« Head on » se relève nettement plus fort que « de l’autre côté ». Ce film est habité par un souffle beaucoup plus libre, puissant et violent, sans concession. On se laisse totalement emporté par cette histoire « trash » sur fond de musique punk. « Head on » est l’une des plus belles histoires d’amours du cinéma. Un film bouleversant.
Un très joli voyage, comme toujours avec F.Akin. L'ensemble, s'il ne décolle jamais vraiment, est assez bien pensé, réalisé, accompagné musicalement pour passioner du début à la fin.
Un film déjanté, qui aborde encore une fois le thème de l'identité, et cette fois Akin utilise des personnages assez trashs et qui n'ont pas froids aux yeux... Pour moi encore bien au dessus du récent "de l'autre coté", déjà un très bon film. C'est ça le cinéma de demain!
Une véritable surprise. J'ai découvert ce film à la télévision il ya 2 ans et suis retournée le voir à la filmothèque du quartier latin afin de vérifier que ma première impression était la bonne. Beaucoup de sang, de larmes, c'est vrai. Mais jamais trop pourtant. Fatih Akin maîtrise parfaitement la réalisation (et ses deux acteurs, éblouissants). Il ne faut pas s'attendre à assister à un cours d'histoire sur les relations germano-turques. De l'autre côté, tout comme head on, n'a pas non plus de visée "pédagogique",ni documentaire. Le film est avant tout un mélodrame, dont la trame se constitue d'un problème social actuel. Mais là où De l'autre côté pëche un peu trop souvent poar son côté démonstratif et mécanique(bien que les acteurs y soient aussi parfaitement dirigés), Head on ets un film bien plus libre, émouvant et vibrant. Un film qui ne laisse pas un selu inatnt de répit et happe le spectateur d'un bout à l'autre.
Premier film de sa trilogie. On parle beaucoup du suicide, de l’amour qui rend plus fort mais peu aussi détruire, du désespoir et évidemment du choc des cultures entre la Turquie et l’Allemagne. Faith Akin nous présente ici un magnifique film. Une fin peu conventionnelle, une musique très belle et des acteurs magnifiques et très doués. Certaines séquences sont magnifiques. C’est un film tellement réaliste qu’il ne peu que toucher. A voir absolument.
Bonne initiative du cinéma la Filmothèque du Quartier Latin que de reprogrammer Head-On à l'heure où sort en salle De l'Autre Côté. Ce film trash et drôle à la fois nous emmène (très) loin dans les pérégrinations dans l'Allemagne d'aujourd'hui d'un couple improbable. En réaction à la tradition turque dont ils sont issus, ils vont unir leurs deux solitudes et se chercher jusqu'à l'extrême. Accompagné de deux acteurs au talent immense, Fatih Akin réussit un coup de maître.
Un film bouleversant , dans lequel les 2 acteurs principaux sont excellents. Une superbe musique ajoutée à cela, et on se laisse entraîner dans cette détresse, ce monde difficile où rien n'est acquis, où la différence de culture réussit cependant à trouver une place. Bref, j'adore !!
Le film était couvert d'éloges.Après visionnage, cela est surtout du aux 2 acteurs assez exceptionnels, le scénario étant assez maigre et les clichés nombreux, comme les raccourcis: un jour, les 2 personnages se rencontrent, après ils se marient, elle le trompe et il s'en moque, puis il l'aime. Bref, tout va trop vite, tout est à la limite de la caricature (cahit passe tout le film avec une bière a la main). Usage courant du sang (tout est prétexte à la mutilation),relations turquie/diaspora peu creusée.Dommage
Le genre de film qui vous retourne et où tout ce qui vous vivez vous paraît légérement fade après coup. L'ambiance, le charisme de Birol Unel et Sibel Kekilli, la musique (depeche mode, nick cave), tout est bon. Et cette histoire d'amour... j'ai toujours su donner envie d'aller voir les films sans en dire trop, un peu comme Albert Camus quoi je m'économise. Modestie etouffe moi.
les 2 acteurs faussement distants sont épatants. L'histoire est brutale mais il y court un souffle romanesque. Un bon film allemand c'est à souligner !
la première partie du film fonctionne à merveille et puis le film vire au surfait, on n'y croit plus, on utilise l'avance rapide du magnéto pour se retrouver jusqu'à la fin pathétique et se demander: mais comment font-ils pour décerner un ours à un film complètement rater! (Uzak est de loin bien meilleur...)
Je suis encore sous le coup de l'émotion et il m'est par conséquent difficile pour le moment d'analyser en détails cet "Head On" signé Fatih Akin voici désormais trois ans. Ainsi, je vais rapidement parler de mon ressenti à son égard et reprendre très synthétiquement les quelques grands points me semblant essentiels. Le cinéaste dès le début s'est affranchi de l'oeuvre "sociale" à proprement parler dans la mesure où il ne s'intéresse que très peu voire pas du tout aux traditions et influences exercées par ces dernières sur ses protagonistes. Lui s'attache à comprendre les caractères complexes et détruits de l'un et l'autre, deux paumés se retrouvant mariés quasiment par hasard. Son oeuvre, chargée d'une tension insaisissable est totalement imprévisible : elle se permet de brusques éclats de violence stupéfiants pour mieux jouer avec les nerfs du spectateur et lui faire ressentir à l'extrême la douleur ou à l'inverse la joie de vivre de son couple. D'une constante puissance, le film marque son empreinte sur le spectateur choqué, intrigué, fasciné puis ému. Il ne lâche rien, se permet une série de séquences mémorables de par les émotions qu'elles parviennent à susciter grâce à une mise en scène d'une étonnante maîtrise. La direction d'acteurs est splendide, l'interprétation s'en ressent : chacun est impliqué dans son personnage et parvient à en faire ressortir les sentiments les plus enfouis. Cette descente aux enfers à la fois irrespirable et magnifique confond (dans le bon sens du terme) enfer et paradis. C'est ce que vit notre couple auto-destructeur embarqué dans une folie passionnelle plutôt que charnelle à l'amour inépuisable. "Head On" est douloureux, osé, audacieux, provocateur et en même temps terriblement lucide et mature. Il s'agit du résultat splendide sorti d'un univers particulier : celui de Fatih Akin, jeune cinéaste Allemand à suivre tant l'apport de son film sur le plan purement cinématographique s'avère énorme. Bouleversant.