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Un visiteur
3,0
Publiée le 20 janvier 2016
Un film qui démarre très bien dans sa première heure mais qui déçoit en dernière partie. Les acteurs sont tous excellents et portent véritablement le film. Á voir.
Un début qui promet, mais la suite ne tient pas la route je me suis moins ennuyé devant les épisodes de la petite maison dans la prairie c est pour dire ! Une B.O. qui nous endort, aucun rebondissement, linéaire, et puis c est lent, très lent , pourtant je connais des films lents qui sont des chefs d oeuvre mais lui n en fait pas partie. Thriller ? non juste un film surcoté si vous avez 1h28 à perdre de votre vie alors jetez vous sur ce navet. Tellement déçu de ce film . . .
History of Violence est un thriller assez dur, ponctué de scènes sanglantes mais filmées avec naturel. Quelques petits épisodes aussi bref qu'ultra-violents viennent secouer la vie d'une famille ordinaire dans une petite ville campagnarde. La violence est montrée dans tout ce qu'elle a d'aliénant pour l'homme : vengeresse, absurde, elle asservit ceux qui l'utilisent et ne savent plus s'en passer. Si ce côté du long métrage est réussi, avec un Viggo Mortensen en forme, le film pêche par naïveté lorsqu'il nous décrit la bonne petite famille moyenne de l'Amérique profonde. Cronenberg tombe souvent dans le sentimental mièvre en nous décrivant la communauté familiale parfaite, unie et pleine d'amour, ceci n'étant d'ailleurs qu'un simple prétexte pour ensuite mieux jouer sur le contraste avec la violence à laquelle la famille se trouve confrontée. Globalement, le scénario est bon mais on sens que le film peine à aborder les réactions familiales face au déchaînement de l'horreur : soit ces réactions sont caricaturales, soit elles tombent à côté de la plaque. La personnalité des membres de la famille, qui est finalement au centre de ce film, aurait gagné à être approfondie en évitant les clichés de la petite fille mignonne qui a peur du noir, du fils ado qui respecte son père mais pas trop, de la femme fatale qui joue les collégiennes amantes et devient hystérique dès que ça ne va pas. Le reste du film se tient, mais on aurait aimé que la violence si bien montrée se répercute de façon plus crédible dans cette famille trop parfaite, et que les conséquences de la violence aient été davantage étudiées.
Que dire ? L'affrontement entre Ed Harris et Viggo Mortensen est époustouflant, le ton monte à chaque minute du film, c'est une véritable bombe à retardement, à voir et revoir, en tous cas moi je ne m'en lasse pas ! :)
Plongée dans la petite ville de Millbrook, une bourgade américaine semblable à tant d'autres bien loin des grands centres urbains et de la criminalité qui les accompagne. Oui mais voilà, ce n'est pas parce que la ville est petite qu'elle est forcément tranquille et Tom Stall va s'en rendre compte à ses dépends le jour où son commerce est braqué par deux malfaiteurs de passage. A partir de ce moment tout va changer pour lui, son passé va remonter à la surface et remettre en question toute sa vie. Organisé en trois actes au cours desquels la violence va chaque fois crescendo, ce film tend à montrer à quel point la violence appelle la violence et comment une vie paisible et heureuse peut en une fraction de seconde basculer dans l'horreur. David Cronenberg nous livre ici une excellente histoire sur le fond malgré un scénario prévisible, la forme est également de qualité malgré quelques défauts, notamment les scènes de fusillades pas toujours réussies. Côté casting, Viggo Mortensen est excellent dans le rôle du père de famille à la lutte avec un passé qui revient le hanter au plus profond de lui. Il est secondé à merveille par Maria Bello qui livre une prestation remarquable ainsi que par le toujours impeccable Ed Harris. En somme, un drame maîtrisé qui mérite d'être vu, mais dont les scènes de violences crues invitent à le réserver à un public averti.
Un film assez surprenant de sa part mais parfaitement maîtrisé par Cronenberg. Cinéaste du corps et de l esprit il fait avec ce métrage un film plus sur la personnalité. L histoire et son déroulement est somme toute assez classique avec ce père de famille lambda à qui on découvre suite à un braquage qu il va stopper seul un passé pas aussi lisse qu il n y paraît. Un homme peut il changer, quelle trace laisse son passé sur un être humain, certains mensonges sont ils préférables à la vérité ? Voilà quelles sont entre autres les questions que pose avec une certaine malice Cronenberg dans un film moins viscéral qu à l accoutumé mais je le répète avec une maîtrise et un recul impressionnants, notamment dans une sexe de scène admirable pour le coup une des plus utile qui m a été donné de voir.
J'ai appris à adoré ce film au deuxième visionnage, certes j'avais aimé au premier, mais le format très court m'avait pris de court (justement), pas l'habitude d'apprécier un thriller de cette envergure en 1h30. Je précise de cette envergure car ce film est dingue justement, à l'image de son réalisateur. Classique, d'une simplicité qui laisse sans voix, A History Of Violence est une démonstration stupéfiante de la violence à l'état pure, qui ne se caractérise par rien, seule habitante bien vivante de son individu. C'est passionnant. Si je croise un jour un fan de Viggo Mortensen qui n'a jamais vu ce film je lui crache dessus. Il est excellent, un rôle quasiment taillé sur mesure pour l'amplitude de son talent, la force tranquille. La puissance Cronenberg, réside dans la façon de nous inibhé de tous reproches ou doutes envers son protagoniste, grâce à une présentation de l'américain modèle, modeste, irréprochable quoi. Il existe des films à la pelle bien plus violent en image, mais ou la violence est présentée et décrite de façon si radicale et ambivalente, sous-jacente, impossible. Il n'y a que A History Of Violence. Bon et puis le casting de luxe on est obligé de noter car ils apportent énormément, Ed Harris et William Hurt par ordre d'apparition. Fait parti de ces grands films à l'introduction et la scène finale complétement réussies, lourde de sens pour chacune, même si dans tout ce qui se passe entre il n'y a rien a jeter. Voilà, Cronenberg nous prouve qu'on peut pondre un chef-d’œuvre qui dure 1h35 sur un sujet ô combien exploité. Chapeau l'artiste.
Une longue mise en scène nous faisant penser à un film à l'eau de rose, dans lequel la mise en place du scénario se fait attendre et nous emmené à nous demander ce que l'on fait devant ce film. A cela s'ajoute un personnage principal faisant apparaitre un manque jeux entre ses différentes facette.
A history of violence adulé par la critique avec un engouement certain est qualifié de chef d’œuvre par certains. Eh bien, on ne doit pas avoir la même définition des chefs d’œuvres. Car le scénario et la mise en scène sont classiques et tout ce qu’il y a de plus courant dans ce genre de films mafieuso-policiers. Ensuite, c’est long, avec un rythme lent. Enfin les acteurs sont fades, les actions incohérentes, "pourquoi fait-il cela, alors qu’il pouvait simplement faire ça", et les dialogues, trop peu nombreux, rendent une situation familiale bien particulière et difficilement compréhensible à l’image d’un final froid, inadapté et étrangement muet. Je rajouterais que le sysnopsis de base avait un sens et était intéressant, le film n’a pourtant rien à voir puisqu’il se consacre sur des évènements antérieurs (dont on n’a pas connaissances d’ailleurs). Pour finir, la noirceur annoncée n’est pas là et le film au titre fort et prometteur est assez simple et peu recherché. Ce n’est pas ici qu’il faut trouver une réflexion sur la violence. On a donc un thriller assez bas de gamme qui s’essaie à la noirceur mais qui manque d’intensité et de conviction.
Une approche multiple pour un scénario relativement simple. Chacun cherchera se réponse de son côté, mais nul doute que la maîtrise de la violence dévoilée dans le film est tout simplement magistrale. Entre frisson et accalmie, David Cronenberg pose des questions à travers son récit. Et il sait les poser. Nul doute.
Un coup de maître de la part de Cronenberg qui signe un thriller sombre et froid avec des acteurs géniaux, surtout le charismatique Viggo Mortensen qui crève l'écran. L'histoire démarre lentement puis le rythme s'accélère jusqu'à arriver à un rythme effréné et un suspense excellent. L'atmosphère et l'ambiance sont travaillées et donnent un aspect très sombre au film. Sublime!
Ah bah ça je ne m'y attendais pas ! Moi qui déteste Cronenberg, du moins ce que j'avais pu voir de lui jusque là et je dois dire être plus qu'agréablement surpris. En fait c'est vrai je m'attendais à du lourd, le film m'avait été bien vendu mais je restais dubitatif à cause du réal. Mais là c'est tout bon, du très balèze. Alors j'ai rien à redire, même la mise-en-scène de Cronenberg que je n'apprécie pas particulièrement, pour le coup je l'ait trouvée excellente, enfin c'est pas qu'elle ne l'est pas d'habitude mais je ne sais pas pourquoi là j'ai complètement accroché, bon il y a quelques raccords bizarres mais c'est vraiment pour pinailler. Je suis juste un peu déçu pour la musique on sent trop Shore faire son truc et pour l'intrigue un peu bidesque du gamin qui se fait emmerde au bahut tellement c'est du recyclage mais c'est assez minime dans l'intrigue et c'est pas hors de propos. Après j'ai adoré ce virement ce truc du t'es pas celui qu'on croit que tu es et c'est bien fichu parce que ça ne dure pas des plombes, certains films auraient fait durer ce questionnement pendant toute leur durée et là on lève vite le voile, on passe à autre chose pour que l'intrigue évolue. J'avais aussi très vite peur qu'il tombe dans le piège d'un We need to talk about Kevin par exemple (et loin de moi l'idée de discréditer ce très bon film), mais non il y a un vrai discours politique bien plus intéressant et construit que de tomber dans le cliché de l'existentialisme genre je suis libre de refaire ma vie ou de l'essentialisme du mal, un peu les deux travers de ce genre d'intrigues. Je en sais pas trop quoi dire de plus c'est parfaitement maîtrisé de bout en bout et si ça peut me faire aimer Cronenberg que demander de plus !
David Cronenberg ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans la précision chirurgicale avec "A History of Violence". Rien n'est laissé au hasard, et si l'intrigue demeure assez linéaire, les rebondissements et scènes choc sont suffisamment nombreux pour que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde... Une réalisation froide et incisive, mais tellement maîtrisée, terminant d'aller à l'essentiel : la violence. C'est aussi une histoire de familles, passées ou présentes, moyennes ou mafieuses, finissant par s'entremêler et par s'entrechoquer, jusque dans l'oubli. Quant aux acteurs, ils sont merveilleux, tous sans la moindre exception ! Avec une toute petite préférence pour Ed Harris, qui ajoute une petite touche d'humour noir à ce film, que ne manquera pas de relever William Hurt dans la seconde partie. Par contre, je n'ai pas trop été emballé par l'ambiance sonore du film, avec quelques morceaux trop appuyés à mon goût. Mais au final (et quelle scène finale !), ce thriller est une véritable série de coup de poings que l'on reçoit en plein bide, sans temps mort ni fioritures, mais dont les quelques touches d'humour aident à se relever sans trop vaciller. Percutant.
Les scènes d'actions sont brèves mais remarquables. Ed Harris est magnifique en mafieux. Viggo M. est bluffant dans son rôle de simple tenancier. Cependant, je n'ai pas bien compris l'histoire des 2 gangsters du début. Un peu curieux leurs braquages violents pour de la petite monnaie. Idem pour le fils du héro dont on sait peu de chose, si ce n'est qu'il se laisse faire au lycée. Le film est relativement sobre en lui-même mais admirablement bien joué et réalisé. Il mériterait un pré quel.