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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 juin 2013
Une série B ou la transgréssion se fait bien de manière subversive qui prend très sérieusement sont rapport avec le spectateur et questionne notre monde par le simple biait de sa mise en scène symbolique ( entres autres sur la bestialité du personnage, je pense par exemple à cette incroyable scène ou la femme de Tom-Joey le regarde par la fenêtre de leur maison dans un cadre évocateur ou ce dernier, au aguets comme une bête sauvage - avec les mouches qui volent autours - ne répond plus qu'a sont instinct animal, afin de défendre sont territoire... ) et ses personnages métaphoriques. En résulte des fulgurances psycologiques hyper interessantes par rapport au culte des mythes fondés et alimentés par la violence...
Cette histoire pourtant anodine d’un homme ayant fui son passé de gangster vaut essentiellement pour la qualité du jeu des acteurs et la mise en scène des quelques scènes d’action. Nous découvrons ainsi autant le talent de Viggo Mortensen pour donner une profondeur dramatique à son rôle que celui de Cronenberg de filmer la brutalité de ses personnages sans effets visuels pittoresques. Cette adaptation d’un comics manque toutefois d’intensité du fait d’une narration lente et classique tout juste sauvée par le suspense générée par cette descente aux enfers. La lecture psychologique que l’on peut faire de cette opposition entre un père de famille tiraillé par ses instincts violents et son égal sans scrupules est la preuve de Cronenberg reste un maitre dans l’art de mettre en images la double personnalité de ses contemporains.
Un film absolument génial, d'une très grande richesse. Au delà de la réflexion sur la violence, les questions que le film pose sur le mensonge, la famille, la paternité et le pardon le rendent vertigineux. Interprétation exceptionnelle des comédiens.
Alors là, incompréhension total. 4,4 de moyenne pour la presse et un peu moins pour les spectateurs. Peut-être est-ce dû au nom du réalisateur (si on devrait croire Cosmopolis, ce ne serait pas le cas). On tous les cas j'ai trouvé ce film prétentieux, sans originalité et bouffant vers la fin. Les quelques scènes de violence sont là pour cacher un scénario très pauvre et sans grand intérêt. Les acteurs sont par contre tous excellents, autant les "méchants" que leur contraire. Et il y a des scènes bizarre comme la fin (pas la toute fin) qui se passe en dix minutes! Non, franchement, je n'ai pas été emporté par ce film.
Le spécialiste des séries B de qualité a frappé un grand coup avec cet excellent thriller. Peu de parole (aucune inutile), peu de scène d'action mais toutes sont mémorables.
A History of Violence fait partie de la liste de films m’ayant réellement marqué durant mon adolescence. Cela faisait quelques années que je ne l'avais point revu, ce fut une nouvelle claque. Le long métrage le plus aboutit, le plus fort aussi de David Croneneberg. Les acteurs atteignent la plénitude, cet ultime scène de famille en est le meilleur symbole ... La qualité du récit, sa mise en place et la puissance qui en ressorte font que ce film hante encore de longues minutes après la fin de celui-ci !
Un film un peu spécial qui ne m'a pas forcément marqué dans le bon sens...En effet, bien que le scénario soit intéressant, certaines scènes sont parfois un peu longues et Cronenberg insiste trop selon moi sur la violence de celles-ci (d'où le titre du film sans doute). Et puis comment peut-on ne pas se rendre compte de ses capacités de tueur plus tôt ?
TERRIBLE!! que du bon! une mise en scene rondement bien mener pour un chef d'oeuvre de plus signer :david cronenberg ;) une histoire de violence qui n'a rien de vraiment original, mais tellement bien mis en scene! chaque acteur joue parfaitement son role surtt viggo mortensen!
Je connaissais le film, mais c'est un soir sur France2 que je l'ai regardé comme ça, eh ben franchement il est super ! Des acteurs jouant très bien leurs rôles, une histoire bien foutue, un film qui a de la gueule et on ne s'en lasse pas :)
Cronenberg réalise un film vraiment incroyable, qui transcende complètement. L'histoire est d'une simplicité folle, mais reste passionante. Viggo Mortensen est absolument bluffant.
Incroyable, survolté, passionné et émouvant A History of Violence donne à réflichir sur "qu'est ce qu'il nous parait violent". Porté par un réalisation excellente, des caractères bien définis et magnifiquement joués, ce film m'a grandement surpris par sa richesse.
Après avoir vu A History Of Violence, je ne peux m’empêcher de penser à American History X, à cette relation de défiance mais aussi de respect entre Derek et son jeune frère Danny … Mais je m’égare !
Cronenberg nous offre ici une œuvre rassurante, tant sur le fond que la forme : ceux qui souhaitent n’y voir qu’un thriller épuré, de l’action, le tout rythmé par une excellente bande sonore et une trame narrative sans véritable faille seront confortés dans leurs espérances. Quant à ceux qui, comme moi, viennent observer minutieusement la patte du réalisateur canadien, pas de déception à l’horizon : violence mise à nu, ambivalence entre le voluptueux et le bestial des scènes charnelles (Cf. The Fly ou Cosmopolis), étude clinique de la métamorphose humaine […] Cronenberg ne se trahit donc pas tout en invitant, par un strict respect du cadre réalistico-naturaliste, le grand public à s’engouffrer dans son antre cauchemardesque : prenez garde, il y fait sombre, très sombre, mais quel bonheur d’y pénétrer !
Une vraie merveille, servie par un scénario de qualité, des scènes variées et tapageuses, et des jeux d'acteurs parfaits. Le meilleur de Cronenberg, dans une histoire qui laisse perplexe sur le prix de la tranquilité...
Point positif : le film gravite autour du thème de l'identité ; thème que j'apprécie dans ce film. Points négatifs : je n'accroche toujours pas avec les films de David Cronenberg, j'ai essayé mais en vain. Dans A History of violence il n'y a pas vraiment d'originalité dans la mise en scène, je me suis ennuyé à de nombreuses reprises (heureusement que la dernière partie m'est un peu réveillé).