Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
flushroyal
32 abonnés
910 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 août 2011
Une réflexion sur la violence sous forme de thriller psychologique à l'ambiance pesante et troublée. La mise en scène de David Cronenberg est intelligente, n'hésitant pas à étirer ses scènes à l'excès pour renforcer le mystère ( comme dans le plan-séquence introductif ) ou pour renforcer l'intensité dramatique. Viggo Mortensen est excellant en apparent brave et honnête père de famille sans histoire et qui voit son passé sombre et violent resurgir. A noter aussi les bons seconds rôles avec Maria Bello ou encore Ed Harris. La musique d'Howard Shore contribue bien à créer une atmosphère pesante même si certains thèmes rappellent beaucoup ceux du Seigneur des Anneaux. Si l'histoire est finalement de facture classique ( et est dilaté par la mise en scène ), il n'en reste pas moins une œuvre intelligente, bien plus psychologique que violente et conçue avec savoir-faire.
Comme d'habitude, avec Cronenberg, ses films sont irréprochables, mais troublants. Si j'adore la première partie, je trouve que la deuxième prend une tournure malsaine, assumée certes, mais qui me dérange. Mortensen est parfait. Autre bémol, comme d'habitude chez Cronenberg : trop de sexe
13 / 20 . A history of Violence est un bon thriller, l'histoire est intrigante mais le film est visuellement très pauvre et la fin laisse le spectateur sur sa faim. Un personnage plus travaillé et plus du suspense aurait été bénéfique au film. A history of Violence est donc un thriller de qualité mais qui manque de profondeur.
David Cronenberg signe son meilleur film avec "A History of Violence" qui de sa violence, nous montre (d'après moi) une réalité (personnalisé bien sur) de la vie de certaine famille aux USA. Malgré une fin un petit peu précipitée, ce film reste pour moi un excellent film a voir absolument.
Mon préféré de Cronemberg, une histoire passionante qui montre comment un homme peut sombrer dans la violence la plus totale. Un Viggo Mortensen absolument dantesque, une mise en scène tout en finesse qui apporte une véritable immersion dans le film. En bref, si vous ne l'avez pas vu, courrez y !
Combien a été payée la presse pour chanter les louanges de ce "film". Celui-ci est d'une lenteur atroce, l'histoire est stupide et sans interêt. Est-ce un Scary Movie 5 ou c'était un film sérieux. Je vous le déconseille absolument, passez votre chemin sans hésitation et fermez les yeux sur les notes.
Cronenberg à enfin compris que ses délires orgasmo-organiques n'interessent plus personne, et se met enfin à faire des films pour le public et plus seulement pour lui. Et pour ce premier essai, il se débrouille plutôt bien, même si l'on regrettera la facilité simplette du scénario, la pauvreté visuelle du film et l'effet "tout ça pour ça" qui nous reste à la bouche pendant le générique de fin.
(Je commence par vous dire, chers cinéphiles, que je n’ai pas lu le roman de John Wagner, je ne peux donc malheureusement pas vous dire si il retranscrit avec précision ce que John Wagner avait écrit…) « Surprenant » est le premier mot qui me vient à la bouche une fois le film finit. Le spectateur est emporté du début jusqu'à la fin, dans une sorte de tourbillon à la fois de violence mais aussi d’amour et de passion. Les scènes cultes s’enchainent dès le début du film et malgré certains passages plutôt silencieux et parfois un peu longs, vous resterez agrippé à votre siège attendant avec une impatience grandissante que la lumière soit faite, David Cronenberg nous fait ressentir tellement de sensations et de sentiments en seulement 1h30 de film; l’on passe du dégout à l’approbation, de la joie à la peine, de la haine à l’amour, de la passion à la violence… Pourtant tout semble bien réaliste, ce qui sera faire naître en vous toutes ces émotions. De plus, David Cronenberg défend deux choses qui me tiennent particulièrement à cœur ; l’amour qui triomphe toujours sur la haine ou le dégout mais aussi la nature profonde de l’homme qui ne peut être en aucun cas complètement refoulée, et qui finit toujours par refaire surface que ce soit au bon…ou au mauvais moment. Tout l’art est de savoir la contrôler et la faire ressurgir au bon moment… Le film est en fait d’une humanité, et d’un réalisme déroutants. Et le bouquet final… un Viggo Mortensen comme à son habitude : GRANDIOSE, il joue parfaitement son rôle, on n’aperçoit que très rarement des performances aussi remarquable. Rien que pour lui le film mérite déjà 3 étoiles, vous couplez ça au scénario et à l’ambiance un peu lugubre et pourtant si chaleureuse qui s’inscrit parfaitement dans le film, et vous obtenez l’un des meilleurs films de cette dernière décennie… A history of violence entre finalement dans les films cultes de son époque et pourra être apprécié à sa juste valeur devant un public qui se laissera transporter mais non sans réflexions ( PS : le film n’est pas a montré a un public trop jeune, premièrement parce qu’il ne comprendrait pas toute la splendeur de ce dernier, mais surtout parce que certaines scènes pourraient être à mon goût un peu choquantes…)
Un film sur la violence (comme le titre l'indique) mais vu d'une façon diiférente de ce que l'on peut voir normalement au cinéma. Viggo Mortensen est excellent dans ce film.
Bien réalisé,avec un choix de photos trés particulié (pénombre quasi-permanente),Cronenberg nous livre ici un thriller maitrisé,sociale,troublant et dérangeant. Mais alors que certains moments touchent la perfection scénaristique,le film s'enlise dans ce qui comporte le moins d'interêt : à savoir le passé du héros mafieux plutôt que le futur de la famille,qui aurait pu donne à voir les impactes d'un homicide involontaire sur une famille Américaine moyenne. Ainsi,le film ne "rate" pas son sujet,mais s'interesse à une histoire qui mérite peu d'intérêt...Sinon,c'est parfaitement maitrisé et interprété...mais ce choix scénaristique ne convaint pas tout à fait..cette critique n'engage que moi !
Une famille vue par l'oeil clinique de David Cronenberg. Une étude de la part de violence en chacun avec des angles intéressants (la violence dans les gènes, au sein de la sexualité). Pourtant, malgré de nombreuses scènes fortes, il manque quelque chose au film comme si celui-ci ne trouvait pas l'équilibre entre la banalité de l'histoire qu'il raconte et la métaphore et la symbolique qu'il tente d'adopter.