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fabrice d.
26 abonnés
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3,5
Publiée le 15 janvier 2019
Ce film est un mélodrame comme on peut les aimer. Tourné des années après les films de Sautet, il en reprend certains aspects en parlant des choses de la vie. Tout ce qui se passe, chez les uns et chez les autres, à un même moment. Cette galerie de personnage, dont il n'est pas toujours facile de suivre les histoires, nous renvoie à ce que nous sommes aussi. Où est le bonheur? Que veux-t-on de notre vie? Comment la remplir? Ce sont des questions auxquelles ces personnages parfois déchirants essaient en vain de répondre. C'est très poétique, humain, sans caricature et émouvant, jusqu'à la musique qui est enivrante.
Lelouch ne sait pas faire dans le moyen. Soit il réalise un film de génie, soit il rate sa mayonnaise. Ici, la mayonnaise est ratée et le film ne présente à peu près aucun intérêt, si ce n'est dans la bande musicale.
L’influence de la lune semble néfaste pour nos personnages. Les histoires d’amour sont fragiles et le cheminement de nos personnages ne l’est pas moins. Avec Lelouch c’est une tranche de vie qui n’est pas forcément la vie rêvée des hommes mais il y a les rencontres qui sont toujours porteuses d’un espoir insensé.
Les humeurs, les rencontres, le hasard, les joies, les déceptions... Beaucoup de sujets y passent, tout comme les émotions tout au long du film. Les acteurs et actrices jouent avec un naturel et une justesse rares. J'ai bien aimé ce film cependant il comporte quelques longueurs, c'est répétitif à certains moments.
Film bouillonnant et quelque peu brouillon, cette histoires de couples dont la vie bascule un jour de changement d'heure et de pleine lune vaut surtout pour la brochette d'acteurs, depuis Paul Presbois, jusqu'à Annie Girardot en passant par Gérard Lanvin, Serge Regianni ouVincent Lindon et aussi quelques petites scènes bien réussies, comme celle de la troupe de cabaret intinérante avec les gendarmes, ou de Philippe Léotard chantant avant de fair eun A/R à Rio.. pour le reste ça part un peu dans tous les sens, et même si tout converge à la fin dans un même lieu et avec tous les personnages, c'est totalement artificel. La Camera, comme souvent chez Lelouch est un peu trop agitée, ce qui fatigue le spectateur
Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point le changement d'heure pouvait rendre les gens mélancoliques, à fleur de peau. Claude Lelouch et son amour inconditionnel de l'humain fait une analyse très pointilleuse de ce phénomène à travers un enchevêtrement de scénettes sentimentales. Les mystères de la pleine lune et ses effets sur l’organisme, l'humeur, le moral. Un mélodrame parfois pompeux, mais néanmoins égale à son créateur, c'est à dire bercé d'une mélancolie pénétrante. Le temps suspendu sur des airs de chorale ou des notes de piano. C'est tout le génie d'un virtuose du septième art, capable de faire ressortir son style parmi tant d'autres. Lelouch incite à la réflexion et jouant sur les inconnus de la vie,où les personnages se remettent en question le temps d'une nuit, quitte à tout plaquer et repartir à zéro. Une odyssée humaine faite de hasard, de rencontres, là où les plus belles émotions finissent inévitablement par émerger. Mais sur la durée, on s'y perd, car la mise en scène se veut décousue, anarchique. Artistique disons plutôt. Voilà pourquoi il est facile de ne pas adhérer à ce genre d'ouvrage, au même titre qu'on puisse en être particulièrement friand. Un classique oublié de 1990. 3,5/5
« Il y a des jours... et des lunes » (1990) est un film typiquement « lelouchien » nous montrant en parallèle lors d’une pleine lune et d’un changement d’horaire, la vie de plusieurs hommes et femmes qui se croise et s'entrecroise comme dans « Les uns et les autres » (1981). Certains vivront bien cette influence lunaire qui s’avèrera néfaste pour d'autres. Et tous se retrouveront sur une petite place avec un dénouement dramatique en fait annoncé par la voix même du réalisateur dès le début du film. Un film avec une pléiade d’acteurs, agréable à regarder si on est sensible à l’art de filmer de Claude Lelouch et adepte des hasards ou coïncidences liées au destin ?
A mon sens un des pires film d'un cinéma français bourgeois prétentieux intellectualisant. Du narcissisme du plus mauvais goût en impression tout au long du film, un moralisme outrancier et irrespectueux d'une vrai humanité.
De l'influence de la lune sur les comportements. Il y a des jours et des lunes comme il y a des hauts et des bas. La lune, ici, exacerbe la violence individuelle, les passions et détruit les couples. Claude Lelouch imagine une poignée de personnages , quelques histoires sans liens apparents entre elles et conduit leur récit distinctement et de façon parallèle jusqu'à la scène finale, spoiler: dénouement dramatique d'une journée maléfique , vers laquelle elles convergent hasardeusement. L'originalité de la mise en scène de Lelouch et son art du montage se retrouvent encore à travers digressions et ellipses, style qui fait tout le charme du film. Toutefois, en dehors de Gérard Lanvin dans un joli numéro d'acteur, aucun des interprètes ne trouve dans son personnage une véritable sensibilité. La solitude morale qui constitue le point commun entre tous, dans leur désunion et leur échec professionnel donne lieu à quelque pensée philosophique juste mais réduite. Le cinéaste n'a pas su transmettre à ces scènes de la vie quotidienne une émotion singulière. Dès lors, l'exercice de style reste dans le domaine de l'artifice.