Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
manoj94
45 abonnés
642 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 15 février 2010
"A History of Violence" est un long-métrage relativement décevant et manquant réellement de crédibilité. Partant sur de bonnes bases, l'intrigue tombe ensuite dans les travers d'un banal thriller bas de gamme. En effet, l'histoire de cet homme, qui s'est créé une nouvelle identité, n'arrive pas véritablement à accrocher le spectateur. Dans ce sens, la succession de scènes de bagarres sanglantes est excessive et peu plausible. Quant aux scènes de sexe, elles sont inadaptées et inutiles pour un tel film. Les personnages sont corrects mais restent peu attachants. Seul le casting, avec un Viggo Mortensen efficace, parvient à sortir de la torpeur générale. En résumé, ce film est une grosse désillusion car on pouvait légitimement s'attendre à mieux.
Grand film! En effet, l'histoire nous tient en haleine jusqu'à la fin. De plus, la violence du film n'est jamais gratuite! Mention spéciale à Viggo Mortensen encore une fois brillant.
Très bon film, un scénario passionnant, on est captivé tout au long du film qui nous tiens en haleine! Un Viggo Mortensen toujours aussi excellent! A voir absolument.
"A history of violence" est l'adaptation du roman graphique éponyme de Vince Locke et John Wagner, un comics qui sortait du lot par son dessin minimaliste et son histoire incroyablement bien ficelé. Réalisé par David Cronenberg, cinéaste canadien à qui l'on doit les inoubliables "Videodrome" ou "Dead Zone", ce film relate l'histoire de Tom Stall, restaurateur sans histoires dont le passé trouble va ressurgir lorsqu'il réussit à se débarrasser sans mal de deux malfrats violents. Pour interpréter Tom Stall, Cronenberg a porté son choix sur Viggo Mortensen, une option plutôt délicate à mon sens quand on sait qu'en dehors du rôle d'Aragorn dans la trilogie du "Seigneur des anneaux", le bonhomme ne brille pas par la qualité de son jeu sans expressions et dénué de crédibilité à l'image du très dispensable "Capitaine Alatriste". L'autre gros soucis de cette adaptation est d'avoir pris une trop grande liberté avec le récit originel alors que justement tout était réglé à la perfection. Cronenberg supprime ainsi tout le passé de Tom Stall qui constitue pourtant un pan entier du comics de Locke et Wagner, une erreur monumentale puisque cela a pour effet de nier le caractère repenti du héros et d'insinuer qu'il a des tendances schizophrènes à l'image de la scène de sexe violente qui a lieu dans l'escalier sans oublier le fait qu'il rend les actions passées du personnage inexcusables et incompréhensibles. Pour justifier ce choix scénaristique, Cronenberg accentue l'écart qui existe entre Tom, mari et père exemplaire et Joey, l'ancien mafieux sans foi ni loi. Autre détail curieux, le cinéaste développe considérablement le personnage de Jack, le fils de Tom alors qu'il n'a pas de lien direct avec le récit en lui-même. Sans doute une manière de jouer sur l'hérédité, la violence qui émane soudain de Jack trouvant une réponse dans le passé trouble de son père. Si on sent que le cinéaste a tenté d'apporter ses thèmes et son style à l'histoire, on ne peut pas dire que le résultat soit très concluant. Quand on connait le comics, certains choix paraissent difficilement explicables. Pourquoi avoir créé un frère à Tom et en avoir fait l'instigateur de cette chasse à l'homme ? Comment un cinéaste de cette qualité a-t-il pu nous pondre une adaptation aussi mauvaise, aussi éloignée du roman graphique et si peu inspirée ? C'est bien simple, une seule chose sauve le film de sa médiocrité ambiante, c'est la prestation d'Ed Harris qui campe à merveille Fogarty même si, là encore, celui-ci n'a pas eu la chance de l'incarner dans le passé du héros. "A history of violence" est une bien belle déception et l'on espère que Monsieur Cronenberg évitera à l'avenir de se fourvoyer dans ce type de projets.
C'est bien simple : C'est en voyant ce genre de film que l'on peut dire que le cinéma vit encore... Pouvoir parler d'un sujet, ici la violence, avec tant de décalage, de recul... un chef d'oeuvre, rien de plus. Et dire qu'on peut le trouver a coté de Transformers à la Fnac! Insulte, sacrilège! Je vous le demande : Mais où va le monde ?
Bluffant par le réalisme et par l'atmosphère qu'arrive à installer Cronenberg ! Le tout grâce à une réalisation classique et un casting excellent. Film noir, qui tourne autour de la dualité d'un seul homme, magnifiquement interprété par Viggo Mortensen. Cronenberg tente de répondre à une seule question : Peut on faire table rase de son passé?
David Cronenberg signe avec A History of Violence un thriller à la fois sombre et sanglant, mais également empreint de clins d'oeil et d'émotions. Il parvient à mettre en scène une violence très estéthique, brossée au moindre détails, où le spectateur sent une véritable complicité s'établir avec Viggo Mortensen lors de ses meurtres. Jouissif au plus haut point.
A history of violence n'arrive pas à se détacher du scénario de base d'un quelconque polar américain,le casting hors propos. On attend beaucoup d'un nouveau film de Cronenberg mais au final il ne s'y passe pas grand chose, le film n'est pas approfondit,encore moins l'intrigue,pour le moins visuellement baclée.
Encore un grand film de Monsieur Cronenberg. Histoire dérangeante d'un ancien tueur mafieux qui change de vie et d'identité, mais qui finit par être rattrappé par son passé inconnu pour sa famille. Un film qui réveille nos émotins et enveloppé dans un certain mystère qui lui donne une ambiance sombre at même mystique parfois. Le seul bémol, c'est que ça m'a pris un peu de temps pour m'accrocher au film, sinon c'est excellent.
Un film qui propose une réflexion intéressante sur la Confiance et servi par une distribution prestigieuse d' acteurs, le tout sous la tutelle de David Cronenberg qui maîtrise son scénario de bout en bout pour mieux nous perdre. Dommage cependant que le réalisateur n'aille pas au bout de son idée en appuyant davantage sur le contenu de son récit un peu pâle.
Le réalisateur a su, à partir d'un scénario assez simple finalement , faire un film très poignant notamment grâce à l’interprétation de Viggo Mortensen , aux musiques et à la mise en scène quasi parfaite .