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DaeHanMinGuk
186 abonnés
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3,5
Publiée le 18 janvier 2017
Kelly Reilly fait de l'ombre à tout le reste du casting. Elle est superbe et incarne formidablement bien la jeune anglaise de la troupe. Ce personnage a d'ailleurs pris de l'importance par rapport à « l'Auberge Espagnole ». A contrario, Audrey Tautou, elle, semble être, ici, sous-exploitée. Ce deuxième volet est moins drôle que le premier; peut-être est-ce pour être en phase avec les personnages qui ont mûri et sont donc moins insouciants, moins légers ? Dans « Les Poupées Russes », il n'y a pas non plus, dans la réalisation, l'inventivité visuelle du premier volet (je pense, par exemple, à la scène des documents administratifs nécessaire pour le dossier ERASMUS qui se superposaient sur l'image façon « cartoon »). Mais c'est surtout au niveau du rythme que la comparaison avec le premier volet est la plus cruelle. En effet, quelques scènes sont en trop spoiler: (la course-poursuite nocturne dans les rues de Paris) , certains quiproquos un peu trop gros spoiler: (le dialogue/règlement de compte avec la vendeuse de vêtements sur le pas de la porte) et globalement le film aurait gagné à être moins long. Vous l'aurez compris, même si j'ai aimé ce film, il ne m'a pas autant plu que d'autres films du réalisateurs comme « l'Auberge Espagnole » ou « Le Péril Jeune ». Je fais la fine bouche car, avec « L'Auberge Espagnole », la barre était placée très haut et c'est là aussi le problème des suites : l'attente et les espoirs du spectateur sont amplifiés. Cependant, pour rester sur une vision d'ensemble du film, cette suite se savoure pleinement et on passe un très bon moment à suivre les aventures de ces trentenaires. Un bon film, assez frais.
Un film très pauvre, mais qui n' est cependant pas sauvé par ses bons acteurs. Un scénario qui n' en est pas un: des bobos imbéciles, égoïstes et malsains se regardent, se plaignent et s' analysent, pleurnichent sur leur petit nombril et ne pensent qu' a s' envoyer en l'air avec le copains, les copines, et tout à l' avenant........qu' ils aillent à l' usine, c' est bien mieux! Ils n' auront ni le temps de s' ennuyer ni de geindre sur leur sort. Bref, une énième comédie dramatique sur la vie et la psychologie glauque des nantis parisiens. Le réalisateur devrait s' intéresser à un monde autre que le sien, et qui constitue 98% de l' humanité. Comme pour les romans photos des ménagères ou les SAS des beaufs c' est sans doute plus vendeur de montrer ces gens-là que ceux de la "vraie vie". Et, cerise sur le gâteau, Cédric Klapisch nous inflige un sous-titrage en français puisque la moitié du film est en ...anglais!!! Comme si le doublage n' était pas indispensable: bonne lecture!!! Pendant que vous vous évertuerez à lire les sous-titrages vous ne regarderez pas l' image: mais, dans ce film, vous ne raterez pas grand-chose...C' est bien filmé, bien interprété; sinon, rien de rien. Nullissime; on en ressort comme on y est entré...
Les Poupées Russes est une comédie correcte mais sans plus, ça ne m'a pas plus séduit que ça. Les acteurs sont bons, Romain Duris en tête. L'histoire est pas mal mais sans vraiment beaucoup de surprises. Il y a quelques bonnes situations comiques mais elles sont, somme toute, assez rares. On ne s'ennuie pas trop. L'auberge espagnole faisait preuve de plus d'originalité et de fraîcheur.
Pour cette suite à "L'auberge espagnole", Cédric Klapisch rempile avec les mêmes acteurs mais avec une histoire différente. La recette n'en reste pas moins identique tout comme les thèmes abordés. L'effet provoqué est le même que celui du précédent opus, à savoir un film sympathique mais qui ne présente rien de bien transcendant. Petit plus sur la réalisation et le montage, plus personnelle et recherchée.
Deux ans après “L’Auberge espagnole”, Klapisch commence un peu à s’essouffler. Bien plus que le précédent, ce tome 2 a pas mal vieilli 12 ans après. Trop de fatras, de bouts d’histoires, de personnages à peine ébauchés. Il reste la fantaisie, la tonicité, les dialogues mais l’on commence à s’ennuyer et à attendre quelque chose de moins nunuche.
"Les Poupées russes" (2005) France Ô le 11.04.2016
J'irai à contre-courant du flot de louanges habituellement déversé sur Klapisch, car j'ai détesté et subi ce film ! Sans entrer dans le détail du scénario, c'est trop long pour ne pas dire interminable, et on dirait une suite de scènes mises bout à bout sans passion.C'est encore plus flagrant lorsqu'on le revoit (comble de l'abnégation) et qu'on n'a plus à comprendre l'histoire (si tant est qu'il y en ait une) mais qu'on analyse son cheminement erratique. Pour tenir les deux heures, Klapish qui est aussi et hélas co-scénariste, n'hésite pas à utiliser de bouche-trous comme des scènes de lit superflues, et pourtant je ne suis pas puritain, loin s'en faut. Enfin, si Duris est l'acteur fétiche du réalisateur, c'est loin d'être le mien : on dirait qu'il ne parvient pas à entrer dans ses rôles et son jeu (si l'on peut dire) est vite lassant, voire agaçant ! De plus, il ne sait pas se renouveler d'une histoire à l'autre. Heureusement, ce n'est pas le cas des filles qui jouent les faire-valoir comme Aïssa Maïga (une petite merveille), Tautou, et autres qui arrivent à faire digérer ce menu indigeste. C'est la seule raison de mon unique étoile ! Si d'ailleurs il fallait une preuve de cette affirmation, il n'y a guère que Cécile de France qui ait été césarisée dans ce film par la profession ! C'est tout dire... willycopresto
J'ai trouvé le film moins bon que le premier volet. Même s'il démontre assez bien "l'après", les questions de la trentaine,... On a droit à quelques séquences ennuyeuse et on fini par croire que Xavier ne va jamais apprendre de ses erreurs. Bien sûr, on retrouve le casting avec beaucoup de plaisir. Ils ont tous beaucoup changé et évolué en cinq ans, j'ai cependant trouvé dommage que tous les colocataires ne bénéficient pas de ce traitement de faveur. La réalisation de Cadric Klapisch est toujours aussi intéressante mais peut-être moins prononcé que pour "l'auberge espagnol", dommage c'était un peu la marque de fabrique. La métaphore finale avec les poupées russes m'a beaucoup plus et représente assez bien le film. Le scénario est plutôt réussi, on sent bien la solidarité entre les personnages et ce lien que personnes d'autres qu'eux ne comprendront. Et définitivement cette expérience les marquera en bon ou non et qu'ils pourront toujours compter les uns sur les autres. Quelques clins d’œils en référence au premier volet sont présent et c'est plutôt plaisant. A sa sortie, le film ne m'avais pas laissé un bon souvenir, je m'étais même passablement ennuyée. Je n'avais jamais osé le revoir, mais aujourd'hui j'ai compris son sens et le message qu'on souhaitait faire passer. Une suite plutôt réussi même si elle ne détrônera pas le premier volet.
Les galériens de l'amour le retour, ou un petit peu de l'histoire de tout le monde dans un mixer.
La rédaction d'histoires d'amour est la clé de voute de ce nouvel opus des aventures de Xavier, qui le mènera à retrouver toute sa clique ERASMUS. Mais comment en rédiger une sans en connaître une soi-même ? Tel est le propos du film qui nous mènera de péripéties en péripéties, tout en nous laissant une ribambelle de morales toutes plus instructives les unes que les autres. Certains pourront retrouver un leitmotiv dans le déroulement du film, mais ça fonctionne encore mieux qu'avant, donc pourquoi cracher dessus. On garde toujours l'esprit jeunesse européenne, franchouillard, et original. Et pour peu qu'on s'implique un peu dedans, qu'on se laisse guider par ces personnages riches en couleurs, on ressent vraiment de grandes choses.
Le film sait néanmoins rester une comédie positive et réjouissante, sur l'amitié, la vie, et l'amour. Bref que du bonheur dans ce joyeux bordel qu'est l'existence !
Là où le deuxième volet de cette trilogie touristique innove le plus, c'est en évitant de reprendre le point de départ du premier. On sent clairement que l'eau a coulée sous les ponts depuis que Xavier et ses amis on fait connaissance.
Le début de l'intrigue est une réelle surprise, et la conclusion est aussi touchante que celle du premier film.
C’est avec ravissement qu’on retrouve le groupe d’étudiants auquel on s’était si facilement attaché et qu’on remarque que la magie est intacte et le personnage de Xavier toujours aussi passionnant. Les découvertes culturelles sont toujours là, mais on s’aperçoit que les autres colocataires du film précédent sont devenus des faire-valoirs. Cette nouvelle conception – qui n’est qu’une interprétation – s’accompagne de la transformation relative du caractère de Xavier : il n’est plus l’étudiant enjoué d’auparavant mais un infidèle notoire et instable – même s’il était déjà loin d’être parfait au niveau des relation amoureuses à l’époque. Une métamorphose qui apparaît presque nécessaire dans l’évolution du personnage : âge différent, mentalité nouvelle. Le casting n'a pas beaucoup changé donc est toujours aussi bon. On passe un très bon moment comme pour le premier film
La suite des aventures de Xavier le colocataire Erasmus est devenue aussi culte que le premier film, tout simplement car Cédric Klapisch a eu la bonne idée de faire tout évoluer avec ce second opus. Retrouver la bande au complet pour de nouvelles aventures d'étudiants n'aurait rien donner puisqu'il a parfaitement traité le sujet de A à Z avec l'Auberge Espagnole. Il conserve donc les personnages mais en gardera très peu en lumière pour une nouvelle intrigue qui correspondra à l'évolution de notre protagoniste principal. On retrouve Kelly Reilly métamorphosée en tornade rousse dont la présence à l'écran est démultiplier, et c'est tant mieux, car c'était ma grande favorite des non-francophones. Après la thématique de l'insouciante jeunesse, Klapisch aborde celui beaucoup plus cornélien qu'est l'amour. Et pour le coup c'est encore un pari réussi. L'esprit de Xavier est toujours aussi embrouillé qu'à Barcelone et cela complique tout car il est devenu un adulte responsable maintenant et la folie catalane est bien derrière lui. En plus d'être réaliste et franc, Klapisch met en exergue la fatalité du temps qui passe de façon subtile. J'adore l'Auberge Espagnole y a pas photo, mais les Poupées Russes complète parfaitement le premier récit. Tandis que le premier volet avait un propos très générationnel, on peut dire que le second a une portée plus universelle ce que le rend d'autant plus intéressant comme suite. Très bonne réalisation encore.
J'ai beaucoup moins apprécié que "L'auberge espagnol". C'est beaucoup plus fouillis, vulgaire et moins intéressant. Des histoires d'infidélité, de tromperie, de mensonges… J'en ressors agacé, sans doute plus énervé que le perso principal.
Un 2e opus un peu triste et palichon. Beaucoup de bavardages , des personnages pas très bien cadrés. Le personnage de Duris ne sait vraiment plus ce qu'il veut , c'est un peu "too much" . Même le personnage de Cécile de France est un peu caricatural, trop "lesbienne sauvage" , peu crédible. C'est souvent très long , avec du verbiage inutile qui n'apporte rien . On a complétement perdu la fraîcheur de Barcelone .Poussif.
Contrairement au 1er et au dernier opus, le film manque beaucoup trop de peps et devient ennuyeux rapidement. C'est en partie à cause du montage qui est beaucoup trop long et qui aurait mérité pas mal de raccourcissements. Néanmoins les acteurs sont toujours aussi bons et certaines idées de mise en scènes sont assez originales. La bande-son est d'ailleurs aussi bonne,mais le film est trop long pour ce qu'il est. D'autant que la fin est un peu téléphonée
Je trouve que ce deuxième volet est une redite du premier avec l'insoucience et la surprise en moins. Alors oui Duris a 30 ans, mais cela nous fait moins rêver, et il faut bien admettre que le film nous tient en haleine grâce à la corde nostalgique. Le problème essentiel reste des scènes ennuyantes de l'erasmus au cheveux longs ( les scènes de danses et le mariage). Mais cela n'en reste pas pour autant un mauvais film, (même si plus classique) qui brasse quelques moments fort jolis.