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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 mai 2009
Un western atypique ou l'humour l'émotion et la psychologie des personnages prend le pas sur l'action. On ne s'ennuie pas une seconde car la mise en scène est menée tambour battant. Le duo Newman Redford est magnifique. L'arrivée en Bolivie est pour moi un moment culte. Le film n'a pas pris une ride et se regarde avec grand plaisir aujourd'hui : à clairement conseiller même à ceux qui n'aiment pas les western.
Evoquant les aventures de deux héros légendaires de l’ouest américain, ce western nous emmène dans des paysages superbes, bien aidé par une mise en scène jouant à merveille avec les décors, les lumières, les atmosphères. Malgré un humour omniprésent, une indéniable mélancolie habite cette réalisation idéalement servie par Paul Newman et Robert Redford dont l’association dégage à l’écran une vraie complicité. Sans oublier la très belle Katharine Ross qui contribue largement à la touche d’émotion et de lyrisme, notamment lors d’une séquence passée depuis à la postérité.
Butch Cassidy et le Kid n’est pas le meilleur western de l’histoire du cinéma mais c’est l’un de ceux qui restera dans les mémoires. George Roy Hill a plutôt bien réussi son film qui ne prend pas une ride même 30 ans plus tard. Une distribution en or avec notamment Paul Newman et Robert Redford. L’histoire des ces deux criminels poursuivis à travers les Etats-Unis et qui décident de quitter le pays pour pouvoir vivre tranquillement est vraiment très émouvante, et j’ai trouvé que la fin ne pouvait pas mieux finir. Les dialogues ne sont pas très recherchés, et c’est un peu dommage et on aurait pu trouver mieux question musique. Néanmoins ça reste quand même un très bon film avec lequel on peut passer un très bon moment, 12 / 20.
Au début du XXe siècle, Butch Cassidy et son ami Sundance Kid pillent les trains et les banques. Les deux malfrats élaborent un plan ingénieux qui leur permet de dévaliser deux fois le même convoi, mais les autorités sont sur leur piste. Le Kid retrouve son amie, Etta Place, une jeune institutrice, et Butch Cassidy improvise avec elle un brillant numéro à bicyclette. La seconde attaque de l'Union Pacific oblige les deux complices et Etta à abandonner leurs amis et à fuir en Bolivie. Là, ils poursuivent leurs exploits criminels et ce, malgré la défection de la jeune femme, effrayée par la tournure que prennent les événements. Butch Cassidy et Sundance Kid (de leurs vrais noms, Robert Leroy Parker et Harry Longbaugh), qui ont réellement existé, défrayèrent la chronique américaine du début du siècle en devenant deux des plus célèbres voleurs de train. Les personnages de Butch Cassidy et de Sundance Kid apparaissaient déjà dans " The three outlaws " (1956) de Sam Newfield, où ils étaient incarnés respectivement par Neville Brand et Alan Hale. En 1979, ils reviendront dix ans plus tard dans Les Joyeux débuts de " Butch Cassidy et le Kid " de Richard Lester, sous les traits de Tom Berenger et William Katt. A leurs côtés, Jeff Corey reprendra son rôle du Shérif Bledsoe. " Butch Cassidy et le Kid " porte en lui un atout de taille qu'est le couple mythique formé par Paul Newman et Robert Redford. Réduisant les scènes d'action au minimum, George Roy Hill délaisse les chevauchées épiques à la John Ford, et l'humour baroque de Sergio Leone, au profit d'un western aux résonnances tragiques et romanesques. Rythmé par la bande musique oscarisée de Burt Bacharach, un long-métrage formidable.
Magnifique Paul Newman, Robet Redford tout aussi bon. Des images d'une grande beauté, de très belles scènes, de l'humour, une belle bande son... J'adore ce film aux personnages attachants. Une seule critique: l'apparition de la statut de la liberté dans les années 1900 ??? Un anachronisme voulu peut-être, qui n'a aucune conséquence sur la beauté du film.
L'époque du western touchait à sa fin lorsque George Roy Hill réalise ce film, démystifiant avec bienveillance le mythe de deux célèbres hors-la-loi : Butch Cassidy et le Sundance Kid. Voilà donc nos deux compères en train de braquer des convois, vivre une sorte de ménage à trois très sympathique avec la belle Katharine Ross et les voilà poursuivis par des tueurs embauchés pour les ramener morts. Rattrapés par la réalité et descendant de leur petit nuage, les deux bandits entament alors une fuite qui les mènera jusqu'en Bolivie. Film désormais à ranger au rang des classiques, "Butch Cassidy et le Kid" est un western atypique qui doit beaucoup à l'alchimie se dégageant entre Paul Newman et Robert Redford (sincèrement, comme tête d'affiche, on fait difficilement mieux) et à l'atmosphère générale de détente qui se dégage de l'ensemble, que ce soit dans la photographie aux tons sépias ou dans l'utilisation de la musique. Portrait de la fin d'une époque à travers la course de deux hors-la-loi fuyant la mort, voilà un petit bijou aux dialogues mémorables qui se savourent encore aujourd'hui.
Le duo d'acteurs est certes exceptionnel et l'alchimie entre les deux personnages fonctionne à merveille mais le souci vient de l'histoire qui est elle, légèrement ennuyeuse, bien loin en tout cas des westerns épiques. Ce Butch Cassidy reste tout de même un bon film à voir rien que pour la performance de Newman et Redford.
Le duo Robert Redford/Paul Newman est devenu emblématique avec ce western finalement assez innovant."Butch Cassidy et le Kid" se présente comme une expérience drôle et mélancolique,à l'image de ces 2 braqueurs au code de l'honneur appuyé,restés de grands enfants.2 hommes charismatiques,qui cherchent à fuir la civilisation galopante,et continuer à vivre comme des nomades,sans contraintes du temps qui passe.Juste ensemble dans une belle célébration de l'amitié virile.Beaucoup de bonnes idées comme l'image jaunie par moments,ou présentée sous forme de vignettes.On n'oubliera pas également la musique "Like an raimbow" lors de la scène de la bicyclette,ou l'instantané final de Cassidy et le Kid qui sortent de leur cachette pour se projeter vers leur destin.Ma foi,cela respire la liberté,et nous rappelle avec nostalgie que l'époque actuelle n'appartient plus à ce genre de personnages.
Un bon biopic un peu romancée & nappé de morceaux "pop" sur 2 gangsters très aimables: Quoique les clichés sont parfois prolixes (l'amitié indéfectible; la trahison de la femme...) on peut prendre plaisir à cette fantaisie.
J'ai vraiment beaucoup aimé : l'humour, la bande son, la photographie originale, l'histoire d'amour avec l'institutrice qui partage son cœur. P. Newman et R. Redford sont excellents.
Un très bon western à l'humour présent de bout en bout ; l'arrivée à la gare en Bolivie est juste anthologique et inoubliable à ce titre. Le duo d'acteur fonctionne très bien et la réalisation est nerveuse quoi qu'un peu conventionnel. De bon dialogue également, bref pas grand chose à reprocher sinon un manque d'épaisseur, voir de noirceur.
Bonne distribution, le scénario est captivant et hilarant, l'alchimie entre les deux acteurs principaux est parfaite, puis la scène finale dans le village, magnifique.
George Roy Hill réalise là un western qui sort des sentiers battus. S’il s’ouvre comme un western lambda, c’est pour mieux rebondir vers le milieu du film et nous offrir tout autre à la place ! Le début commence sur les chapeaux de roues, avec les habituelles attaques à main armée, qui donneront lieu au final, à une mémorable course-poursuite, éreintante, interminable et aux nombreux retournements de situation, avec ses infatigables poursuivants, une poursuite qui pourrait s’apparenter à celle de L'Ouragan de la vengeance (1966), même si celle-ci est bien plus impressionnante ! Quant à la seconde partie, le côté western et la fameuse poursuite s’arrêtent au moment où les personnages principaux décident de se rendre en Bolivie, d’où la dernière séquence du film, entre tension et adrénaline, où on laisse sur le carreau, nos deux héros de légende face à l’armada déployée par les forces de l’ordre. Un film qui nous dresse le portrait d’un duo puissant, à la forte complicité, mêlant l’humour à la dérision. Interprété par Robert Redford et le regretté Paul Newman, tous deux se complètent à la perfection. Butch Cassidy et le Kid (1969) est une oeuvre biographique « en partie authentique » et s’inspirant des faits réels vécus par Butch Cassidy & Sundance Kid. Poignant, haletant, le magnifique tandem nous tient en haleine du début à la fin, sans le moindre problème (on en redemande même à la fin !).
Un classique du Western parmi tant d'autres et pourtant. Ce Butch Cassidy et le kid est le meilleur que j'ai pu voir depuis Josey Wales hors la loi de Clint Eastwood. Riche, beau, acteurs au sommet de leur forme et scénario béton ! Je ne peux que m'incliner face à ce chef d'oeuvre de Georges Roy Hill. L'histoire est passionante, faisant penser à celle de Bonnie et Clyde. Butch Cassidy, voleur réputé et son fidèle bras droit Le kid font des cambriolages de banques à travers les USA et en Bolivie. Au programme course-poursuites avec des scènes cultes notamment celle où Newman et Redford sautent dans une rivière ! Les paysages sont à tomber. Des vallées, des plaines, des forêts, un véritable tableau que nous propose le réalisateur Hill à chaques scènes. jamais au septième art on avait vu une telle complicité avec ces deux gueules du cinéma américains qui se retrouveront dans L'arnaque du même réalisateur. Ces deux-là se balancent des rateaux à la face à chaques situations délicates pour le plus grand plaisir du spéctateur qui se régale littéralement ! On est bien obligé de distribuer les quatres étoiles, et c'est avec un étrange petit chagrin que nous quittons les deux protagonistes, l'un roi de la gachette et l'autre plus dans la réflexion du "comment s'en tirer maintenant ?" ! Le réalisateur les met dans une situation des plus critique à la fin du long-métrage, et le spéctateur retient son souffle en espérant que Newman et Redford puissent une nouvelle fois s'en tirer. A la fin, des agents Boliviens, postés sur les toits d'un petit village, braquent leur fusil sur l'endroit où les deux compaires se cachent, prêts à tenter le tout pour le tout afin de s'enfuir à cheval. Dans un dernier élan ils se jettent sur la place armes en mains et dans un dernier arrêt sur image, Hill les délivre d'un sort tragique qui les attendait très probablement. Chef d'oeuvre du cinéma.