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Un visiteur
3,5
Publiée le 5 décembre 2013
Bon film que ce a history of violence. Le scénario est un des points forts du film ainsi que sa mise en scène et son jeu d'acteurs. spoiler: Viggo Mortensen est juste génial dans son rôle d'ancien mafieux planqué, et malgré une fin chiante et un peu cucul c'est bon film que je conseille.
cronenberg manie la dualité de l'homme avec maestria depuis des lustres (faux semblants,ExistenZ,la mouche...) mais jamais il ne l'avait fait dans un univers réaliste,dans ce monde qui est le notre... il passe du fantastique au réalisme noir avec énormément de réussite.
Du déjà vu, réchauffé et peu innovant tant dans le scénario que dans le jeu. La misère, une sorte de repompage maladroit de "Aurevoir, à jamais". Ajoutons un soupçon de "je la joue un peu psychologie" et le tour et joué. Alors pour les fans de "no prise de tête et de ça tarte facile. Achetez les yeux fermés ce film est pour vous. Pour les autres... Le film aurait pu etre excellent mais malheureusement la fin est connue au bout de 10 minutes. Dommage l'idée était bonne, le scéanario pas trop mauvais.
Je n'ai jamais été très fort sur les films dit de violence à moins qu'il ne transcende le sujet pour accéder à autre chose (le parrain etc...) ici Le tout est bien enrobé pour nous laisser croire à la profondeur psychologique des personnages; le passé qui remonte et auquel on échappe pas, le nerd qui se fait baver et qui finit par foutre une raclée aux durs de durs de l'école (bien sur), le type innocent qui tue comme un pro dès le début (vraiment tant qu'à en mettre), la baise torride dans l'escalier (putain comment se sortir de cette scène cul de sac?- Oui bonne idée une scène de baise!) et puis la fausse économie de moyens pour chercher la profondeur des personnages, pour masquer le vide d'un scénario qui nous “thrille” un peu et qui rendu à la fin devrait être à peine le milieu du film . Cette fin de producteur si gentille et qui est le piège doré: Regardez je filme un immense acteur et son silence dit tout et n'est-ce pas touchant que sa petite fille lui mette son assiette pour qu'il se joigne au souper après avoir éclaté une demi-douzaine de mafieux, dont son frère, n'est-ce pas que c'est touchant?! Ça devrait marcher, le public va aimer...En fait ce que je vois là c'est un scénario de série z enrobé et filmé par un réalisateur avec un certain talent et qui a beaucoup vu. Certains y voient une dénonciation de la violence aux États-Unis je trouve là pour ma part un encouragement à garder des fusils chez soi puisqu'on peut tirer 3 membres de la mafia sans que seulement le shérif local se pose des questions??? D'ailleurs que de trous dans le scénario? Hallucinant! Des choses basiques qu'on apprend à L'Université dans les règles de scénarisation ex: Pourquoi le personnage n'appelle t-il pas la police? Pourquoi cette femme fait-elle juste une plainte à un tribunal alors qu'elle a affaire à la mafia ? N'importe quoi ? Le reste est aussi aseptisé et nul que ce que le Canada anglais a l'habitude de produire mais avec une certaine habileté qui fait illusion! Une histoire sans histoire et qui n'a pas grand chose à dire...Quand je pense que les fonds publics canadiens financent tant de médiocrité, j'en pleure. La plus grande mafia n'est pas à l'écran dans ce cas-ci!
Comment fait on pour mettre -5 en etoiles? Je trouve pas, çà m'embete. L'histoire est bidon, la personalité des acteurs digne d'un meuble en bois, des scenes où l'on plisse les yeux en se disant "pourquoi il fait çà? pourquoi il fait pas çà cet imbecile". Un peu comme si vous etiez en danger de mort, que vous ayez un pistolet à coté de vous et que vous couriez à l'opposé. Comme je le dis souvent tout les gouts sont dans la nature mais mettre plus de 1 etoile pour se film, c'est s'etre trompé de film.
A History of Violence est pour moi l'un des meilleurs films de la filmogaphie de David Cronenberg avec La Mouche, Vidéodrome ou encore Dead Zone. L'histoire est rééllement poignante et incroyablement dramatique, de plus le casting est véritablement à la hauteur, notamment l'interprétation incroyable de Viggo Mortensen ( Aragorn dans le Seigneur des Anneaux ) qui possède ici son plus beau rôle au cinéma. La mise en scène de Cronenberg est réellement efficace, surtout dans certaines séquences clés du film, notamment celle du braquage au début du film qui est magnifiquement filmées. Dommage néanmoins que le dernier acte ne soit pas à la hauteur du reste du métrage, sinon il aurait s'agit d'un chef-d'oeuvre dans son genre. Malgré tout, il s'agit d'un excellent long métrage qui fait largement partie des meilleurs surprises de ces cinq dernières années. 17,5/20
Le spécialiste des séries B de qualité a frappé un grand coup avec cet excellent thriller. Peu de parole (aucune inutile), peu de scène d'action mais toutes sont mémorables.
A History Of Violence de David Cronenberg est une pure réflexion sur soi-même vis à vis de la violence et des pulsions les plus réprimées et paradoxales. Le scénario est prenant de la première à la dernière seconde sans nous épargner quelques scènes barbares et sanglantes qui sont reçues soit par des ricanements (Ce que je ne comprends pas) soit par un certain dégout (Ce qui me parait logique). Viggo Mortensen, Maria Bello, Ed Harris et William Hurt sont parfaits dans cette histoire violente doublée d'une satire du rêve américain (La petite ville tranquille, tous les habitants se connaissent, le petit couple modèle avec les deux enfants,...). Même si la griffe de Cronenberg est moins présente qu'à l'habitude, A History Of Violence est un pur chef d'oeuvre qui aurait mérité des prix à Cannes... Un film fascinant aux antipodes des films hollywoodiens.
Il y a une ambiance extraordinaire dans ce film, le scénario est très bien ficelé, les acteurs sont en grande forme (mention aux seconds rôles Ed Harris et Will Hurt), et la réalisation est maîtrisée, merci Cronenberg.
David Cronenberg décide de revenir sur les écrans trois ans après le mitigé Spider avec l'adaptation surprise du roman graphique de John Wagner et Vince Locke : l'excellent "A History of Violence". L'histoire de ce thriller narre comment le patron d'un minuscule café va sauver ses employés un soir de braquage et tuer ses agresseurs grâce à une impressionnante habileté et un sang-froid inhabituel pour ce simple père de famille on ne peut plus lambda. Devenu le véritable héros de sa petite ville dans l'Indiana, notre gaillard va attirer l'attention d'hommes inquiétants qui semblent le connaître, affirmant qu'il n'est pas celui qu'il prétend être et qu'il serait en réalité un ancien tueur professionnel disparu depuis des années... À s'y méprendre, A History of Violence reste dans la même veine que la filmographie du réalisateur canadien avec cette incertitude concernant la réalité, ses faux-semblants et ses doutes d'identité. Bien qu'ici la réponse se trouvera finalement (contrastant donc légèrement avec les précédentes œuvres "sans fin" du metteur en scène), l'intrigue demeure d'une puissance et d'une atmosphère énigmatique à toute épreuve, renforçant le réalisme d'une telle situation. Tom est-il bel et bien un tueur ayant renié ou tout simplement oublié son effroyable passé ou ces hommes en noir se trompent-ils de personne ? Est-il un menteur ou un amnésique, une victime ou un manipulateur ? Cette ambiguïté et ce suspense palpable sont soutenus durant tout le métrage grâce à des rebondissements dévoilés avec prudence, gagnant par conséquent plus d'efficacité à chaque nouvelle scène. Bien qu'étant très loin de ses délires sexuels et/ou organiques, Cronenberg continue pourtant de nous servir une violence graphique toujours aussi surprenante à travers des séquences gore désormais plus réalistes et moins exagérées (mâchoire explosée, nez enfoncé par le biais de coups de poings virulents, jets sanguins multiples...). L'homme tue l'homme avec une brutalité animale déroutante à travers des séquences d'action bourrée d'hémoglobine filmées avec maestria par un Cronenberg tout en finesse qui nous balance ces moments d'intensité sans jamais crier gare. L’œuvre est ainsi surprenante, d'autant plus grâce à son interprétation, de l'excellent Viggo Mortensen (l'un des ses meilleurs rôles) à la brillante Maria Bello en passant par le trop rare Ed Harris et l'imposant John Hurt. Un casting en or pour des prestations habitées autour de ce thriller original à contempler absolument.
Une histoire qui révèle peu à peu le passé trouble d'un père de famille, obligé de se défendre par la violence physique et un talent incroyable pour la bagarre. On s'étonne de voir des malfrats interrompre le calme de sa vie familiale jusqu'à petit à petit mieux en comprendre la raison. Il aurait fallu toutefois aller plus loin dans le sanguinaire et les règlements de compte pour donner à ce film une envergure qu'il n'atteint jamais. En fait l'idée est mal exploitée, et on reste un peu sur sa faim, notamment à cause d'une violence limitée, ou de comédiens charismatiques et réputés qui n effectuent qu'une brève apparition.
En 2005, David Cronenberg (« crash », « la mouche » etc...) nous invite à une plongée vertigineuse au cœur de son univers cinématographique, particulièrement sombre et détraqué. On y suit l'histoire d'une famille américaine moyenne, vivant gentiment dans une petite ville paumée où il ne se passe rien... ou presque. En effet, notre bon père de famille (qui ne demandait rien à personne) va bientôt devoir faire face à deux crapules de passage qui s'arrêtent prendre un café dans son restaurant. C'est là que sa vie bascule et que la violence explose, implacable et totalement gratuite. Dans « A history of violence », la plupart des thèmes chers au réalisateur sont donc une nouvelle fois traités, avec un sens du cinéma qui laisse pantois, même si leur âpreté réserve l’œuvre à un public averti. De leur côté, les acteurs sont tout aussi excellents... le couple formé par Viggo Mortensen et Maria Bello fonctionne à merveille et Ed Harris apporte la noirceur indispensable à ce genre de thriller dramatique. Le résultat est très intéressant mais possède un fort potentiel subversif, alors attention !