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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 janvier 2014
Quand je lance un film de Gus van Sant, je m’attends à un très bon film, et celui-ci a été à la hauteur de mes espérances. Traitant ici du mode de vie d’une bande de drogués, le film est réalisé avec originalité et, si on peut l’appeler ainsi, une certaine forme de poésie. La première partie du film peut faire penser en certains points à Las Vegas Parano, car si le sujet est celui de la drogue, il est abordé avec un côté décalé parfois assez drôle, et non pas avec noirceur badigeonnée au pathos comme Requiem for a Dream. Toutefois, Drugstore cowboy reste en quelques sortes le cul entre deux chaises, ce qui n’en fait ni un chef-d’œuvre de la comédie noire et absurde comme Las Vegas Parano ou Human Traffic, ni un film véritablement engagé comme Requiem for a Dream (ce qui entre parenthèse, n’est pas un mal). En cette époque d’engouement pour une série telle que Breaking Bad, il serait bon de refaire sortir ce petit bijou du placard et de le faire découvrir, car s’il n’est certainement pas le premier film à voir dans la catégorie de ceux qui abordent le sujet de la drogue, il n’en demeure pas moins une petite merveille, autant dans le fond que dans la forme, avec des personnages très complets. A recommander vivement.
Avec "Drugstore Cowboy", G. Van Sant parle de drogue en y mettant une touche d'humour. Un projet audacieux pour un résultat convaincant. Avec un Matt Dillon en grande forme, on assiste à un astucieux mélange de drôlerie et de noirceur inscrit dans un scénario intelligemment construit, aux allures de mini road-movie. Aussi, Van Sant imagine des personnages "de l'urgence", toujours en réaction et plus ou moins dépassés par les évènements, ce qui les rend attachants. Après un début poussif, on entre petit à petit dans cette histoire singulière, jamais didactique mais qui au contraire laisse au spectateur une totale liberté de jugement. La réussite principale du film réside donc dans le fait de voir des personnages et un sujet extrêmement nuancés.
La réalisation est particulièrement soignée. Le sujet est traité avec intelligence et je ne vois pas pourquoi certains disent qu'ils ne se passent rien. Ils auraient voulu une fin plus flamboyante sans doute mais on n'est pas dans un Blockbuster. Enfin Matt Dillon qui me déçoit rarement joue encore une partition sans faute. Certains acteurs dénotent un peu tout de même.
Bonne esthetique, mais pas tres emballant. C'est l'histoire d'un drogué qui realise qu'il faut qu'il arrete parce que la vie de junkie est trop dure. Et il arrete. That's it. Malgré tout , on ne s'ennuie pas car grace à des scenes biens tournées, une bonne musique. Mais c'est vraiment tres plat face a un "Another day in paradise par exemple" ou un "Candy". L'aisance avec laquelle le personnage principal arrête surprend. On ne comprend pas le plaisir ressenti par la prise de drogue. Certe, ce n'est pas le theme du film, qui prefere se concentrer sur le sens de la vie et non sur la drogue elle-même, mais ça manque tout de meme un peu de crédibilité pour vraiment "accepter" l'histoire qui nous est racontée. Malgré tout, ça reste un film regardable.
Quand Gus Van Sant s'attaque au sujet de la toxicomanie, au lieu d'y aller à fond dans la gravité il choisit un ton tragi-comique, ce qui n'empêche le film de dégager de la profondeur (contrairement par exemple sur le même thème au vidéo-clipesque jusqu'à l'overdose "Requiem for a Dream" !!!) particulièrement dans les dernières scènes où la légèreté de surface a tendance à laisser la place à la gravité de fond. Seul point faible global, l'apparence des acteurs est trop clean pour qu'on croit vraiment que ce sont des toxicomanes ; mais par contre le jeu des acteurs en lui-même est irréprochable. Reste que malgré ce défaut, le cinéaste réussit à mixer subtilement l'humour et l'émotion pour qu'on ne puisse pas être indifférent.
pas terrible, les acteurs qui jouent des drogués avec une bonne mine de belles dent et pas du tout de cernes ne sont pas crédibles, Il se passe parfois quelque chose mais trop peu souvent pour susciter l'nteret.
Un, film qui aborde avec légèreté une bande de voyou accrocs à la drogue. Si le film se suit avec facilité, il manque néanmoins pas mal de profondeur pour nous emballer.
Le quotidien de Bob n'est autre que ce défoncé avec sa petite amie, mais du jour un l'une de leurs groupe meurt d'overdose, Bob prend la décision de tout arrêté ... Film sur la drogue, Gus Van Sant montre uniquement le nécessaire, peut importe que se soit bien ou mal, là n'est pas le but, "Drugstore Cowboy" c'est avant tout le récit de Bob, superbement incarné par Matt Dillon dans l'une de ses plus belle performance. Visage serré, trempé, parfois même complétement fou par son attitude, il sort une prestation étonnante. Son Couple avec Kelly Lynch est précurseur de Jared Leto et Jennifer Connelly dans "Requiem for a dream". Le cinéaste américain reste dans une réalisation sobre, et décrit les méfaits de certaine substance, il y ajoute le bon comme moins bon, tout en mettant le spectateur devant la terrible réalité. Il montre avec justesse un thème qui a déjà ces code et "Drugstore Cwoboy" fait parti des très bon film du genre. La descente, la rédemption, la prise de conscience et bien sur la mort sont parti intégrante du film. En conclusion, Gus Van Sant réalise une oeuvre forte, mélangeant quelque scène drôle dans un univers de junkie frappant le spectateur dans une scène final percutante avec un Matt Dillon incroyablement bon.
Gus Van Sant signe un chef-d'œuvre de plus avec ce film ! 'Drugstore Cowboy' exploite des thèmes tabous, et n'hésite pas à dénoncer. Sinon, la réalisation est typique du réalisateur (on reconnait bien son style), elle est donc soignée et esthétiquement belle. A voir !
Un film banal qui se contente de survoler le sujet sans jamais y entrer. Les personnages manquent de profondeur tout comme l'histoire. Il ne se passe rien et malgré le fait que 2-3 scènes soient plutôt pas mal, le reste du film est plat et lent. Matt Dillon joue bien mais les autres acteurs manquent de charisme. La narration est intéréssante et la b.o. est sympa mais le tout donne un film moyen, je ne vous le conseil pas surtout qu'en plus le film à vraiment mal vieillit.
Second long-métrage de Van Sant, Drugstore Cowboy est la définition même de la comédie dramatique, très en vogue outre-atlantique dans les années 80/90. On rit, mais de quoi rit-on ? De jeunes adultes plongés dans la drogue qui vont de casse en casse pour ne pas avoir à manquer. Pour ne pas avoir à s'éveiller.
Le film est selon moi très important dans la suite du cinéma américain. En effet, il est à penser que Tarantino s'en soit quelque peu inspiré pour Pulp Fiction, de même que Tony Scott pour True Romance. Beaucoup de similitudes sont notables entre ces trois films, mais leur père reste celui de Van Sant. Ce ne sont là que des suppositions, mais cela ne m'étonnerait pas.
Intéressons-nous au film en lui-même maintenant. Le film fait penser à un Pulp Fiction à petit budget, et est mis en boîte de façon assez singulière par Van Sant. Son approche esthétique, tournant beaucoup au plan séquence, permet déjà de saluer la maîtrise du cinéaste vis-à-vis de son oeuvre. Ici, il ne subit pas le film, mais c'est le film qui subit Van Sant.
Tout est typique de la description des Etats-Unis après la guerre du Viet-Nam. On a affaire à une jeunesse sans espoir en l'avenir, totalement moribonde, vivant au jour le jour comme pour se tirer de la réalité vers un monde factice mais meilleur. C'est en tout cas de la sorte que je conçois le destin de Nadine, suicidée inconsciemment, et le choix de Dianne que de continuer pour ne pas avoir à vivre la réalité.
A noter, très certainement, que le film a servi de référence pour Another Day in Paradise avec la fameuse overdose. Ceux qui ont vu les deux films me comprendront. Clark et Van Sant étant assez liés depuis Kids, le rapprochement n'est pas insensé ! Bonne bande, au demeurant, que ce Drugstore Cowboy, servi par une interprétation intéressante et un oeil définitivement juste. Mais n'oubliez pas : Pas de chapeau sur le lit, et on ne parle pas de chien.