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    A History of Violence
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    1 076 critiques spectateurs

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    ml-menke
    ml-menke

    40 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2013
    Un scénario finement écrit et qui par la mise scène de Cronenberg prend forme. Grâce aux acteurs principalement on entre dans l'intrigue. À voir et à revoir !
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Cronenberg revisite ici les canons du thriller avec la même honnêteté qu’il mit, encore débutant, à renouveler ceux du gore et de la science-fiction. Admirateur de Robert Bresson, le cinéaste ne prend jamais un film à la légère, que ce soit une œuvre entièrement personnelle comme « Videodrome » ou l’adaptation d’une bande dessinée comme dans « A history of violence ». La violence en question est des plus banales, donc des plus angoissantes : deux voyous minables qui ont laissés derrière eux une traînée de sang débarquent dans une famille en apparence sans histoire. Que faire d’autre que de se défendre ? Mais le récit va vite prendre des accents langien, puisqu’il est marqué par le motif de l’homme prisonnier de son destin et du retour de la sauvagerie. La vision de Cronenberg n’est certes pas moins noire que celle du maître germano-américain, mais elle est forcément plus contemporaine. Fritz Lang avait vu s’écrouler un monde et une époque, Cronenberg nous parle peut-être, hélas, du monde à venir, où l’innocence n’est qu’une posture, où le passé n’existe plus que virtuellement, où l’individu s’est « enfin » contenté de survivre. Dans « History of violence », il n’est pas question de bizness du crime, mais de haine à l’état pure. Nous nous trouvons au-delà des conventions, dans une sorte de conte philosophique, dans le degré le plus élevé de la caricature grinçante. Ce thriller fonctionne donc parfaitement (sans cette perfection machinique, la tragédie est sans objet). Tous ses éléments sont en place pour un voyage typiquement cronenbergien où les niveaux de réalité et même les métamorphoses peuvent advenir. Le film de Cronenberg se passe dans notre monde, du moins dans un monde tel qu’il devrait être (un peu comme celui de « Blue Velvet »), où les familles sont unies, où les couples mariés font encore sauvagement l’amour, où les enfants jouent au base-ball. Si nous ne nous y reconnaissons pas tout à fait, nous reconnaissons au moins la convention hollywoodienne dans ce qu’elle a d’incontournable et d’universel. Aussi, quand la violence fait irruption, avec sa sauvagerie bête, ne sommes-nous pas surpris. Elle se transforme vite en cette exploitation obscène que les médias font, un peu partout dans le monde, de ce genre d’accidents. Mais il n’y a pas de hasard. La « légitime défense » est encore plus effrayante que la violence gratuite, peut-être parce qu’elle détruit en nous la dernière trace d’innocence. Quelle violence peut, en effet, prétendre être légitime ? Quel meurtre peut-il prétendre à être excusable ? Nous sommes bien dans la continuité de Lang… Il y a donc dans « History of violence » un autre univers, sans doute parallèle, où le contour des êtres est plus fou, leurs motivations moins nobles, leurs pulsions plus primitives. Ce monde souterrain, où règne une barbarie certaine (ou au moins une inversion des valeurs), peut entrer en contact avec le notre. Très loin du didactisme ou de la leçon de morale, Cronenberg, magnifiquement servi par un Viggo Mortensen plus halluciné que jamais, nous emporte dans un au-delà du bien et du mal, dans les labyrinthes de l’identité, dans les traumatismes originels. Cette violence contamine les rapports humains et les institutions, elle agit comme un virus transmissible et pervers. Oui, nous sommes bien dans un film de Cronenberg, et un des meilleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 janvier 2013
    "A history of violence" avec une mise en scène sobre met ici le doigt sur la dualité d'un homme et nous entraine dans une histoire profonde. Vraiment bien et totalement haletant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 décembre 2012
    Heu...Je comprends pas là.
    Peut être n'ai je pas assez de second degrés pour m'apercevoir qu'il s'agit la d'un postiche ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 décembre 2012
    Très bon film qui donne des frissons à certains moments. Le film est sombre et Ed Harris fait peur. Le personne principal se transforme au fur et à mesure à cause d'un harcèlement et d'un ressurgissement de son passé. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2012
    Retrouvé le grand acteur Viggo Mortensen qui a interprété Aragorn dans le Seigneur des Anneaux, en tant que tueur, m'a tout simplement bluffé. J'ai beaucoup aimé ce film, il y a de la profondeur et il ne part pas en vrille comme certains qui font dans le même genre. Je le déconseille aux plus jeunes à cause de la violence, mais c'est un bon film à regarder pour les parents ! La fin m'a fait pleuré !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    Tout commence avec un superbe plan sequence des 2 tueurs où l'on comprend pas forcement ce qu'il se passe. Cela donne directement une sensation de suspence où David Cronenberg met en place directement l'idée de "double vie". En effet, A HISTORY OF VIOLENCE nous montre la vie d'un bon pere de famille qui sans s'en souvenir est en fait un tueur redouté de Philadelphie. Celui ci est joué par un Viggo Mortensen genialissime ! Les scenes de bagarre sont magnifiquement tournées et apres analyse, on peut se rendre compte que le realisateur a absolument reussi ce film. Car avec ce scenario tres "americain", on se dit que c'est un film d'action à la Jason Statham mais non, c'est un vrai film d'auteur. D'où sa participation en competition officielle à Cannes. On peut rajouter aussi que les scenes au lit (ou pas) sont torrides ! Et aussi que l'affiche du film est trompeuse bien qu'elle soit magnifique... A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 janvier 2013
    Le jeu d'acteur est parfait, la mise en scène témoigne d'une très grande maîtrise du suspense et de l'horreur subtilement distillée par des plans-séquences à couper le souffle. La musique lancinante nous fait avancer à pas de loups dans une intrigue jamais prévisible, faisant du doute le maître mot de ce film. Et enfin la violence surgit, dans toute sa splendeur et avec toutes ses conséquences. Impressionnant!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 mai 2013
    Un film magnifique ! Un scénario surprenant et superbement bien écrit, tout cela interprété par le génial Viggo Mortensen rend cette histoire sombre éblouissante ! A voir absolument !
    vic-cobb
    vic-cobb

    35 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2015
    M'ayant été très fortement recommandé, j'ai enfin vu A History of Violence et franchement j'ai pas compris.... Enfin j'ai beaucoup de choses à reprocher aux films en fait : Tout d'abord, l'introduction de la famille américaine parfaite de chez parfaite qui se réveille (le père, la mère, le frère : tout le monde y passe) parce que la petite a fait un cauchemar... J'ai trouvé ça un peu gros... Ensuite le cadet, couvé par ses parents comme je ne sais pas quoi, l'américain du American Dream qui fait du base ball, qui adore sa petite sœur et qui, dès qu'il prend une claque, part en pleurnichant, est assez agaçant.... Même Viggo Mortensen, m'a paru fade, et j'ai même trouvé sa réaction surjouée durant la scène où spoiler: son fils tue Fogarty
    (le choc, me direz vous...) ! Et puis la mère qui a une pulsion sexuelle, juste après avoir appris spoiler: que son mari était bel et bien un tueur au nom de Joey
    .... Oh et puis la bande son ne va pas du tout : Pendant tout le film, je me suis cru dans Le Seigneur des Anneaux ! C'est le même compositeur me direz vous encore, ok mais ils avaient qu'à en choisir un autre tout simplement ! Je terminerais sur le seul point positif que j'ai trouvé à ce film : Ed Harris, qui campe un personnage énigmatique, qui vient bousculer la vie parfaite (trop parfaite ?) de ce père de famille ! C'était vraiment la seule chose intéressante ! Comme vous pouvez le voir je ne comprend pas l'éloge que l'on fait de ce film... Après je n'irais pas à dire que le film est mauvais, ou bâclé, mais je m'attendais vraiment à autre chose...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Un très grand film de Cronenberg. Le spectateur est tout de suite mis dans l'ambiance malsaine. Le scénario est bien ficelé et pas trop complexe, laissant néanmoins le spectateur se poser des milliers de questions au fur et à mesure que les scènes se succèdent. Les acteurs sont tous excellents. Rien à redire sur ce film.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2012
    Voir A History Of Violence, c'est un peu comme découvrir le black album de Metallica après avoir écouté Kill 'Em All ou Master Of Puppets... Même si le film est assez agréable parce qu'il est très accessible, on reste un peu sur notre faim car avec Cronenberg, on est habitué à se prendre un peu la tête devant une certaine complexité, à être transporté devant tant d'imagination et à se réjouir de ces hallucinations jubilatoires. Ici, le réalisateur s'est plutôt lancé le défi de faire un film "normal" avec un message moral par-dessus tout, dans la pure tradition des productions hollywoodiennes. En plus de cela, l'histoire est un peu "tirée par les cheveux". Un peu décevant, donc.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Apologie de la violence ou plus précisement de la contamination qu'elle opère au sein des gens, le film de Cronenberg est un coup de maître qui dévoile les faiblesses de l'esprit et les retours aux sources. Au lieu de nous bourrer de flash-backs inutiles, Cronenberg réussit, en rajoutant quelques personnages, à récreer toute l'histoire du héros, du moins quelques indices au début, puis lors de la confrontation de son double ( son frère ou son passé ? ), le spectateur a les idées claires et une opinion faite du personnage. L'épilogue est émouvant, se passant de mots, montrant la reformation de la famille.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    J'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce film, mais j'avoue avoir été vite bluffé. Le scenario devient vite captivant et profond. Une tres belle oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2012
    Avec un titre comme ça, l’appétit des boulimiques de violence pure et virale est réveillé. La découverte de « A History Of Violence » s’est déroulée après le visionnage de la bande annonce, qui m’avait alors excité comme pas deux. C’est souvent le problème avec les bandes annonces ou les teasers : ils aiguisent la curiosité, mais bien souvent, le résultat n’est pas forcément à la hauteur des espérances. C’est le cas de ce film.
    Déception, voilà le premier mot qui vient à l’esprit après l’avoir regarder. Une immense déception, car j’attendais énormément étant donné les opportunités mises à sa disposition. Effectivement, David Cronenberg est loin d’être un débutant, mais là… Mince quoi ! C’est vraiment dégueulasse de tout gâcher, l’idée principale est géniale, quoique assez simpliste. Ouais, c’était pas difficile de faire un putain de film qui remettrai les choses en place, surtout quand on bénéficie de sérieux atouts dans sa poche. Il suffit de regarder le casting : l’angoissant Ed Harris dans le rôle du grand méchant, Viggo Mortensen en père de famille héros du jour et la sublime Maria Bello en femme dépassée par les évènements… Non, Non ! Ce n’est pas possible de gâcher ça… Hé ben si, tu es mal tombé mon Nikki.
    Pourtant… pourtant la première heure est géniale. On y croit dur comme fer : « ouais, qu’il est bon ce putain de film ! ». L’histoire est facile, mais c’est ce qui la rend attirante. Prenez une famille qui a tout pour être heureuse, puis insérez un élément perturbateur dedans et réveillez les blessures du passé… ça vous promet un excellent film. Encore faut-il assurer par la suite, m’enfin bon, on en reparlera plus tard de cette ignominie. La première partie est d’un réalisme troublant, Cronenberg met en place une atmosphère qui retranscrit à merveille le cocon familial, même si ça devient assez bête comme chou à plusieurs moments (à force de trop pousser, on finit par casser). Le film prend le temps de développer chacun des personnages, en particulier le fils, qui apprendra très vite ce qu’est la vraie violence (et la pseudo-violence des coups de poings dans la gueule). La relation qui unit le mari et sa femme est très symbolique, c’est fait exprès bien sûr et on arrive à une question : leur amour va-t-il supporter ces épreuves ? Mystère, mystère mes enfants. La violence est le fil conducteur de film, on en retrouve même dans les scènes semi-érotiques, qui donne vigueur et volupté à ce dernier (sans arrière bien entendu, quoique que…). On retrouve même un petit côté à la Tarantino dans les passages assez brutaux, une violence pure, qui ne cherche pas à être caché. Elle est parfaitement dosée, tout le monde est content. Mais ça, ça ne dure pas bien longtemps. L’arrivée d’Ed Harris est anthologique, quel moment mes aïeux ! C’est d’ailleurs là que commence vraiment le film, l’intrigue se met en place, et la curiosité des spectateurs est titillée à l’extrême : mais qui est vraiment Tom Stall ? L’héro fait alors une courte descente aux enfers, bien trop courte et c’est dommage. Par contre, la fin de la première partie envoie du lourd dans les gencives. On en peut plus, on veut savoir merde.
    Et c’est à partir de là que tout part en couilles, pour être poli. « A History Of Violence » ne tient tout simplement la route : après une première partie jouissive et percutante, la seconde parait bien mince et incroyablement pauvre. La réponse à nos questions est tellement évidente qu’on n’y pense pas tout de suite. C’est une véritable déception, le film aurait pu sortir un twist final monumental (et il le pouvait, assurément) mais il se contente de se rabattre sur un dénouement facile et pathétique, qui cherche à émouvoir le spectateur. Il réussit même à tomber dans la morale (chacun en trouvera une différente, remarque). Et ce n’est pas la performance Viggo Mortensen qui changera la donne (et ouais, ses coups de poings ne font plus d’effet !). Tout de même, il faut reconnaitre que la dernière scène reste assez bien trouvée, on ne reste point sur sa fin.
    Alors que dire pour résumé « A History Of Violence » ? Un bon film qui en chie comme pas possible sur la fin ? Un excellent film qui recèle de qualités non développées ? Les deux en fait, c’est très frustrant de gâcher un film juste pour suivre une ligne de conduite établie depuis la première minute. Reste de bonnes scènes, des acteurs convaincants (Ed Harris et Maria Bello en tête du peloton) et une franchise à toute épreuve.
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