Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jonathan M
133 abonnés
1 528 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 janvier 2023
Xavier Rousseau entre dans la trentaine et par la même occasion dans un océan de grisaille amoureux. C'est bien ce qui le chagrine. Tout le monde ou presque autour de lui trouve l'amour et la récompense du bonheur à deux, lui patauge dans un célibat culpabilisateur. Après s'être affranchit du parcours étudiant que ses parents lui avait prédit, il essaie ici d'en faire tout autant avec les conventions sociales liées au couple. Le mariage et la paternité comme source de bonheur, il voit cela comme spectateur de la vie qu'il n'a pas, pas pour l'instant en tout cas. Cédric Klapisch continue sa lutte contre le conventionnel, et dépeint un désarroi et des moments de vie d'un trentenaire lambda avec brio. Sa mise en scène déconstruite permet de structurer le récit de façon ludique. Il casse l'idéalisme et promeut la complexité. Wendy était pourtant dans le coup depuis le premier regard échangé dans la collocation barcelonaise, mais le temps a du passer et les aventures éphémères aussi, pour que l'histoire prenne enfin vie.
Mon préféré de la trilogie. Et pourtant c était dur de trancher avec le premier volet "l'auberge" espagnole ! Pourquoi ? Parce que la réalisation est sublime, on se laisse emporter du début jusqu’à la fin, on est parfois même à la limite d un clip vidéo tellement l esthétisme et la BO colle parfaitement à l histoire ( la rue parfaite , la scène du train, la musique de Beth Gibbons, les petits morceaux d électro…) Parce qu il y a une myriade de personnages magnifiques… Isabelle… William… Martine … Surtout parce que Wendy que beaucoup d entre nous avait a peine remarqué dans l auberge c est transformé en sublime papillon. Et comme Xavier on tombe fou amoureux. Et Xavier ... on est toute une génération à avoir un peu de Xavier en nous,un peu paume, un peu à l ouest, des étapes assez classiques à surmonter, une grosse envie de croquer la vie mais avec un peu de maladresse ... mais bon gré mal gré on fait notre chemin.
« C’est en partant loin avec quelqu’un qu’on peut savoir si on est proche. » J’ai beaucoup aimé cette petite phrase. Avant c’était le bordel dans sa vie, maintenant c’est le bordel dans sa vie amoureuse. Étonnamment, il n’y avait pas tellement d’amour dans l’opus 1. Ici on frôle un peu l’overdose. C’est très beau sur le quai de la gare mais c’est plutôt longuet et ennuyeux au mariage final. Un peu déçu de cette suite même s’il y a le plaisir de retrouver les personnages.
Une suite digne du premier film de la trilogie. Un patchwork de vies, avec toujours Romain Duris dans le rôle principal, quelque peu agaçant par moments mais dans l'ensemble c'est un film agréable à voir. Le personnage de Kelly Reilly est particulièrement touchant. Coup de coeur pour la musique du générique de fin "Beth Gibbons - Mysteries".
Les sympathiques errements amoureux et professionnels d’une jeunesse branchée et hédoniste. La suite de "L'auberge espagnole", plus centrée sur l’amour, avec des gags sociétaux parfois lourdingues et une belle idylle pour conclure, Xavier ayant mûri. C’est bien filmé, bien joué et sans surprises.
Après « L'auberge espagnole », Cédric Klapisch revient en 2005 avec une très bonne suite. On retrouve avec autant de plaisir les mêmes personnages désormais entrés dans la vie active mais toujours aussi instables. Une nouvelle fois, Romain Duris assure magistralement le rôle principal entouré d’actrices pétillantes (Kelly Reilly, Cécile de France, Aïssa Maïga, Lucy Gordon et Audrey Tautou). La réalisation très rythmée, ayant parfois un air de clip vidéo, permet d’aborder avec subtilité les errances sentimentales de notre héros. Rappelons également qu’après avoir obtenu le César du meilleur jeune espoir féminin pour son interprétation dans « L'auberge espagnole », Cécile de France obtient cette fois-ci le César de la meilleure actrice dans un second rôle. Bref, un excellent portrait générationnel.
Chronique du quotidien d'un célibataire trentenaire dans les années 2000. Là où l'auberge espagnole nous laissait savourer les différentes personnalités des colocataires multiculturels avec humour, sa présente suite se concentre exclusivement sur le personnage de Romain Duris, ses aventures intimes, son parcours professionnel... Sa bouille, rappelant irrémédiablement le grand Bebel dans ses jeunes années, sa gouaille et son talent d'acteur parviennent à maintenir l'attention du spectateur, contraint à suivre ici des aventures hélas peu intéressantes.
C’est pratiquement immuable : les suites sont plus mauvaises que leurs prédécesseurs mais surtout ce sont de mauvais films, créées pour faire de la thune et sous un prétexte fallacieux. Alors oui, dans 99% des cas, mais il commence à y avoir des exceptions plus fréquentes (pas qu’Alien et Terminator 2, pensez Evil Dead aussi, Gremlins, Batman Begins et Expendables), et j’aurais tendance à mettre les poupées russes avec. On va me dire que ça fait partie d’une trilogie mais à l’époque c’était pas acté donc j’en tiens pas compte. 2 ans après, 5 ans dans le récit, on trouve un moyen de remettre le couvert de l’embrouille européenne avec la bande et un genre de colocation (#grosses ficelles). L’atout supplémentaire par rapport à l’auberge espagnole est que c’est plus cadré et l’histoire (ainsi que les love stories) est plus travaillée. Par exemple les flash-back, la promenade façon roman photo et les multiples petites cases rendent mieux que le délire rouge du 1er long métrage ; par contre ses rêves à Moscou ça reste encore faillible. Par rapport au film précédent la psychologie des personnages se précisent, l’histoire et la trame avancent, ça joue mieux, il y a toujours peu de musique mais ça passe, les FX sont bons surtout dans le conte que Martine raconte à son fils et les dialogues s’affinent. C’est peut-être plus classique, moins drôle (quoique le pipeau…) et des longueurs plombent un peu l’ensemble, mais comme la métaphore des poupées russes : c’est du good. Klapisch fait bien de dire que son héros le représente, cet épisode marque sa recherche de maturité tout comme Xavier. Il y a encore quelques maladresses et l’histoire n’est pas des plus passionnantes mais c’est vraiment pas mal pour un opus si décrié. Perso j’y vois une suite convenable, ça en fait plus mal pas trop, pas de surenchère sans raison et un scénario qui tient. En gros c’est à la française, si c’est pas l’Eldorado ça reste mieux que l’équivalent ricain.
La suite de l'Auberge Espagnole dans le même style, avec de nombreux personnages qui se croisent dans la vie de Xavier/ R.Duris. Les histoires de ces trentenaires qui se cherchent, principalement au niveau sentimental, portent moins aux sourires que lorsqu'ils étaient jeunes étudiants dans la ville festive de Barcelone. Un film sur l'âge de la maturité (ou de la quête de la maturité) après la période festive estudiantine en quelque sorte. La caméra de Klapisch nous offre de très belles scènes (la déclaration d'amour aux portes du train à Saint Péterbourg, un chef d'oeuvre de romantisme) et il reste le plaisir de revoir ses vieux amis de fac dix ans plus tard...même si l'excuse du mariage de William pour justifier ces retrouvailles est un peu tirée par les cheveux, en sachant qu'ils ne se sont connus que l'espace d'une semaine des années auparavant, que ce sont non pas ses amis mais ceux de sa soeur Wendy mais que malgré tout ils seront les seuls invités hors famille. N'a pas la fraicheur surprise de l'Auberge Espagnole mais constitue une suite plus qu'agréable.
Cette suite de "L'Auberge Espagnole" est en fait un prétexte pour nous faire suivre les déboires d'un jeune trentenaire qui peine à trouver l'âme sœur. On retrouve en effet Xavier, qui vit comme il peut de sa plume quelques années après ses études à Barcelone, tandis que les femmes lui font tourner la tête. "Les Poupées Russes" bénéficie de la mise en scène dynamique et inventive de Cédric Klapisch, qui joue avec des clichés, égratigne ça et là (les production télévisuelles en prennent pour leur grade !), et met en valeur quelques personnages de "L'Auberge Espagnole". En revanche, il est assez difficile de s'attacher au personnage de Romain Duris, plutôt antipathique : égoïste, menteur, et se lamentant dans sa rechercher d'amour alors que des femmes magnifiques lui tombent dans les bras. Certes, l'amour est le thème principal du film, don l'un des messages est que la perfection n'est qu'une illusion, mais tout de même ! Heureusement, on sourit, voire rit régulièrement, grâce à l'énergie des comédiens (Audrey Tautou, Kelly Reilly, et Cécile de France sont sublimes) et à des traits d'humour bien placés.
Je l'ai trouvé assez intéressant. D’abord, le film “les poupées russes” est la suite du film “ l’auberge espagnol” donc c’est nécessaire de le regarder pour être au courant avec les histoires du passé. Le film remonte à la vie de Xavier après quelques années de son vie à Barcelona. Il montre une nouvelle maturité dans les autres personnages avec tous ses problèmes à la vie professionnel. C’est une réussite que le film a un bonne photographie en ajoutant des images créatives complémentaires dans l'écran pour donner des comédie et des explication a les idées du personnage principal. C’est une histoire d’amour, des plusieurs amours et affaires mais l’histoire est un peu lente et très focalisé à Xavier, ca ne me plait pas. Si tu étais une fan du premier film, tu voudrais avoir plus d’informations sur les autres personnages.
Loin derrière le premier volet, c'est meme beaucoup moins drôle et le scénario semble baclé. Du coup ca ne m'a pas du tout donné envie de voir le 3eme volet.
Revu à la suite de l'Auberge Espagnole, j'en garde la même impression : la continuité du 1er mais peut-être même en mieux (en tous cas au niveau des moyens ça fait moins bricolé). La suite : Casse-tête chinois.
Second volet de la trilogie des Klapisch après l'Auberge espagnole, qui traitait de la découverte de nouvelles cultures, Les Poupées russes poursuit l'aventure de Xavier et nous emmène au travers de ses relations amoureuses.