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Alasky
344 abonnés
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3,5
Publiée le 27 juillet 2024
Les humeurs, les rencontres, le hasard, les joies, les déceptions... Beaucoup de sujets y passent, tout comme les émotions tout au long du film. Les acteurs et actrices jouent avec un naturel et une justesse rares. J'ai bien aimé ce film cependant il comporte quelques longueurs, c'est répétitif à certains moments.
De l'influence de la lune sur les comportements. Il y a des jours et des lunes comme il y a des hauts et des bas. La lune, ici, exacerbe la violence individuelle, les passions et détruit les couples. Claude Lelouch imagine une poignée de personnages , quelques histoires sans liens apparents entre elles et conduit leur récit distinctement et de façon parallèle jusqu'à la scène finale, spoiler: dénouement dramatique d'une journée maléfique , vers laquelle elles convergent hasardeusement. L'originalité de la mise en scène de Lelouch et son art du montage se retrouvent encore à travers digressions et ellipses, style qui fait tout le charme du film. Toutefois, en dehors de Gérard Lanvin dans un joli numéro d'acteur, aucun des interprètes ne trouve dans son personnage une véritable sensibilité. La solitude morale qui constitue le point commun entre tous, dans leur désunion et leur échec professionnel donne lieu à quelque pensée philosophique juste mais réduite. Le cinéaste n'a pas su transmettre à ces scènes de la vie quotidienne une émotion singulière. Dès lors, l'exercice de style reste dans le domaine de l'artifice.
A mon sens un des pires film d'un cinéma français bourgeois prétentieux intellectualisant. Du narcissisme du plus mauvais goût en impression tout au long du film, un moralisme outrancier et irrespectueux d'une vrai humanité.
« Il y a des jours... et des lunes » (1990) est un film typiquement « lelouchien » nous montrant en parallèle lors d’une pleine lune et d’un changement d’horaire, la vie de plusieurs hommes et femmes qui se croise et s'entrecroise comme dans « Les uns et les autres » (1981). Certains vivront bien cette influence lunaire qui s’avèrera néfaste pour d'autres. Et tous se retrouveront sur une petite place avec un dénouement dramatique en fait annoncé par la voix même du réalisateur dès le début du film. Un film avec une pléiade d’acteurs, agréable à regarder si on est sensible à l’art de filmer de Claude Lelouch et adepte des hasards ou coïncidences liées au destin ?
Ayant pour sujet "les hasards et les coïncidences", cette comédie, mise en scène par Claude Lelouch, est effectivement dramatique ; elle nous propose une ambiance abominable ou la pleine lune rend les gens de mauvaise humeur. Si le fond de cette fiction est discutable, la forme du film est, elle aussi, dérangeante. Même si l'irrationnel est le sujet du film, le montage et sa suite de scènes interrompues de manière arbitraire, se révèle assez désagréable. Dommage car l'image est belle et le casting somptueux avec un excellent Gérard Lanvin, un bon Paul Préboist, une lumineuse Marie-Sophie L. et une très belle Annie Girardot pourtant desservie par un rôle insignifiant.
C'est un film choral, complètement choral, même et si au début on est un peu largué (normal !), on est vite fasciné par une mise en scène de folie et des acteurs parfaitement dirigés (à l'exception peut-être de Girardot). Les scènes sont souvent pittoresques, inventives, farfelues, comme l'appartement de Préboist, le gars qui se fait soigner par Chesnais, les facéties de Gérard Darmon, le fabuleux car des artistes ambulants et sa musique de folie (en fait le théâtre Aleph), le casse pied à l'aéroport, le dialogue surréaliste de Reggiani avec sa femme, l'étrange prêtre et évidemment Gérard Lanvin qui porte littéralement le film…jusqu'à cette fin de folie. Maintenant est-ce que tout cela à un sens ? Lelouch comme Woody Allen est fasciné par l'inexorabilité du destin et les coïncidences, mais là il s'amuse, en nous montrant que, malgré le titre du film, la lune n'y est pour rien, le changement d'heure, par contre…
Les années 80, elles n'ont pas été mal pour Claude Lelouch. Pas mal de succès publics. Dont un carton avec "Itinéraire d'un enfant gâté", mais bon, avec Belmondo, ça ne pouvait pas louper. Du coup, l'ami Claude se dit qu'il est frappé par une grâce divine et qu'il peut faire ce qu'il veut, ça suivra et ce, peu importe la qualité. Un raisonnement qui marche à moitié car, si le public a suivi, la qualité, elle, est aux abonnés absents. Et ça, on le sent dés le début. Dés cette scène où Préboist, avec son accent de Marseille, nous explique les effets de la pleine lune sur les humains. Sans doute y a t-il du vrai, mais tel que c'est torché, ça ressemble plus à du Godard sous LSD qu'à autre chose. Et ça continue de plus belle, Lelouch convoque toute une chorale d'acteurs. Pour leur faire vivre à tous une histoire avec pour dessein final une rencontre massive. Et là, on s'ennuie et on se marre. On s'ennuie parce que, franchement, on se fiche totalement de ce qui arrive aux acteurs. Untel couche avec untel. Le routier se prend la tête avec des bleus et bla bla bla. Et ça dure presque deux heures comme ça. Puis d'un coup, Lelouch se réveille et se dit qu'il est quand même temps que tout ce joli petit monde se rencontre. Du coup, il nous torche sa fin en cinq minutes et point barre. Sacré Claude, y a pas à dire, il est unique... et pas forcément dans le bon sens du terme.
Un bon cru de Claude Lelouch, dans lequel le réalisateur entouré par une distribution exceptionnelle, nous raconte une histoire comme il les aime. Faite d'amour, de rencontres, d'émotion et de hasard.
Dès le générique, on devrait se douter que ce sera catastrophique. Autant d'acteurs connus cités dès le début du film, c'est suspect ! Mais voilà, c'est un Lelouch quand même ! Alors, comme les grands classiques qu'on lisait pour préparer le bac français, on regarde sans aimer, voire sans comprendre. On se dit qu'on aura l'air moins con si l'examinateur nous demande si au moins on a vu le film. Et puis on espère que l'action démarre... jusqu'à un plan séquence de plus de trois minutes, peut-être dans le soucis d'utiliser la fin de la pellicule, qui finit d'achever le spectateur abruti. Seule citation notable par Annie Girardot : "C'est le jour du divorce qu'on découvre l'homme qu'on a épousé" (ça marche aussi pour la femme :)). A part pour cette phrase, on économisera facilement deux heures en évitant de regarder ce film.
Comme toujours avec lelouch scénario à la dérive, acteurs lâchés dans l’improvisation... c’est pénible. Mais bon n’est pas spielberg qui veut. Finalement filmer les funérailles de johnny ça reste dans ses cordes.
Ce film est un mélodrame comme on peut les aimer. Tourné des années après les films de Sautet, il en reprend certains aspects en parlant des choses de la vie. Tout ce qui se passe, chez les uns et chez les autres, à un même moment. Cette galerie de personnage, dont il n'est pas toujours facile de suivre les histoires, nous renvoie à ce que nous sommes aussi. Où est le bonheur? Que veux-t-on de notre vie? Comment la remplir? Ce sont des questions auxquelles ces personnages parfois déchirants essaient en vain de répondre. C'est très poétique, humain, sans caricature et émouvant, jusqu'à la musique qui est enivrante.
L’influence de la lune semble néfaste pour nos personnages. Les histoires d’amour sont fragiles et le cheminement de nos personnages ne l’est pas moins. Avec Lelouch c’est une tranche de vie qui n’est pas forcément la vie rêvée des hommes mais il y a les rencontres qui sont toujours porteuses d’un espoir insensé.
Film bouillonnant et quelque peu brouillon, cette histoires de couples dont la vie bascule un jour de changement d'heure et de pleine lune vaut surtout pour la brochette d'acteurs, depuis Paul Presbois, jusqu'à Annie Girardot en passant par Gérard Lanvin, Serge Regianni ouVincent Lindon et aussi quelques petites scènes bien réussies, comme celle de la troupe de cabaret intinérante avec les gendarmes, ou de Philippe Léotard chantant avant de fair eun A/R à Rio.. pour le reste ça part un peu dans tous les sens, et même si tout converge à la fin dans un même lieu et avec tous les personnages, c'est totalement artificel. La Camera, comme souvent chez Lelouch est un peu trop agitée, ce qui fatigue le spectateur
Lelouch ne sait pas faire dans le moyen. Soit il réalise un film de génie, soit il rate sa mayonnaise. Ici, la mayonnaise est ratée et le film ne présente à peu près aucun intérêt, si ce n'est dans la bande musicale.