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Romain B
38 abonnés
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4,0
Publiée le 6 décembre 2007
Un trés bon film malgrés qu'il, je trouve, ne montre pas assez les terribles (?) effets de la drogue. Tout a l'air trop facile, trop prévisible. Une philosophie assez étrange dans le fond car c'est à partir du moment ou il arrète la dope que sa vie dégringole, quel est le message qu'à tenté de faire passer Gus Van Sant?...
j'ai bcp aimer se film, se défoncer en dévalissents les pharmacie,une autre facon,diferante des autre film sur les drogue.en plus se film se déroul dans les année 70.mais on peu l'oublier! on sui tous le long du film le parcour d'une bande de pote, mais leur chemins se sépara pour leur nouvelle vie.
Qu'il est bon ce Gus, qu'il est bon. Un film qui parle de la drogue dans les milieux blanc modestes des Etat-Unis, ici à Portland. Dans les années 70's. On a donc un groupe de 4 personnes, dont deux femmes et deux hommes. Ces derniers, vont voler "à la source" ( les pharmacies, d'où le titre ) comme le dit Dillon dans le film, pour s'approvisionner en drogue le plus aisément possible. Ce qui diffère des autres films traitant de la drogue ( mais pas tous ), ici, c'est qu'il est moins démonstratif. Sans parti pris. Gus Van Sant nous dévoile le quotidien de ces 4 personnes -à travers le récit du leader ( Matt Dillon )- entre les multiples superstitions, les casses, les engueulades de drogués, les problèmes avec la police et l'inévitable fracture du groupe. Comme le dit Dillon au début du film : " on était foutu d'avance ". Il sait qu'il court à sa perte, en gardant ce style de vie en marge des autres, mais il l'aime ce style de vie. Malgré tout, il ira jusqu'à tenter de décrocher. Mais quand on a été dans ce milieu qu'est celui de la drogue, votre passé vous rattrapes toujours, et il est difficile de se faire oublier. Gus Van Sant filme, non sans une certaine sagesse pour son personnage principal, à la perfection. Un coup de maître et c'est seulement son second long métrage. Entre décontraction et sérieux. Sobre et noire, voir fiévreux. La photographie vient appuyer cette impression de noirceur, de malaise imminent. De plus la musique est très agréable. Urbaine. On ressent beaucoup d'attachement pour le personnage de Dillon -qui prouve tout son talent. Il y a une grosse part de fatalisme, mais et surtout, un réalisme terrifiant. Celle d'une Amérique post-Vietnam, dépressive, moribonde, sans joie et sans but. C'est triste, mais on était prévenu. Un véritable coup de coeur.
Second long-métrage de Van Sant, Drugstore Cowboy est la définition même de la comédie dramatique, très en vogue outre-atlantique dans les années 80/90. On rit, mais de quoi rit-on ? De jeunes adultes plongés dans la drogue qui vont de casse en casse pour ne pas avoir à manquer. Pour ne pas avoir à s'éveiller.
Le film est selon moi très important dans la suite du cinéma américain. En effet, il est à penser que Tarantino s'en soit quelque peu inspiré pour Pulp Fiction, de même que Tony Scott pour True Romance. Beaucoup de similitudes sont notables entre ces trois films, mais leur père reste celui de Van Sant. Ce ne sont là que des suppositions, mais cela ne m'étonnerait pas.
Intéressons-nous au film en lui-même maintenant. Le film fait penser à un Pulp Fiction à petit budget, et est mis en boîte de façon assez singulière par Van Sant. Son approche esthétique, tournant beaucoup au plan séquence, permet déjà de saluer la maîtrise du cinéaste vis-à-vis de son oeuvre. Ici, il ne subit pas le film, mais c'est le film qui subit Van Sant.
Tout est typique de la description des Etats-Unis après la guerre du Viet-Nam. On a affaire à une jeunesse sans espoir en l'avenir, totalement moribonde, vivant au jour le jour comme pour se tirer de la réalité vers un monde factice mais meilleur. C'est en tout cas de la sorte que je conçois le destin de Nadine, suicidée inconsciemment, et le choix de Dianne que de continuer pour ne pas avoir à vivre la réalité.
A noter, très certainement, que le film a servi de référence pour Another Day in Paradise avec la fameuse overdose. Ceux qui ont vu les deux films me comprendront. Clark et Van Sant étant assez liés depuis Kids, le rapprochement n'est pas insensé ! Bonne bande, au demeurant, que ce Drugstore Cowboy, servi par une interprétation intéressante et un oeil définitivement juste. Mais n'oubliez pas : Pas de chapeau sur le lit, et on ne parle pas de chien.
La mise en scene ainsi que la narration sont de grande qualité et font de ce film méconnue une référence du genre. Le personnage intéressant sait prendre du recule et a une personnalité, des opinons qu'il développe (ce qui n'est pas le cas dans un film avec lequel on le compart souvent que je ne citerais pas)
L'histoire de 2 couples voleurs de pharmacies plutôt bien rodée, avec Matt Dillon, Kelly Lynch, sorte de Bonny and Clyde sans Guns, jusqu'à spoiler: la mort d'une des héroïnes spoiler: , catalyseur de la prise de conscience du "héros", qui va décrocher tout seul, même sa belle ne le suit pas, mais aidé par un prêtre ex-junkie, interprète par... William S. Burroughs :-)). Joli film vraiment avec de bons moments d'amitié, beaucoup d'humour et une bonne bande son. Moi je les aime ces films qui s'attachent à tous les "nous autres", anti-heros d'une société qui ne veut pas d'eux et qui ne suivent que leurs propres règles. Merci Mr Gus Van Sant vraiment !
Le film a un sérieux problème de rythme. C’est une sorte de Requiem for a Dream mais mega laborieux à suivre. Les acteurs ne sont pas très convaincants en plus à part Matt Dillon, assez agaçant dans ce rôle. Le rôle de Diane était fait sur mesure pour Juliette Lewis. À moins que Kelly Lynch ne l’ait inspirée pour Tueurs nés !
Matt Dillon remarquable. J'aime les films de ce genre avec une belle histoire bien construite sinon dans la continuée des films de drogues comme requiem.
Ce film m'a fait l'effet d'un électrochoc quand j'avais 15 ans... C'est indéfinissable tant il est, je pense aussi contradictoirement, vraiment difficile à regarder. Mais le rythme du film reste toujours le même, il nous montre cette autre Amérique parmis les autres. Celle des Junkies blancs des classes inférieures... avec une pointe de psychédélisme. Gus Van Sant nous livre là un de ses premiers chef d'oeuvre et Matt Dillon son grand rôle. Culte.
Quand je lance un film de Gus van Sant, je m’attends à un très bon film, et celui-ci a été à la hauteur de mes espérances. Traitant ici du mode de vie d’une bande de drogués, le film est réalisé avec originalité et, si on peut l’appeler ainsi, une certaine forme de poésie. La première partie du film peut faire penser en certains points à Las Vegas Parano, car si le sujet est celui de la drogue, il est abordé avec un côté décalé parfois assez drôle, et non pas avec noirceur badigeonnée au pathos comme Requiem for a Dream. Toutefois, Drugstore cowboy reste en quelques sortes le cul entre deux chaises, ce qui n’en fait ni un chef-d’œuvre de la comédie noire et absurde comme Las Vegas Parano ou Human Traffic, ni un film véritablement engagé comme Requiem for a Dream (ce qui entre parenthèse, n’est pas un mal). En cette époque d’engouement pour une série telle que Breaking Bad, il serait bon de refaire sortir ce petit bijou du placard et de le faire découvrir, car s’il n’est certainement pas le premier film à voir dans la catégorie de ceux qui abordent le sujet de la drogue, il n’en demeure pas moins une petite merveille, autant dans le fond que dans la forme, avec des personnages très complets. A recommander vivement.
Gus Van Sant est au sommet de son art. Ce film se démarque de ses autres œuvres, on est entre les préliminaires qu'offraient Mala Noche et My Own Private Idaho, et les très bon film commerciaux que furent To Die For, Finding Forrester et Will Hunting. Drugsotre Cowboy marque, transporte et ouvre sur un autre monde, souvent si mal traduit au cinéma, celui de la drogue
pas terrible, les acteurs qui jouent des drogués avec une bonne mine de belles dent et pas du tout de cernes ne sont pas crédibles, Il se passe parfois quelque chose mais trop peu souvent pour susciter l'nteret.