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Lotorski
17 abonnés
588 critiques
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1,5
Publiée le 17 juin 2014
Souvent inutilement violent et impudique, head-on m'a déçu. A mon sens, Fatih Akin échoue à élaborer un message clair, je n'ai retenu qu'une vision de la vie confusément pessimiste. Les acteurs remplissent bien leur rôle, mais ne suffisent pas à sauver une oeuvre décousue et invraisemblable.
bien à part que dans les lecteurs cd pioneer de cette gamme, on place le cd à l'envers, sinon impossible de le lire. à part ce détail qui ridiculise la scène, c'est pas un mauvais film.
Une histoire dans le genre "trash-grunge-paumé" mais, au final, cela fait un film avec du contenu et réussi. La réalisation est est de qualité et les acteurs jouent très bien.
Le seul bémol porte sur l'histoire un peu surfaite.
Il est interdit au moins de 12 ans mais plusieurs scènes justifieraient qu'il soit interdit au moins de 16 ans.
sublime !! un pur chef d oeuvre malheureusement trop meconnu au vu de sa qualite. cette histoire d un couple arrange qui se sauve (les deux membres se rencontrent dans un hopital apres avoir tous deux tentes de se suicider, et s auto regenerent l un l autre, l une parce qu elle goute a la liberte, l autre parce qu il retrouve une raison de vivre, les deux car ils s apprivoisent et tombent amoureux) pour mieux s auto detruire brisera les coeurs les plus endurcis. un film qui fait passer le spectateur par tout un florilege d emotions (la joie, le rire, la folie, la tristesse, la melancolie...) et qui melange deux cultures completement differentes (punk et orientale) sans jamais tomber dans la caricature. chapeau bas monsieur fatih akin !!
Récompensé d'un Ours d'or à la Berlinale de 2004, "Head-On" est une sorte de romance moderne et réaliste. Pas d'excés ni de niaiserie ici, l'ambiance y est résolument pessimiste et sombre avec deux "tourteraux" loin des stéréotypes à la "Roméo et Juliette". Bien qu'elle fasse parfois du surplace, l'intrigue est bien écrite et les acteurs remplissent parfaitement leurs rôles (mention pour Birol Ünel). Le choc des cultures n'est montré que timidement mais pose une touche bénéfique d'"exostisme" au film. Violent et doux, beau et triste, "Head-on" est un bon long métrage germano-turc.
Attention, spoilers. Dans son film "Head-on", Faith Akin s'attache à décrire les mœurs d'une culture turque en plein coeur de l'Allemagne moderne. Globalement, ça marche plutôt bien durant toute la première partie de l'oeuvre. C'est une culture où cohabitent tant bien que mal modernité et traditionalisme que nous dépeint Faith Akin. On y voit des personnages qui ont un pied complet dans l'Allemagne moderne et qui sont encore complètement pris dans un flot de bienséances traditionnelles. Pour nous montrer tout ça, le réalisateur habille son scénario d'une histoire d'amour compliquée - pas complexe hein mais compliquée. Tout le passage en Allemagne fonctionne assez bien, on s'attache aux personnages et on assiste à ce fossé que Fait Akin s'attache continuellement à décrire. Ensuite, le scénario envoie la jeune femme seule en Turquie. Là, je suis un peu moins sensible à ce que nous propose le réalisateur. Le contraste ne peut plus marcher, à part simplement celui d'une femme libre à certains aspects encore conservateurs de la Turquie (du moins c'est ce que montre le réal, perso j'y connais rien du tout sur la place de la femme dans la culture turque). Du coup ça tourne un peu court et ça tombe parfois dans une sorte de misérabilisme assez pénible. Mais le film reste tout à fait convenable tout de même, malgré une seconde partie en demi teinte.
Devant le talent déployé par Fatih Akin dans "Head-On", encore meilleur que sa précédente «Expérience», les critique à Cannes et à Berlin, en le récompensant, ont apparemment fermé les yeux sur le manque de réalisme de son histoire. Entre autre, l’apparente facilité des personnages à trouver des jobs, dans la vraie vie, mal payés, mais dans le film permettant de se dégotter des apparts plutôt sympa, des biens de consommation, de la came régulièrement, et de sortir souvent en boîte. Mais comme on les comprend ! Le cinéaste allemand d’origine turque fait preuve ici d’une parfaite maîtrise technique le rendant capable d’utiliser pour chaque plan une stylisation époustouflante ainsi que des dialogues aussi percutants que les regards silencieux.
Comme son titre l'indique, ce film ne fait pas dans la dentelle et n'hésite pas à ruer dans les brancards et nous entraîne à toute allure dans une histoire d'amour tumultueuse et d'une violence inouïe. Le film se veut aussi une radioscopie d'une certaine société Turque, coincée dans ses traditions rétrogrades et la formidable vitalité de sa jeunesse qui veut y échapper. Avec un duo d'acteurs tout simplement scotchant, sur un scénario coup de poing qui nous trimbale dans une Allemagne peu connue et dans un Istanbul fascinant, le film déroule son histoire, enchaîne séquences chocs, moments de complicité émouvants et scènes drôles et décalés. Avec un rythme assez soutenu, porté par une B.O qui sublime les scènes, un uppercut visuel pendant une 1h 30 avant de revenir à un rythme plus calme, plus apaisé, à l'image de ses personnages. Du grand cinéma, qui a quelque chose à dire et qui le dit bien. D'autres critiques sur
Entre s'autodétruire et se reconstruire, il n'y a souvent qu'un pas à franchir, un pas qui semble se faire inconsciemment, seulement par la force des choses. C'est un peu ce qu'il se passera pour Cahit et Sibel, deux mutilés par les aléas de la vie. L'un a perdu le gout pour la vie depuis la mort de sa femme tandis qu'une autre veut en finir pour n'avoir jamais pu vivre comme elle l'entendait. Tous deux sont prisonniers de leurs démons, l'un vit dans le passé et l'autre doit faire face au repli identitaire de sa famille. Un amour de façade pour se libérer, qui devient vite un amour platonique. Fatih Akin nous dévoile une incroyable histoire d'amour, sans lui donner une dimension idyllique et romantique, un récit qui s'amplifie par le poids atroce du communautarisme ambiant. Birol Unel et Sibel Kekilli livre une prestation détonnant, un couple qui devrait rester graver pour toujours au sein du 7ème Art !
Premier film de sa trilogie. On parle beaucoup du suicide, de l’amour qui rend plus fort mais peu aussi détruire, du désespoir et évidemment du choc des cultures entre la Turquie et l’Allemagne. Faith Akin nous présente ici un magnifique film. Une fin peu conventionnelle, une musique très belle et des acteurs magnifiques et très doués. Certaines séquences sont magnifiques. C’est un film tellement réaliste qu’il ne peu que toucher. A voir absolument.
La tête dans le mur…pour le spectateur aussi. On n’en sort pas indemne. Fatih Akin ne nous épargne pas de la violence de l’esprit de clan présent pour certains Turcs. Déjà, Fatih Akin impressionne par sa maîtrise du récit, de l’agencement de l’histoire, et par sa faculté à poser petites touches par petites touches. Mais il manque quelque chose. Le personnage de Cahit est authentiquement élaboré, et transporte grâce à l’interprétation de son excellent acteur. Néanmoins, Sybel manque vraiment de crédibilité. Le personnage n’a pas de réelle cohérence, et sort toujours miraculeusement indemne des pires situations…il y a quelque chose qui, décidément, ne colle pas, surtout si l’on considère la noirceur du film. On retrouve dans HEAD ON les grands thèmes de Akin, et sa faculté à nous faire passer d’une culture à une autre. Mais il manque l’humanité présente dans DE L’AUTRE CÔTE.
Histoire d'un couple borderline vraiment réussie. Les deux personnages sont fantastiques et bien interprétés surtout par Birol Ünel il a une gueule accompagné par Sibel Kekilli qui est incroyable, sûrement un des meilleurs couples du cinéma depuis longtemps. Tout est génial dans ce film le scénario, la mise en scène, certaines scènes sont assez crues avec l'alcool, le sexe, les drogues et suicides.
Le film était couvert d'éloges.Après visionnage, cela est surtout du aux 2 acteurs assez exceptionnels, le scénario étant assez maigre et les clichés nombreux, comme les raccourcis: un jour, les 2 personnages se rencontrent, après ils se marient, elle le trompe et il s'en moque, puis il l'aime. Bref, tout va trop vite, tout est à la limite de la caricature (cahit passe tout le film avec une bière a la main). Usage courant du sang (tout est prétexte à la mutilation),relations turquie/diaspora peu creusée.Dommage
la première partie du film fonctionne à merveille et puis le film vire au surfait, on n'y croit plus, on utilise l'avance rapide du magnéto pour se retrouver jusqu'à la fin pathétique et se demander: mais comment font-ils pour décerner un ours à un film complètement rater! (Uzak est de loin bien meilleur...)
Ce film-choc m’a plu bien au-delà de mes espérances (merci Arte !). Audacieux dans son propos, avec de l’humour (et dire que je m’attendais à un film « sérieux ») et de la causticité vis-à-vis d’une certaine tradition musulmane, « Head-on » déboule à tombeau ouvert pour nous laisser sur le flanc à la fin… mise en scène efficace par un cinéaste qui a vraiment des choses à dire et le fait savoir sans détours ! Les acteurs sont par ailleurs excellents dans leur rôle d’écorchés vifs. Allemand d’origine turque, Fatih Akin n’a pas dû se faire que des amis dans le milieu turcophone d’Allemagne… et on ne serait pas surpris qu’une fatwa lui tombe sur la tête un de ces jours… Je recommande ce film à tous, et en particulier aux jeunes filles voilées d’Europe qui pensent être dans le ton en cherchant à ressembler à leur grand-mère.