histoire d'une jeune colombienne voulant échapper aux problèmes que sa situation lui impose, une jeune femme qui rêve finalement de liberté, de changement, d'avoir la possibilité d'être aux commandes de sa vie. Cette première réalisation de Joshua Marston est clairement une réussite tellement son film sonne juste et ses acteurs sont crédibles, grâce au soucis primordial du détail et du réalisme le réalisateur réussit un film social et humaniste. Le film nous montre bien la perversité du système et le non-manichéisme du trafic de drogue, en effet le trafic de drogue comme nombre de trafic ou de commerces illégaux sont si puissants et prolifiques car ils concernent beaucoup de gens qui sont des laissés pour compte des richesses produites, il est clair que Maria a très peu de chances de vivre mieux dans la légalité; ainsi le film traite en toile de fond des inégalités croissantes entre pays, riches et pauvres. Au centre de cette histoire se trouve la magnifique et talentueuse Catalina Sandino Moreno qui est d'une justesse parfaite dans son rôle, décidée a vivre autrement et a changer de vie ( selon moi ), on voit bien que son copain est un looser, que sa famille et elle s'entendent moyennement et que sa vie l'ennuit a mourir, elle a véritablement le désir de vivre autre chose et elle choisira la seule possibilité qui s'offre a elle pour tenter d'y parvenir..On va donc suivre son périple de la Colombie aux USA en sentant toujours cette peur qui l'habite d'être démasquée.
Film très intéressant sur un phénomène en pleine expansion et qui s'apparente à une nouvelle forme d'esclavage mais en plus pervers. On va suivre à la trace Maria, colombienne perdue dans sa famille et qui se retrouve au chômage avec un bébé en attente. Fort caractère mais qui va sombrer dans une combine dangereuse. Là, le film va enfiler les scènes qui retourne l'estomac et qui laisse un peu K.O. Puis c'est le stress de la douane et puis après, le scénario se perd un peu en voulant enfoncer un peu ses personnages pour les faire ensuite sortir de manière un peu facile. Les interprètes sont bien sûr excellents et la mise en scène se veut le plus documentariste possible. Avec son esthétique un peu froide, le film manque parfois d'émotion et rebutera sans doute plusieurs spectateurs. Mais beaucoup de réalisme et quelques scènes de haute volée. D'autres critiques sur
Un film émaillé de trop de longueurs...et c'est dommage car le sujet est intéressant et l'actrice principale est très douée. C'est bien traité mais on s'ennuie ferme beaucoup trop. Traiter ce genre de sujet peut se faire de manière plus divertissante, ici ce n'est pas le cas.
Catalina Sandino Moreno, qui tourna depuis dans « Paris je taime » (Ana dans « Loin du 16ème ») et dans « Fast food nation » (Sylvia) fut choisie par Joshua Marston après un long casting pour incarner le rôle de Maria, et nominée pour lOscar de la meilleure actrice. « Maria pleine de grâce » obtint de multiples récompenses en 2004 : Festivals de Deauville, Berlin, Sundance. Le titre et laffiche, dabord : jouant avec limage de la Vierge Marie, ils ont pu choquer. Je ny vois pas un sacrilège car ils donnent au destin individuel de la jeune fille une portée universelle. Ces femmes colombiennes sont bien des victimes dignes de compassion, prises au pièges, devenues « mules » en avalant des capsules de drogue. Douceur et douleur mêlées, sur cette affiche symbolique : commençant dans une plantation de fleurs avec les images dun travail ingrat, le film se poursuit par une aventure à laquelle nous avons du mal à croire au début, mais qui repose sur des faits réels. Maria essaie de sortir de sa condition et se trouve prise dans un engrenage implacable. Tout en ayant des aspects documentaires (glaçants, terrifiants, mais quil faut connaître avant de porter un jugement, c'est pourquoi toute cette préparation est longuement montrée) le film nous saisit littéralement et ne nous lâche plus grâce à son scénario excellent, entre angoisse et espoir, cynisme et entraide. Lactrice est lumineuse, dun naturel extraordinaire. Je nai trouvé aucune longueur à lhistoire, dont la scène la plus prenante, qui nous fait presque mal physiquement, se passe à 10000 mètres daltitude. Tout ce qui suit est du domaine du possible. Le réal ne se place pas du point de vue moral mais relate des faits bruts, nous laissant le soin de conclure. Depuis ce film, on ne peut plus lire sans révolte et colère les "faits divers" qui nous relatent la mort "accidentelle" d'un de ces passeurs de la misère sacrifiés sur l'autel du profit criminel.
"Maria, pleine de grâce" fait partie de ces films qui ne vous laissent pas indifférent. Au contraire, il s'agit d'une oeuvre puissante, un véritable coup de poing au coeur à la construction édifiante. Tout part d'une base presque documentaire, nous renseignant sur les révoltantes méthodes employées par les trafiquants de drogue Colombiens afin de faire parvenir leurs cargaisons aux Etats-Unis. Ils utilisent des jeunes femmes à la situation sociale instable comme des objets de marchandise et se fichent bien sûr complètement de leur sort. Seulement, on n'est pas dans l'investigation type "Zone Interdite" mais bel et bien dans une oeuvre cinématographique moderne, pleine d'énergie, maîtrisant parfaitement son sujet d'un bout à l'autre. Au milieu de cette faune inhumaine surgit Maria, adolescente enceinte au caractère bien trempé mais trop faible pour résister à de telles pressions. Et le réalisateur s'est attaché à peindre le portrait de cet esprit touchant en allant au plus profond de ses sentiments. Construisant son récit en trois actes distincts, il ne lâche jamais de vue son personnage principal déboussolé par un tel voyage marqué par des conditions sanitaires déplorables. La caméra ne vit que pour cette jeune actrice inconnue, belle à en pleurer. Elle transforme littéralement le cadre, l'envoûte de son charme incroyable. Son extraordinaire performance revitalise une oeuvre au scénario implacable, à la dramaturgie irréprochable. Bien sûr, d'aucuns reprocheront un manque de style à la mise en scène. Croyez-vous ? Pour ma part, je trouve superbe ce regard attendri et mâture restant toutefois à fleur de peau et résolument émouvant. Si la caméra sait se faire discrète, c'est surtout parce qu'elle fait ressortir cette personne dont nous nous attachons profondément, au destin unique et indescriptible par les mots, surgissant justement à l'écran. "Maria, pleine de grâce" n'est pas un film comme les autres : son étonnant traitement suscite bien des émotions.
C'est un film poignant qui explore l'univers de ces pauvres gens que l'on exploite pour une poignée de billets à devenir des mules et dont la mort est suceptible d'arriver à tout moment par l'éclatement de l'un de ces sachets. Vérité cruelle mais réelle porté par une actrice épatante, histoire extraordinaire et tragique issue d'une grande recherche de la part de son auteur, c'est un film qui fait mal et qui fait réfléchir à la détresse qui pousse ainsi ces gens à accepter l'impensable.
Ken Loach semble faire des émules aux States. Le film de Marston montre l'exploitation de la misère par les marchands de drogue en s'appliquant à suivre le destin d'une jeune femme dont le destin est déjà tracé. Son approche documentaire rend la première partie du film vraiment plaisante et on s'attend à un film fort. Si l'émotion nous prend à plusieurs reprises, on est quand même loin de nos espérances. La faute à un cinéaste qui, par pudeur ou par peur de tomber dans le mélo, reste toujours à distance par rapport à son sujet. Cette apparente neutralité est à la fois le point fort et le point faible de son film : le point fort car on ne peut pas lui reprocher de brosser le spectateur dans le sens du poil, mais aussi le point faible, car, finalement, on n'apprend rien de vraiment nouveau et on n'a pas été si ému que cela. Cela reste un bon film, bien renseigné et plutôt maîtrisé. On attend donc le prochain.
L'actrice Catalina Moreno est exceptionnel, le film moin,beaucoup moin,c'est certes un sujet dur , violent mais le traitement reste très, trop peut être politiquement correct,certes le film évite le sordide et le sensationnalisme à outrance mais pêche aussi par manque de rythme,et certains raccourcis sont presque gênants.Un film pudique en demi teinte que réhausse son interprète principale d'une grâce et d'une beauté inouie.
En réalisant ce "Maria pleine de grâce", Joshua Marston prend le parti pris de filmer son oeuvre à la manière d'un documentaire. Un choix pleinement assumé... et réussi ! Sa caméra colle aux personnages, vole leurs images comme pour mieux les rétrocéder aux spectateurs. L'effet est immédiat. Le spectateur se trouve aussitôt plongé au coeur de cette ignoble machinerie humaine qui exploite l'innocence pour servir ses intérêts. La déshumanisation de la caméra permet au réalisateur de décrire cette société au scalpel. Dans cette perspective, la scène de la découpe du cadavre prend encore plus de force. Enfin, Joshua Marston bénéficie de l'interprétation sans faille et très émouvante de Catalina Sandino Moreno, qui brosse le portrait d'une jeune fille de son temps poussée à tous les sacrifices pour s'extraire de sa condition. Un film fort en émotions.
Ce film colombien traite du problème des mules.Le film est passionnant,grace au suspense,mais il aurait gagné à approfondir un peu plus son personnage principal.
Vu au cinéma à sa sortie ; j’avais été ébloui, bousculé et ému par ce joli film colombien que j’ai revu la semaine dernière. Au-delà de mon piètre avis de cinéphile amateur, ce film a reçu de nombreux prix sur différents festivals dont les plus prestigieux : Sundance (Prix du public), Berlin (Meilleure actrice et Meilleur 1er film), Deauville (Grand prix du jury, Prix de la critique, Prix du public). Avec un réalisme proche du documentaire, le réalisateur nous entraîne dans cette histoire de faits divers de jeunes filles (les mules) qui passent de la drogue entre la Colombie et les USA. Un superbe portrait de femme porté par la fulgurante Catalina Sandino Moreno, elle transcende le réalisme de la situation. Cette jeune actrice, promise à une belle carrière (selon moi), joue tellement juste qu’on ne peut s’empêcher d’avoir peur pour elle tout le long du film. Là, le scénario est encore percutant, le suspense et la tension monte graduellement sans sombrer dans le pathos. Tiens un Ken Loach colombien : « une modestie mise au service d’une fièvre dénonciatrice » (Les Inrok). Un seul bémol : la conclusion aurait pu être plus forte. A voir sans sourciller
Encore une bonne idée d'ARTE d'avoir programmé un film sur un problème brûlan, celui du traffic de drogues et des mûles, dans une région que le cinéma délaisse trop souvent. Cela valait bien 2 étoiles. Le jeu de l'actrice principale également. En plus elle est très jolie. Si on a du mal à croire à la candeur et à la naiveté des mûles, on découvre que ce n'est pas si facile à faire et plutôt dangereux. En revanche la cupidité et la cruauté des traficants sont bien rendus