Un duo d'acteur formidable, entre mon vieux fantasme Paul Newman et l'imposant Robert Redford (qui ici est discret en revanche, il se fait presque volé la vedette par Newman). On a là un vrai bon western avec beaucoup d'humour ce qui est assez peu commun.
Un film qui vieillit assez mal . Un scenar un peu idéalisé et assez infantile , genre flower -power ; bons acteurs mais une idéologie désuète et naïve .Un western finalement sans grand intérêt , où on s'ennuie assez souvent..; A une époque de crise planétaire , environnementale - démographique - morale et pensée unique , ce sujet d'irresponsabilité et de doux rêveurs semble dépassé
En 1969, George Roy Hill consacre un film à Butch Cassidy et son acolyte Sundance Kid, pilleurs de banque et de trains, membres du Wild Bunch. "Butch Cassidy et le Kid" mérite amplement sa réputation de film culte. George Roy Hill déploie un savoir-faire certain pour mettre en scène les pérégrinations des héros et leur traque, alternant prises de vue en couleur et en sépia. L'ensemble est également porté par un scénario brillant de William Goldman. Tout dans ce film fait en réalité figure de modèle : le rythme ciselé, les dialogues mordants, les situations bien orchestrées ainsi que la complémentarités des intreprètes. Paul Newamn et Robert Redford constituent en effet un duo mémorable. Le cinéaste signe donc un western intemporel, à la fois drôle, rythmé, fin et sensible. Un pur régal.
Un western atypique au scénario minimaliste, faussement léger et comique. Duo classe et charmeur à l'affiche, mise en scène impeccable et décors naturels somptueux de l'ouest américain.
Un duo Newman-Redford inoubliable pour une virée très seventies ou l'on devine deux hors-la-loi refusant les injonctions de la société matérialiste qui les poursuit sans relache. Loin d'un western pétaradant, le film s'avère un hymme à la liberté. L'amitié réelle entre Paul Newman et Robert Redford transparait à l'écran.Tout cela est servi sous le sceau de la coolitude et soutenu par un humour de tous les instants comme cette scène ou Newman oublie les mots lors d'un hold-up en terre bolivienne ou ce saut dans la rivière pour ces apprentis-nageurs. N'oublions la musique mythique de Burt Bacharah et ce "rain keep on falling on my head" à travers cette scène de la bicyclette elle-aussi mythique. Un vrai grand film.
"Butch Cassidy et le kid" semble être la réponse obligée aux extraordinaires westerns de Sergio Leone et au modernisme qu'il a imposé. Mais contrairement aux chefs-d'œuvre du maître, ce film fait le choix d'une légèreté dénuée de toute tension dramatique (sentiment renforcé par une curieuse musique pour un western). Malgré un duo d'acteurs prestigieux, on ne vibre jamais, et c'est là le plus gros défaut de ce film pourtant célèbre.
Qu'un western s'attache à des hors-la-loi plutôt qu'à des représentants de l'ordre, cela n'a rien de nouveau. Mais là où les westerns de cette époque opteraient pour un ton crépusculaire, George Roy Hill lui préfère une belle et constante joie de vivre, véhiculée autant par l'inoubliable musique de Burt Bacharach que par la complicité insolente de Paul Newman et Robert Redford. Voilà un classique radieux !
Georges Roy Hill se ré-approrprie ici les figures mythiques de Butch Cassidy et Sundance Kid afin de créer un western marquant et original. On s'attache directement à ces deux superbes personnages, ces deux bandits sympathiques. Sympathiques car le réalisateur choisit d'en faire deux has-been, deux loosers presque. Le film est alors très drôle car il montre ces deux héros qui n'arrivent pas à réussir leur méfait car ils ne sont plus en phase avec leur époque (la scène du braquage en espagnol, par exemple). Drôle mais aussi très profond et même tragique : Hill réfléchit sur le genre cinématographique du western qui est lui aussi "has-been" (nous sommes alors en 1969); on sent la nostalgie pour un genre qui disparait, et l'époque qui change. A ce niveau-là "Butch Cassidy et le Kid" s'inscrit juste derrière des oeuvres cultes du niveau de "Impitoyable" (Eastwood) ou "Il était une fois dans l'ouest" (Leone). Niveau réalisation, Roy Hill se montre très efficace en restant dans une mise en scène classique ; difficile de ne pas être ému par la scène du vélo, riche en symbole (cheval moderne). Une séquence par ailleurs magnifiquement illustrée musicalement par l'inoubliable "Raindrops are falling on my head". Il y a aussi un beau travail de parallèle entre images et photos, couleurs et noirs et blanc : parallèle entre le cinéma et l'Histoire. Et puis naturellement, on se régale avec un superbe duo d'acteurs entre Newman et Redford, tous les deux géniaux ! On sent directement le plaisir qu'ils ont à être ensemble. Katherine Ross fait plaisir à voir également."Butch Cassidy et le Kid" se révèle donc être un magnifique (anti)western à la fois drôle et tragique, présentant deux êtres humains en rupture avec leur temps, deux antihéros dont la légende restera éternelle.
Le moins qu'on puisse dire c'est que ça change des western spaghettis classiques! Quelques longueurs lors de la course poursuite mais on sent bien la tension qui règne. Superbes jeux d'acteurs
Je n'ai pas été emballé par ce film, ce n'est pas un western je trouve mais plutôt une comédie, un road-movie, bien que l'action se déroule à peu pres à la fin du XXe siècle aux Etats-Unis. Je me suis donc un peu ennuyé malgré le couple Newman-Redford qui fonctionne bien. Il y a bien quelques scènes sympa, celle du vélo avec la fameuse chanson Raindrops Keep Falling on My Head en arrière plan et celle du saut dans la rivière, mais l'ensemble ne m'a pas convaincu.
A voir pour la fameuse course-poursuite qui occupe le milieu du film et qui voit les deux héros sauter dans une rivière...ça sent l'amitié virile et bienveillante entre Newman et Redford et ça marche pas mal. Bon, ce n'est pas non plus un sommet du genre mais le film entretien une espèce d'atmosphère décomplexée pas déplaisante...
Un duo parfait voire un trio avec la très jolie actrice principale dans un jeu à trois à la Jules et Jim. Une histoire vraie autour d'une amitié improbable au moment aux les États-Unis devenaient une Nation moderne. Attention il ne faut pas s'attendre à un western mais à un film sur le temps qui passe, sur la vie et les chemins qu'on choisit de prendre. Ce film qui a engendré une grande histoire d'amitié entre Redford et Newman alors qu'ils ne se connaissaient pas du tout avant.
Affiche royale avec 2 des acteurs les plus hot et talentueux de leur génération : P. Newman et R. Redford. De quoi émoustiller tout le public féminin. Ils sont ici associés dans une aventure qui reste encore aujourd'hui comme la référence du genre. Newman est cool quand Redford est un peu plus dur et au milieu, il y a la sublime K. Ross. Leurs aventures, d'abord assez relaxes, prennent une tournure plus sombre quand ils sont poursuivis par un groupe de chasseurs de primes assez retors. Plusieurs séquences du film sont devenues cultes et la mise en scène de G. R. Hill, parfois trop télévisuelle, comporte tout de même quelques plans mémorables (grâce au concours du génie C. L. Hall à la photo). Le scénario est une petite merveille, avec des répliques drôles, quelques passages tendres et reposant et des fulgurances de violence qui ne cachent pas la nature violente des 2 larrons. Un film hollywoodien par bien des aspects mais fait avec savoir-faire, respect du public et ambition artistique. Des qualités aujourd'hui reléguées au 2ème voire 3ème plan et qui donne tout le prix de ce film, qui reste un classique. D'autres critiques sur