Derniers Avis : A History of Violence - Page 21

Cronenberg ne fait jamais comme les autres et ce film le confirme par son aspect destructeur et très dérangeant. De plus, la voie emprunter n'est pas commune pour ce type de film ce qui en fait définitivement une oeuvre original et choc. Juste un petit bémol sur la fin qui ne semble pas en être une.

un film diffèrent que ceux que nous avez habituer David Cronenberg mais qui n'en reste pas moins un bon film; Vigo Mortensen y'est d'ailleurs extraordinaire en interprétant ce personnage a double facette a la perfection. En bref un film extra parfois dur quelque peu bâclé vers la fin mais nous laisse sans voix a la dernière scène

Un bon film mais j'ai trouvé un petit manque d'envergure et d'ambition pour le rendre indispensable à voir.

très bon film noir ! l'histoire tient la route pendant tout le film et note spéciale à Mortensen qui joue à merveille son rôle de père de famille/tueur d'exception.

Quel film! Quasiment tout est parfait. Viggo Mortensen aurait largement mérité une nomination au oscar tant sa performance est incroyable. Un film marquant.

cette chronique sanglante de Cronenberg a tout du grand thriller avec une narration implacable, magnifié par un face à face entre Viggo Mortensen et Ed Harris, pair d'as de ce bijou noir.

Comment un honnête homme, bon père de famille, se retrouve rattraper par son passé de truand ?? Voilà un sujet brillamment exploité. C'est un sans faute pour Cronenberg qui nous démontre à travers son œuvre toute l'ambiguïté et la violence de "l'humain". Au final, History of Violence est le combat d'un seul homme contre lui même, celui qui oppose le bon et le mauvais côté qu'il y a en chacun de nous. C'est cet homme qui a oublié son passé trouble, qui fini par ressurgir malgré tout, révélant à sa famille qui il est vraiment. Malgré le rythme général du film plutôt calme, History of Violence est un film froid, qui arrive avec brio à nous faire ressentir les mêmes émotions que Tom. L'entrecoupement des scènes d'ultra-violence, dans lequel il élimine froidement ses anciens associés, sont d'un réalisme effrayant. L'interprétation de Mortensen est magistrale et terrifiante et que dire de celle de Ed Harris, tout aussi excellente. L'ensemble peut paraître simpliste, mais tout est mortellement efficace. L'homme est il une bête ??

Gaché par son dernier acte une descente aux enfers formidablement orchestrée de main de maître par le grand David Cronenberg

Cronenberg signe un film violent à l'atmosphère pesante et réaliste. Mortensen parfait dans son role, Harris également. Un petit clin d'oeil pour Maria Bello en pom pom girl....;-)

A History of Violence est un film adapté d’un roman graphique. N’ayant pas encore eu l’occasion de lire le graphic novel dont est adapté ce film, je m’abstiendrais donc de comparer les deux. A History of Violence est un thriller dans lequel un homme tente de fuir son passé, qui refait surface après des années. Je trouve ce film fort surestimé. Certes, il est bon, mais il n’est pas aussi terrible qu’on le prétend. J’ai vraiment été déçu. Je m’attendais à quelque chose de beaucoup mieux. Viggo Mortensen et Ed Harris sont très bons dans leurs rôles, mais Maria Bello est tout simplement mauvaise. Je n’aime pas du tout son jeu d’acteur, que je ne trouve pas convaincant. La réalisation est soignée, mais je dois dire que j’ai eu du mal à tenir jusqu’à la fin. J’avais dur de rester concentré et je trouvais le film un peu trop longuet, ce qui est un comble pour un film qui a une durée de vie de 90 minutes. Bref, c’est un bon film, qui en vaut la peine, mais que je trouve fort surestimé.

Une famille ordinaire déchirée par de sombres révélations. David Cronemberg joue sur les scènes qu'il ne montre pas : aucune image du passé, pas de trace. On nous laisse imaginer le pire sur les éventuels agissement de Tom Stall.

Impitoyable, ingénieux et inattendu. sur bien des points.

Un très bon film sur ses 2/3 de temps, espèce de western moderne, solidement interprété.Son acte final est moins convaincant, et brouille quelque peu le propos.

Encore une fois, Cronenberg nous montre l'étendue dans ce talent, dans ce film sublime au final surprenant et métaphorique.

D.Cronenberg est vraiment "un réalisateur à part", son originalité être vouée forcément au chef d'oeuvre, difficile à dire, voila toute l’ambiguïté des oeuvres d'un cinéaste réellement fascinant. L'ensemble est maîtrisé à la perfection, mais un manque d’esthétisme confère sa réalisation minimaliste à un film non aboutit sur le plan visuel, un choix du réalisateur pour apporter du réalisme rapprochant la fiction au plus proche de la réalité, je ne serais dire. Viggo Mortensen a raison de rester en collaboration avec ce réalisateur de génie tant son talent d'acteur est exploité au maximum avec des rôles forts intéressants. Du cinéma expérimental, après avoir vu "les promesses de l'ombre", D.Cronenberg s’écarte de la mise hollywoodienne conventionnelle n'oubliant pas la passion de son métier. Le budget n"est certainement pas colossal, mais le principal est de garder la vision de son auteur en priorité. Ce spectacle à tendance intellectuelle sur "l'homme" nous fascine par sa complexité psychologique, un objet cinématographique agréable de part sa volonté à renouveler notre vision de cet art trop souvent répétitif. Le vrai cinéma est de ressentir les choses profondes même dans la simplicité de la mise en scène et sur ce point D.Cronenberg est devenu réellement un maître dans cet art.

L’occasion de voir mon premier et préféré long-métrage de Cronenberg au cinéma était l’occasion rêvée de reproduire sur grand écran la claque cinématographique que j’avais eu lors du premier visionnage. Tout d’abord, si A History of Violence surprend par son imprévisibilité hors du commun, c’est avant tout grâce à un certain lot de scènes spectaculaires qui apparaissent au milieu de cette « happy family », que l’on pourrait croire tout droit sortie d’un téléfilm américain. C’est d’ailleurs lors de ces fabuleux moments de cinéma que l’on peut admirer les talents de metteur en scène de David Cronenberg sous leur forme la plus aboutie. Non pas que le film ne contienne aucun temps mort, mais ceux-ci semblent présents dans le seul but d’entretenir un suspense haletant, qui rend ainsi les scènes viscérales encore plus magistrales. Cependant, la réussite du film n’aurait probablement pas eu une telle ampleur sans ce casting, et plus particulièrement sans Viggo Mortensen qui livre une performance de toute beauté dans le rôle complexe d’un père de famille qui ne tarde pas à être rattrapé par son funeste passé. Cette interprétation de Mortensen, on la doit aussi aux divers seconds rôles qui ont su lui renvoyer la balle avec génie. En effet, Ed Harris est lui-aussi excellent en personnage glaçant ; tout comme William Hurt qui, s’il n’occupe qu’une infime partie du film, fait tout de même bonne impression. Enfin, il semble important de souligner le travail appliqué effectué pour la partie esthétique du long-métrage. Avec des allures de série B qui n’en est pas une, on retrouve une photographie peu poussée, voire même banale. Ce n’est donc pas là que le style visuel d’A History of Violence tire tout son charme, mais plutôt de l’utilisation des plans, dont la fréquence s’accélère en même temps que le récit progresse pour un résultat efficace. Côté musical, aucune surprise : c’est Howard Shore qui signe une énième collaboration avec Cronenberg, et livre par ailleurs une partition qui consent elle-aussi à créer une atmosphère mystérieuse et pleine de suspense. En conclusion, A History of Violence est tout simplement LE chef d’œuvre de David Cronenberg. Œuvre virtuose qui allie violence et sérénité, le long-métrage s’avère être un des plus grands thrillers de ces dernières années. Aussi efficace qu’imprévisible, le film fait réfléchir longtemps après la fin du générique sur ce qui vient de se produire.