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chrischambers86
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3,0
Publiée le 11 août 2013
"Blue Steel" c'est l'acier bleu des armes à feu et c'est aussi le bleu de l'unforme! Produit par Oliver Stone, ce film choc raconte la relation entre une femme flic et un criminel à la masse! C'est une histoire d'amour tordue à la sauce Kathryn Bigelow ou l'arme à feu est leur lien èrotique! La cinèaste choisit une mise en scène sophistiquèe proche de l'esthètique du clip, pour filmer un New York nocturne et angoissant où Jamie Lee Curtis compose un personnage de flic androgyne à l'èquilibre fragile! Lancèe dans une chasse à l'homme sauvage, l'hèroïne rencontre Ron Silver (disparu le mois dernier) dans le rôle d'un agent de change au comportement mystèrieux! Des couleurs admirables pour une traque impitoyable et sauvage dans un ton mordant...
Trop d'invraisemblances et d'exagérations gâchent ce thriller mal joué au scénario très cliché malgré Jamie Lee Curtis convaincante néanmoins. Très décevant.
Une intrigue à ce point tirée par les cheveux qu'un skin head sortirait de là avec la même touffe qu'un Baba cool à Woodstock! Du grand n'importe quoi avec en prime un Kurgan à bouclettes, une Jamie lee curtis aussi séduisante qu'une cellule de prison et un Ron silver qui en fait tellement qu'il devait sûrement se voir déjà avec un oscar entre les mains!!!
Blue Steell débute assez bien mais par la suite des invraisemblances et des exagérations (la scène finale notamment) gâchent le film ; ce n'est pas un mauvais thriller mais il n'est pas non plus indispensable à voir.
Kathryn Bigelow signe un polar tendu et bien écrit, jouant à merveille avec la rage intérieure et la fascination pour les armes de ses deux nemesis, incarnés à la perfection par Jamie Lee Curtis et par le regretté Ron Silver. Le tout s'achevant dans un duel digne d'un western.
Autant Kathryn Bigelow maîtrise ses intro et ses développements, qu’elle rate ses conclusions. En étirant lamentablement pendant une vingtaine de minutes son « STRANGE DAYS » par des ralentis intempestifs et par une succession de scènes déjà-vu, elle plombe tout le parfait tricotage du bon thriller-science-fiction qu’était le film au départ. Dans « BLUE STEEL » le sabotage commence plus tôt que dans « STRANGE DAYS ». Tout comme dans « POINT BREAK », il débute une heure après le début du film. Quand le tueur abat le masque. Ici, l’invraisemblance des confrontations entre l’héroïne et le serial killer va crescendo. Au point de n’être plus qu'embarrassante, mais presque surréaliste et finalement inepte. On se demande comment la réalisatrice américaine peut passer d’un scénar aux ressorts dramatiques si adroitement combinés (motivations familiales d’une jeune flique, et intrusion obsessionnelle des armes à feu chez un trader) à une fin en forme d’adaptation urbaine pitoyable de règlement de compte à Ok-Coral dont on ressort Ko. Les fins de films avec Kathryn, c’est souvent du « big » et du « low »…
Kathryn Bigelow a déjà été plus inspirée, elle se contente ici de faire le service minimum en terme de mise en scène (fusillades banales, ralentis foireux). Le scénario partait d'une bonne idée mais le personnage du serial-killer n'est pas assez fouillé et le film finit par répéter le même schéma : on va l'arrêter mais en fait on peut pas, on va le tuer mais en fait il s'enfuit et ce à de trop nombreuses reprises. Mais on passe quand même un bon moment et puis Jamie Lee Curtis offre une interprétation solide.
Malgré un postulat de départ alléchant (un flic abat un criminel mais un témoin disparaît avec son arme) et un méchant passionnant (un trader au cerveau détraqué), Blue steel prend trop vite l'angle du polar hard avec échange de bastos magnum 44 à tout va. Malgré quelques dialogues intéressants (dîner avec le maniaque, relation qui se transforme en harcèlement), certains ressorts du scénario sont trop alambiqués pour m'avoir vraiment convaincu (à force de gueuler que c'est le trader l'assassin, y a bien quelqu'un qui va finir par la croire !). Qu'importe, ça reste un petit thriller sympatoche, avec une Jamie Lee Curtis mignonne et physique à la fois. Un beau parti, messieurs, un beau parti...
Bleue Steel : Un polar des plus captivant et bien mené avec un suspense haletant du a un méchant tenace et malade et une héroïne forte mais désemparé. Car, c’est une jeune policière qui se voit pour son premier jour tué un cambrioleur qui pointé son arme sur elle donc elle dégaine et elle le tue et ensuite, impossible de retrouver l’arme. Donc, elle est un peu humilié et dans les jours qui suive, une série de meurtre va suive en lien direct avec le braquage et la policière qui va en enduré psychologiquement a cause d’un psychopathe complètement fou. Donc voila, scénario soignée avec une vraie tension palpable et une héroïne qui en bave et ça c’est bien pour le spectateur car on est à fond avec elle. Je vous en raconte pas plus car il y a pas mal de rebondissement même si vers la fin, ça tourne un peu en rond. Sinon, les acteurs sont très convaincants et on a le droit à une jeune Jamie Lee Curtic des plus charismatiques et déterminé, elle est a fond dans son rôle. Et l’acteur qui joue le sérial killer est vraiment la gueule de l’emploi. Et pour finir, on a le droit a une réalisatrice connu pour ce film : (démineur, strange day…) et la photographie est très soignée, il y a une bonne mise en valeur dans certains scène. Donc voila, un thriller efficace et captivant comme il le faut.
Dans les années 80, le cinéma américain faisait peu de place aux femmes réalisatrices. Kathryn Bigelow est donc un cas assez à part d’autant plus qu’elle s’est spécialisée dans des genres généralement considérés comme masculins. Blue steel appartient donc au genre du polar. Alors que l’on peut penser au début que le film va offrir un discours féministe dénonçant les attitudes sexistes que rencontrent les femmes décidant de rentrer dans la Police (ainsi que traitant la thématique des femmes battues), on plonge rapidement dans une intrigue policière très originale et assez prenante. Celle-ci permet de constater la capacité de la jeune réalisatrice (qui n’en est qu’à son troisième film) à gérer le suspense et l’action. De même, Jamie Lee Curtis prouve une fois de plus que c’est une grande actrice pouvant être aussi crédible en femme tour à tour amoureuse, déstabilisée ou forte. Hélas, le film n’est pas exempt de défauts scénaristiquesspoiler: : il est ainsi très difficile de croire que les héros n’anticipent jamais les endroits où le tueur risque d’aller (comment Megan n’a-t-elle pas pensé à envoyer ses parents dans un lieu sûr ?) et peuvent avoir des attitudes incohérentes (Nick et Megan font l’amour chez cette dernière alors qu’ils savent parfaitement qu’Eugene va chercher à se venger et qu’il s’est déjà rendu dans cet appartement !!!) . Dommage quand on est face à un film qui avait tous les éléments pouvant le conduire au chef-d’œuvre. Malgré tout, le talent visuel de Bigelow et la brillante performance de Jamie Lee Curtis permettent à Blue steel de rester un excellent polar très prenant.
Considéré au sein de la filmographie de Kathryn Bigelow, dont l’essentiel des œuvres abordent la fascination qu’exerce la pulsion de mort sur les individus au point de définir leur rapport à la vie, Blue Steel en est peut-être l’incarnation la plus radicale et froide, pure démonstration d’une théorie psychanalytique que la mise en scène, au demeurant magistrale, réussit à convertir en moment de cinéma rugueux et dissonant. La cinéaste ne recherche à aucun moment l’illusion de vérité mais compose des personnages qui sont autant de types à analyser, disséquer, faire réagir les uns avec les autres : l’espace urbain devient ainsi une vaste caisse de résonance dans laquelle se percutent et se répercutent des personnalités tourmentées et esseulées, souffrant de ce mal de l’urbain perdu dans un dédale de rues et de taxis jaunes. Bigelow capte la ville comme un champ de ruines futuristes ; les nombreux plans en hélicoptère semblent flotter au-dessus de tours plongées dans la nuit, comme endormies, figées dans cette neige rassurante parce qu’elle immobilise tout. La rigueur de la mise en scène n’a d’égal que le sérieux avec lequel Jamie Lee Curtis campe son rôle : tel un automate, elle arbore fièrement son insigne, charge son revolver, contrôle son existence jusqu’à l’accident, soit l’inattendu, une rencontre. Blue Steel est une machine qui se dérègle, qui perd sa mesure et laisse voir, à terme, des corps perlés de sueur qui se touchent et s’enlacent avant le coup de feu. Éros annonce Thanatos, tous deux marchent ensemble et tendent à se confondre. On pourra reprocher à la cinéaste la lourdeur de son approche, ainsi que la légère confusion qui résulte d’un agencement saccadé des espaces et des lieux – on saute d’un endroit à un autre, du jour à la nuit en l’espace d’une seconde – mais force est de constater l’efficacité de son geste artistique et féministe (il est question des difficultés éprouvées par une femme à trouver sa place dans un corps d’hommes, la police) tout entier tourné vers la lutte de deux pulsions que redouble celle de deux excellents acteurs : Jamie Lee Curtis et Ron Silver.
Après un 1er remarquable mais passé un peu inaperçu, K. Bigelow signe son 1er film de studio, produit par O. Stone, et retrouve son complice E. Red. Il en résulte un thriller porté par J. L. Curtis dans un rôle de femme forte plongée dans un univers violent et au prise avec un tueur fou et increvable. Photo léchée, univers urbain crade, violence graphique qui montre bien les impacts des balles, personnages solides et de nombreuses séquences remarquables. Un film éprouvant qui bénéficie de toute la maîtrise de la mise en scène de Bigelow et d'interprètes convaincants. La plongée dans la psychologie du tueur est également remarquable, à rapprocher de l'étude de caractère du roman "American psycho". C'est de la très bonne série B, violente, rythmée, avec des plans sublimes pour un résultat final remarquable. D'autres critiques sur
Très bien réalisé, le film frôle le cliché sans jamais y tomber. On notera une musique de fin impeccable et une très bonne interprétation de Jamie lee Curtis