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Ti Nou
506 abonnés
3 505 critiques
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4,0
Publiée le 1 mars 2008
Une suite supérieure à son modèle, que ce soit au niveau de l'écriture imbriquée comme des poupées russes, ou au niveau du montage qui apporte rythme et originalité à ces histoires sentimentales toutes simples.
L'auberge espagnole était déjà un film très plaisant à regarder, complétement générationnel. Mais cette suite, (et c'est vrai que c'est assez rare) est encore meilleure, et on prend un plaisir fou à retrouver toute la joyeuse bande, toujours aussi paumée et délurée... La jeunesse d'aujourd'hui en somme! Bref, 2h de bons moments en perspective. A voir absolument.
Une suite tout aussi bonne que l'auberge espagnole. Les protagonistes gagnent en maturité, et se posent de vraies questions existentielles, et les posent donc aux spectateurs, ce qui permet de suvre leurs aventures avec encore plus d'intéret.
Très bonne suite de "L'auberge Espagnole", on rit beaucoup. Cela fait très plaisir de retrouver Xavier 5 ans après ainsi que certains de la bande de Barcelone même si j'aurais aimé en savoir plus sur ce qui est arrivé aux autres. Une super BO, très bonne réalisation, Romain Duris parfait.
Voilà un bel exemple de suite réussie sans tomber dans le piège commercial , différente , innovante et complémentaire par rapport au premier volet . Si "l'auberge espagnole" traitait des voyages d'études pour adolescents approchants de l'age adulte ; "les poupées russes" s'attaque à des adulescents atteignants la trentaine sans trouver leur place dans la vie . Klapsih ferait certainement sienne la phrase de Montaigne : "tout le monde court vers son destin alors que personne n'est arrivé à soi" . Son film suit donc le même héros quelques années après , Xavier , qui rêvait d'être écrivain et se retrouve à écrire des scénarios pour feuilleton débiles . La réalité qui rattrape le rêve au cap de la trentaine ? "les poupées russes" parle de la place de l'individu dans la société , une place difficile à trouver . Le film parle aussi du couple . Il suit des personnages qui tentent tous de réussir au niveau amoureux mais aucun n'y arrive complètement . Pourtant aucun ne veut et ne peut rester seul , tout le monde cherche la perfection (voir la séquence au ralenti d'une min-jupe au vent...) mais elle est innateignalbe . Pour démontrer ce discour intéressant , Klapish use de nombreux emplois innovants de la caméra , de montage dynamique et toujours précis . Le réalisateur a l'art de transformer de petits éléments anodins en scènes de grande poésie . Plusieures scènes resteront culte tant elle nous marquent , en restant simple . Je dirai simplement qu'il reste un ou deux moments creux , inégaux , mais cela reste de l'ordre du détail . Les personnages sont toujours aussi marquants , et il est très intéressant de les avoir vu évoluer entre les deux films . Je pense à Xavier , toujours interprété de façon impeccalbe par Romain Duris , à Wendy qui lui vole quasiment la vedette grâce au charme et à la justesse de Kelly Reilly , ou encore Isabelle incarnée par la pétillante Cécile De France . Alors , Cédric , tu prends les mêmes en crise de la quarantaine pour continuer la saga ?
Excellent. L'ambiance du film, comme dans l'auberge espagnole est vraiment prenante et on a vite fait de s'identifier aux personnages et de s'imprégner dans l'histoire, servie par de très bons acteurs.
A l'image des poupées russes, ce film s'emboîte bien, s'imbrique bien, autour d'une connection évidente entre les protagonistes (très bien interprétés), centrée sur l'amour. Une suite bien réussie (pour une fois).
2 800 000 entrées pour ce film: comment est ce possible? Ce film ne comporte aucune histoire mais une multitude d'anecdotes, la mise en scène est particulière ce qui offre de bonne idées(ex: idée de la princesse dans la chambre du garçon) mais pourtant on n'adhère pas. Ce film est mauvais dans le sens ou il n'a pas été assez travaillé(scénario et mise en scene). Pour résumé, ce film basé sur de bonne idées s'écroule a tel point qu'il en devient inregardable.
J'avais été un peu déçue par "l'auberge espagnole" et finalement ce second volet de la vie de Xavier m'a réconcilié avec ce personnage. Des choses simples mais si complexes à la fois...Des situations qu'on connait mais qu'on a souvent du mal à décoder : du Klapisch quoi ! Bon , par contre la scène avec Célia dans la "rue parfaite" : quelle utilité? Je sais pas ça m'a laissé un sale goût , mais à part ça...
Trés bons sur la crise de la trentaine avec un descritif de l'amour des images vue par romain duris enfin ce film ma vraiment étonné car on suit vraiment l'histoire de romain dans le film
Etait-ce humainement possible de pondre un film plus nul que "l'auberge espagnole" ?? La réponse est oui, semble hurler M. Klapisch à la face du monde en nous livrant cet étron qui est une véritable insulte au cinéma. On est proche de l'innomable "2 days in Paris" de Julie Delpy. Ne s'appuyant sur aucun scénario, ce film se veut capter l'air du temps, nous livrer, en quelques séquences sans queue ni tête, une chronique, une espèce de "tranche de vie" foireuse. Il n'y a rien de pire que ce genre de démarche! Surtout qu'il est impossible de ressentir la moindre empathie pour les "personnages"... Les problèmes de ces fils à papa désoeuvrés sont si inintéressants qu'on en a totalement rien à moudre. Dès les premières secondes du film, on sait que c'est une daube. Par la suite on n'est guère surpris, tous les éxécrables clichés à la mode y passent : la complainte bobo du trentenaire qui traine son mal-être dans les beaux quartiers, le cul posé sur la selle de son scooter, et se fait héberger pas sa copine lesbienne dans un loft de 600 m2. Cinématographiquement, c'est à vomir, la musique et le montage sont CONSTERNANTS - images mosaïquées grotesques, accords de guitare bidons... C'est amusant, l'horripilant Romain Duris joue un type qui écrit des navets... Clin d'oeil au scénariste des "poupées russes"? Et puis alors, la vie sexuelle (soi-disant débridée) des trentenaires branchés, ça a un intéret voisin de zéro... il va falloir que les tenants du cinéma français lobotomisé finissent par l'admettre.