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    Le Fils d'Elias
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    2,8
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    6 critiques spectateurs

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    Maqroll
    Maqroll

    166 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Comme toujours chez Burman, on a affaire à une analyse intéressante de rapports familiaux particulièrement complexes voire douloureux. L’idée de départ est bonne même si le propos se dilue un peu dans une mise en scène indécise. L’ensemble reste toutefois plaisant et donne à réfléchir, comme tout bon film argentin qui se respecte….
    fredhiver
    fredhiver

    29 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    "El abrazo partido" c'est "l'accolade partagée", peut-être pour signifier qu'Ariel , le héros, voudrait quitter le monde familier de cette galerie marchande argentine pour "embrasser" le monde extérieur, mais qu'il ne peut se décider à choisir . On ne peut comprendre parfaitement ce film si l'on oublie qu'il s'agit ici d'une famille juive dont les grands-parents sont arrivés de Pologne pour fuir la persécution nazie. La petite histoire rejoint la grande Histoire, le destin d'un peuple se mêle au destin individuel après la tragédie de la Shoah dont l'ombre est présente dans une scène. Ces commerçants argentins d'origine polonaise voient leur gagne-pain menacé par la grave crise économique argentine. Le fils à la recherche de ses racines écoute avec recueillement sa grand-mère chanter en yiddisch d'une voix délicieusement haut placée. La demande de nationalité polonaise pour quitter le pays sert de prétexte à une intrigue familiale. Le héros du film naît il y a un peu plus de 30 ans aux alentours du moment où son père, en octobre 1973, part pour la guerre du Kippour, et la date exacte du départ du père donne lieu à une enquête policière du jeune homme au sujet de ses origines et à la découverte d'un secret familial. Les interprètes, peu connus, sont très bien choisis, le jeune homme balade sa séduisante nonchalance et la mère ses virevoltes primesautières tandis que le père est mystérieux à souhait. Tout cela pour cacher une réelle angoisse. Les magasins argentins surprennent par leur aspect esthétique et suranné rappelant la France d'autrefois. On n'y vend rien mais avec solidarité et bonne humeur! J'ai réussi à m'attacher aux personnages et à ce destin familial même si la fin m'a un peu laissée sur ma faim.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 août 2018
    Le Fils d'Elias a marqué par son multiculturalisme, son multiethnisme et sa multireligiosité, qu'il a balancés sous les néons œucuméniques d'une galerie commerciale. Rien de mal à ça, sauf que le film n'en a visiblement pas grand chose à faire d'avoir l'esprit ouvert. La tolérance est éveillée comme à contrecœur (je pense notamment aux Coréens dont la boutique ne devient digne d'intérêt que lorqu'on est obligé de s'y rendre) et les langues sont là pour décorer (on remarquera la Lituanienne qui parle un excellent russe, mais vu que personne ne la comprend, on s'en fiche, non ? C'est en tout cas ce que semble s'être dit le metteur en scène).

    Quant à la caméra, elle gigote, elle zoome et dézoome comme si elle convulsait, ou bien comme si elle voulait faire vivre le film au spectateur au moyen de lui partager la migraine de son caméraman. En fait, peut-être que lorsque les acteurs jettent un œil à la caméra, et ce en trop peu d'occasions pour que cela suggère un procédé voulu, c'est pour reprocher ces effets d'images aussi inutiles qu'énervants ? Le sens et l'histoire naissent de dialogues prolixes par la force de leur insistance et non de leur qualité, et au final, les protagonistes de la galerie ne servent à rien de plus qu'à l'introduction et la conclusion, ce qui frise le foutage de gueule ; le milieu ne nous entoure pas, et nous ennuie plutôt.

    Si l'appréciation que je fais du film n'est pas entièrement mauvaise, c'est pour la petite intrigue intéressante qui voit malgré tout le jour, et pour la performance bluffante d'Adriana Azemberg et Rosita Londner dans ce cadre semi-réel chaotique.

    septiemeartetdemi.com
    Christine G
    Christine G

    18 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Des longueurs, et puis ces retours en arrière permanents... Non, pas extraordinaire.
    Julien B.
    Julien B.

    9 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2010
    Déjà, il y a un parti pris qui peut plaire, mais pas à tout le monde: c'est filmé caméra au poing. Résultat, ça bouge beaucoup. Personnellement, je ne vois pas l'intérêt, sauf peut-être à faire du naturalisme, pas forcément convainquant.

    Après, le scénario ne manque pas d'humour et de personnages sympathiques, c'est sûr. Mais il y a un autre parti pris: le film se déroule comme une suite de scènes bien spécifiques avec leur titre. Ça doit vouloir fonctionner comme un puzzle dont les pièces reconstituent progressivement le mystère autour du départ du père... Mystère en fin de compte bien banal!

    Bref, il y avait des idées dans ce film, mais à mon avis mal agencées et pas assez développées, ce qui m'a finalement profondément ennuyé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un petit bijou à regarder sans modération. Il faut quelque minutes pour se mettre dans le film : la manière de filmer du réalisateur peu surprendre au premier abords. Mais ce temps d'adaptation passé, on se laisse prendre par ce merveilleux film. Une mention spéciale pour l'interprétation : tous les acteurs jouent bien, du personnage principale au père disparu, en passant par les différents marchand de la galerie. A voir !
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