Derniers Avis : La Mémoire du tueur - Page 4

Commissaire Moulin en moins bien, et pourant commissaire moulin c'est à chier. Un bon gros navet quoi. Le pire thriller que j'ai vu (est ce bien un thriller ?). Par contre c'est tellement mauvais que ça en devient rigolo.

Sur un scénario inspiré des plus folles rumeurs et horreurs qui ont secoué la Belgique au milieu des années quatre-vingt-dix, "La mémoire du tueur" nous plonge au cœur d’une enquête certes intéressante mais très lente (les cent dix-huit minutes du film m’ont paru en faire bien plus). A la police judiciaire d’Anvers, l’inspecteur Eric Vincke se creuse les méninges, persuadé qu’il est qu’une affaire qui vient d’être classée cache en réalité un réseau pédophile. L’efficace scène d’intro avec la jeune Laurien Van den Broeck nous amène très rapidement dans le vif du sujet en nous mettant franchement mal à l’aise… Victime des premières manifestations de la maladie d’Alzheimer, un tueur professionnel au grand sens de l’éthique décide de faire tomber les sales types avec le concours des policiers, et ce quitte à leur dévoiler les arcanes du Pouvoir. On ne pourra s’empêcher de penser au génial "Memento" de Christopher Nolan lorsqu’il note des informations sur son avant-bras pour s’en souvenir, mais la comparaison s’arrête là. Sur fond de futur scandale national et de rivalité entre la P.J. et la gendarmerie, le film d’Erik Van Looy développe une intrigue à suspense crédible. La réalisation aurait cependant mérité quelques artifices en moins, la sobriété formelle servant toujours ce type d’histoire. J’avais tiqué sur certains détails et deux des surprises sont tombées à plat pour moi (dont l’une parce que comme Verstuyft je m’intéresse au foot). En dehors de ceux d’Alex Van Warmerdam ("La robe", "Les habitants", "Le p’tit Tony"), rares sont les longs-métrages tournés en néerlandais qui parviennent à faire une petite carrière internationale. Bien que le flamand soit probablement la langue la plus abominable d’Europe, préférez la VO car plusieurs scènes reposent sur l’usage du français ! De plus, ces acteurs totalement inconnus par chez nous sont tous excellents (Jan Decleir, Koen De Bouw, Werner De Smedt…).

Si l'ensemble se révèle relativement intéressant, La Mémoire du Tueur est un film très inégal. La crédibilité de Jan Declair dans le rôle du tueur, la trame général et les conflits entre la police et la gendarmerie belge, l'arrière plan politique et ses hauts fonctionnaires aux mains sales sont les quelques atouts du film.
Mais un montage foireux à la Michael Bay pour la scène d'ouverture, des mouvements de caméra accompagnés de vrombissements, des effets clipesque gratuits qui parasitent le récit et la lisibilité de l'ensemble, quelques acteurs à côté de leurs personnages et une fin qui se traîne sont autant d'éléments qui régulièrement gâche notre plaisir. Peût mieux faire.

Très bon film belge. Présenté en compétition au festival du film policier de Cognac, il a reçu le prix de la critique internationale, prix amplement mérité. Sur fond de pédophilie - on pense à l'affaire Dutroux ! -, le film sait éviter les excès pour nous offrir une interprétation de qualité de Jan Decleir.

Un brillant polar, bien interprété et passionant ! A voir.

Rien de bien original ni révolutionnaire, mais le tueur en question est attachant et quelques petites touches d'humour donnent de l'intérêt au film.
Eventuellement à voir, en le considérant tel qu'il est : un divertissement.

Un film catastrophique a tous points de vue. Sans doute le pire qu'il m'ait été donné de voir ces 5 dernières années. Malgré une idée intéressante au départ (un tueur a gage qui se retourne contre ses commanditaires), le film est d'une nullité abyssale. Le tueur est atteint de la maladie d'Alzheimer. Soit. On se dit ‘'tiens, les scénaristes ont voulu conférer une profondeur psychologique à leurs personnages ‘'. Pourtant cela n'apporte RIEN à l'histoire, si ce n'est des effets spéciaux atroces : des flash-back épileptiques passé sous filtre vert. Le personnage aurait très bien pu etre en bonne santé que cela n'aurait pas changé grand chose. L'intensité dramatique atteint péniblement celle d'un épisode de Cordier, Juge et Flic. Les clichés sont enfilés comme des perles : le flic traumatisé par un drame familial ; le second, amateur de blagues potaches ; les gendarmes à tete-à-claques avec moustaches épaisses de rigeur ; haute société pourrie et corrompue, j'en passe et des meilleures.
Les dialogues, servis par de bien piètres acteurs, sont affligeants, pas droles quand ils sont censés l'être, et involontairement comiques dans les moments dramatiques. A propos, je rigole encore de la scène de l'otage à la fin du film : comlètement invraisemblable!
La forme ne rattrape pas le fond : le montage est approximatif et les effets de style ridicules, notamment quand l'image est passé en accéléré comme si quelqu'un appuyait sur la touche " Fast Forward " de manière compulsive et répétitive.

Un film à éviter de toute urgence et qui fait honte au cinéma belge.

Magistral polar où la tension est distillée avec justesse et qui sait doser effets de caméra, suspense, humour et rebondissement. A ne pas manquer. Nota bene : certaines scènes très crues peuvent choquer et le parallèle avec l'affaire Dutroux est inévitable.

Je viens de le voir, je le trouve très bien!

Une histoire qui tient bien la route, des acteurs tranquilles, les scènes se suivent, la fin est un peu longue mais le reste est bien concu.

Bon polar, sur un sujet original.
Quelques longueurs, et un humour néerlandais auquel il faut adhérer par moment, il n'en reste pas moins que c'est un très bon policier.

tres bon film remarquable avec des acteurs peu connu une belle reussite du cinema belge ce film n'est pas sans rappeler les histoires de pédofilie.Donc l'affaire dutroux

Très agréable surprise que ce thriller belge au suspense insoutenable. Les deux acteurs principaux (méconnus chez nous) sont très à l'aise dans leur rôle et ce jeu du chat et de la souris fonctionne à merveille grâce à un rythme constant. Grand prix amplement mérité à Cognac 2004.