Derniers Avis sur Bámbola

Je n'arrive pas voir le film au complet on ne me montre qeu les demis partie je veut vior le film au complet mais j'arrive pas

Violent et poétique, ce film est un petit bijou méconnu du grand public. Bigas Luna nous offre sa vision de l'Italie authentique. Une Italie machiste, violente, difficile, mais belle à la fois. Bambola est un drame érotique qui joue avec nos émotions. Les acteurs se donnent à fond. Ils hurlent, pleurent, s'aiment, se détestent. Bambola est une jeune femme de la campagne, elle est désargentée, et malgré son physique très avantageux, sa vie est difficile. Elle est nonchalante et prend la vie comme elle vient, sans prise de tête. Ses courbes attirent tous les hommes, et pourtant elle semble être encore une femme enfant innocente. Elle va tomber peu à peu sous le charme de Furio, un détenu violent et sentimental, et va vite se retrouver sous l'emprise de ce bourreau des coeurs. Ensemble, ils vont vivre une brève passion torride, émaillée d'instants violents et d'incompréhensions. La fin de leur amour sera tragique. On ne cessera de se demander tout au long du film qui est vraiment Furio et qu'est ce qui l'anime réellement au fond de lui. Tantôt adolescent touchant et maladroit, tantôt homme viril et macho, aime-t-il vraiment Bambola ou n'est elle pour lui qu'un objet sexuel qui lui offre le gîte et le couvert ?

Le résumé d’allocine est bien foireux, car Bambola n’est pas tant l’aventure de deux frères que celle de l’héroïne éponyme, Bambola. Bigas Luna livre un film étrange, tour à tour froid et torride qui ne plaira pas à tout le monde, et surtout, n’est pas vraiment destiné aux âmes sensibles.
Bambola est un film avec de vraies qualités. Bande son brillante qui est souvent présente et surligne à merveille chaque scène importante, travail formel soigné avec une ambiance étrange, presque onirique parfois avec cette trattoria à l’écart qui forme le quasi huis-clos de la deuxième partie. Bigas Luna offre un vrai travail de réalisation maitrisée, et Bambola bénéficie de son savoir-faire évident, notamment pour parvenir à offrir des scènes d’une dureté étrangement tendre parfois. Ce n’est pas permis à tous les réalisateurs d’atteindre ce délicat équilibre.
Le casting est bon lui aussi. Si Valeria Marini est d’une beauté époustouflante et joue de belle façon en dépit de quelques petites lacunes (lorsqu’elle doit repousser Perugorria la première fois par exemple), celui qui impressionne c’est justement ce Perugorria. Il joue une brute « amoureux » à sa façon de Bambola, et il impose une présence magnétique, bestiale, rarement égalée au cinéma. Il était l’acteur parfait pour ce rôle, séducteur et sauvage à la fois. Stefano Dionisi et Manuel Bandera complète le casting principal et ils ne manquent pas d’intérêt eux aussi. A noter au début l’apparition d’Anita Ekberg, dans un rôle bien différent que ceux qui ont fait sa gloire.
De bons acteurs au service d’une histoire qui est le point faible de Bambola. Certes, Luna se veut anti-consensuel, et c’est une bonne chose, et certes le film est court, rythmé, et pas dépourvu de bonnes idées. Cette histoire d’amour entre passion et rejet n’est pas sans intérêt, mais Luna finit par tomber dans un de ses travers qui est de toujours vouloir en faire trop. Il se répète beaucoup dans Bambola, et semble recréer des situations déjà vu avant dans le film. Forcément, puisque d’un côté le personnage de Perugorria est monolithique et ne peut donc pas évoluer, et de l’autre Marini n’arrive pas à le rejeter. De fait on se retrouve avec une boucle scénaristique qui évolue peu, et dans la partie centrale il n’y a plus vraiment d’enjeux. Luna vire aussi vers une certaine forme de caricature et de facilité scénaristique parfois qui ne m’ont pas paru être le meilleur angle d’attaque pour une histoire dont la force vient principalement de la subtilité des sentiments et de la complexité des rapports humains.
Cela mis à part, Bambola est un film particulier, avec un style et qui aborde son sujet avec courage car il n’était pas simple. Pas exempt de défauts, Bambola est défendu par des acteurs au top et le beau travail formel du réalisateur. Franchement, ce serait mentir que de dire que ce film à l’érotisme soft mais volontiers malsain n’est pas bon. 3.5

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"Bambola" est le genre de films qui nous amènent à regretter qu'on ne puisse pas mettre la note de 0/5
Tout est à jeter dans ce film sans intérêt.

Un drame italien signé Juan José Bigas Luna, réalisateur du célèbre Jambon, Jambon, qui ici reprend le thème général de la femme battue et de l’amour torturé. Malgré certaines longueurs, certains passages inutiles, une interprétation pas toujours homogène et un doublage abominable, Bambola réussit à aborder, parfois certes maladroitement, différents thèmes avec une certaine émotion. Le malaise familial, les tortures mentales et le manque insatisfait et éternel d’amour du frère et de la sœur sont habilement traités dans cette spirale affective infernale. Une descente aux enfers qui n’aura rien à envier aux Nuits avec mon ennemi et sa Julia Roberts piégée à la fois par l’amour et la haine. Le personnage de Furrio se veut bien plus intéressant qu’il n’y paraisse et va au-delà de l’animal violent qu’il peut représenter. Malgré sa violence incontrôlable, le manque affectif de cet homme est clairement affiché… l’envie d’aimer, l’envie d’être heureux, bafoués par une fierté démesurée et un machisme sur-développé qui le transforme en un être d’apparence monstrueuse. Bien que les évènements du film soient parfois pas toujours très crédibles (les visites à la prison, la rencontre, les viols répétés lors des visites, l’ancien petit ami devenant subitement gay), on se laissera tout de même embarquer avec émotion, non pas dans ce scénario parfois bancal et cette mise en scène molle, mais d’avantage par l’histoire personnelle et la psychologie torturée de chacun des personnages. En finalité, Bambola n’est peut être pas un chef d’œuvre mais a au moins le mérite d’aborder plutôt finement le thème de la torture sentimentale.

Un tout petit Bigas Luna. On sent le film de commande , par une production italienne qui voulait un film un peu "chaud" . Mais le scénario est trop faible et Bigas Luna glisse dans ses travers. Le macho est pire que jamais : Javer Bardem est un enfant de coeur en comparaison. Le glauque est encore plus glauque. On quitte le surréalisme pour friser parfois avec le ridicule. Les scénes érotiques sont toujours magnifiquement tournées. Les baisers se font avec les langues , dans ce film là , c'est surtout la thématique des baisers.. Moi j'ai bien aimé la scéne avec les poils sous les aisselles ( volontaires) . Et le jeu sexuel avec l'anguille est sympa..L'image reste belle et bien filmée. Le film se laisse voir , pour un film alimentaire . Bigas Luna nous a habitué a mieux.

Ce film n'a aucun but et dans une scène on voit que l'actrice à des poils sous les aisselles. Quel horreur!

Se faisant le chantre du machisme et de la mysoginie extrêmes dans cette oeuvre sienne, Bigas Luna déçoit rapidement tant la répétition des scènes et la vacuité des propos véhiculés frisent le degré zéro! Bien qu'amusant par moment, cette succession de scènes bêtes et méchantes sans queue ni tête affige plus qu'elle ne passionne... Une déception de ce grand réalisateur...