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    Aux sources du Nil
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    3,5
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    17 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2022
    L’intérêt que présente ce récit d’aventures au demeurant tiède, loin de la virtuosité de The Lost City of Z (James Grey, 2016) parce que dépourvu de mise en scène véritable, réside dans la complexité charnelle qui unit les deux explorateurs qui se voient, pendant plus de deux heures, raccordés aux fragilités de leur corps : les joues sont transpercées d’une lance ennemie, de même les jambes en sont meurtries ; les pieds s’écorchent aux chemins. Nul hasard si la clausule se centre sur le portrait d’argile de John, qu’il faut retoucher afin de restituer la vigueur des pommettes et de la bouche – « c’était comme ça qu’il était », entend-on. Nous ressentons là peut-être l’influence du long métrage Maurice (James Ivory, 1987) qui abordait trois ans auparavant l’homosexualité interdite de deux amis aristocratiques dans l’Angleterre du début du XXe siècle, quoiqu’elle ne soit ici que suggérée, laissée libre à l’interprétation du spectateur. Voilà pourquoi, peut-être encore, la source du Nil, à savoir le plateau du lac Victoria, relève-t-il de l’hypothétique, comme nous l’indique un panneau de texte précédant le générique.

    Film sur l’échec public d’une expédition, Mountains of the Moon est aussi et surtout le film d’une réussite empêchée, condamnée à l’ombre et à l’oubli. La photographie de Roger Deakins confère aux explorations des allures de rêveries cauchemardesques que Bob Rafelson n’exploite guère par sa réalisation, assez plate et illustrative. Une curiosité.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2020
    S’il n’a à son actif qu’une filmographie ramassée (dix films en 34 ans de carrière), Bob Rafelson n’en est pas moins un cinéaste important du Nouvel Hollywood auquel il a activement contribué avec Jack Nicholson son acteur fétiche (cinq films en commun) à travers des films comme « Five Easy Pieces » (1970) , « The king of Marvin Gardens » (1972) ou « Le facteur sonne toujours deux fois » (1980). En 1989, il s’intéresse à la polémique qui enflamma la Royal Geographical Society dans les années 1860 au sujet de la découverte des sources du Nil. Impossible en effet pour l’empire britannique de ne pas avoir la connaissance parfaite de l’ensemble du territoire qu’elle entend « civiliser ». En particulier l’Egypte et son fleuve, le plus long du monde dont l’histoire mythique fascine. Ce conflit mettra aux prises deux explorateurs célèbres, Richard Burton et John Hanning Speke. Le contexte historique est parfaitement rendu à travers la description de la vie mondaine des riches bourgeois et des lords anglais qui alterne tout au long des 136 minutes que dure le film avec la découverte du vaste continent africain par des aventuriers dont le courage est sans égal même si souvent peu de cas est fait des autochtones qui leur servent de porteurs. La description faite par Rafelson est parfaitement lucide sur le sentiment de supériorité qui anime l’homme blanc mais celui-ci porte un regard équilibré sur une réalité historique qui si elle imprègne les comportements n’en est pas moins parsemé de réels moments d’humanité. Un sens de la nuance qui n’a plus cours aujourd’hui où le manichéisme fait loi du moment que l’on estime être dans le bon camp. Les images filmées par le grand chef opérateur Roger Deakins sont sublimes sans jamais édulcorer la violence qui nimbait ces explorations. On est très loin donc des images léchées du « Lawrence d’Arabie » de David Lean même si Iain Glen qui incarne John Hanning Speke, fait immanquablement penser à Peter O’Toole. Lui et Patrick Bergin dont c’est la première apparition dans un long métrage forment un couple charismatique et complémentaire qui parvient à faire voyager le spectateur dans une époque où l’immensité terrestre n’avait pas encore complétement livré ses limites. Un grand film qui confirme que même sans Jack Nicholson devant sa caméra, Bob Rafelson était capable d’affirmer son art.
    Caine78
    Caine78

    6 796 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2020
    S'inscrivant dans la lignée des films d'aventures réalistes comme le furent « Stanley et Livingstone » ou beaucoup plus récemment « The Lost City of Z », « Aux sources du Nil » aborde un sujet très peu traité au cinéma : la recherche de la fameuse source du Nil (comme son titre l'indique), dont nous avons su pendant longtemps le point d'arrivée sans en connaître l'origine. L'occasion d'un voyage en décors naturels parfois somptueux, que la copie un peu passée ne met malheureusement qu'à moitié en valeur. L'ensemble est bien contextualisé, que ce soit quant à la motivation sans faille des britanniques de percer ce secret africain ou les rivalités entre nations voisines, prise en compte de la religion... Cela reste discret mais donne une assise convaincante pour encadrer le récit. Sans être captivante, cette expédition parfois très violente, que Bob Rafelson ne cherche nullement à aseptiser, nous plonge au cœur d'une Afrique sauvage magnifique et (très) dangereuse, où les différentes rencontres peuvent s'avérer aussi riches que meurtrières, à l'image du passage très brutal avec le spoiler: « roi » Ngola et son « premier ministre » à l'influence néfaste rappelant presque le Jafar d' « Aladdin »
    . Sans jamais négliger l'aspect humain, notamment à travers la relation assez complexe liant Richard Francis Burton et John Hanning Speke spoiler: (y compris l'homosexualité latente entre les deux hommes, toutefois seulement effleurée)
    , ni faire preuve d'un quelconque mépris avec le peuple noir, présenté dans toute sa diversité, évitant toute forme de caricature. À noter, enfin, l'apparition savoureuse de quelques figures historiques de l'époque spoiler: (l'échange entre Burton et Livingstone est savoureux)
    , sans oublier ce beau second rôle interprété avec ferveur par Fiona Shaw en (future) épouse éprise de liberté. Sans susciter l'enthousiaste, probablement par son léger manque de souffle ou une bande-originale peu marquante, « Aux sources du Nil », mené par un duo Patrick Bergin - Iain Glen convaincant (notamment le premier), dont l'attachement mutuel prendra spoiler: une tournure inattendue à travers ce potentiel débat qui n'aura finalement jamais lieu
    , fait preuve, au-delà de son grand intérêt historique, d'un professionnalisme sans faille et d'une noble volonté de toucher le plus large public possible : une réussite.
    Fabien S.
    Fabien S.

    562 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2018
    Un très beau film sur une tribune africaine et sur la beauté magnifique et incontestée du fleuve le Nil. L'histoire vraie d'un explorateur , un poète anglais qui entame un voyage en Egypte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Un mythe du cinéma des années 1990 qui enrichit nos connaissances sur l'Afrique
    Envoûtant, à voir et à revoir
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    119 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    Une fresque puissante, envoûtante et passionnée, à la découverte d'une Afrique mystérieuse et inexplorée, filmée au Kenya par l'auteur du "Facteur sonne toujours 2 fois". Le film rappelle les grandes aventures africaines du genre "les Mines du roi Salomon" comme Hollywood n'en faisait plus, mais avec une approche plus moderne, et Patrick Bergin, acteur trop méconnu, y trouve un rôle fort.
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Un bon film d'aventure qui retrace cette quête vers les souces du Nil avec deux principaux personnages ayant chacun leurs visions, leurs caractères. On s'attache facilement à cette histoire, on se passionne et le retour est aussi bien que l'aller et cela n'était pas si simple à faire!!
    totoro35
    totoro35

    105 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2011
    S'inspirant de divers points de vue, une reconstitution pleine de souffle et romanesque, récit d'une amitié contrarié par l'ambition de l'homme, porté par des images splendides et par la présence du trop rare Patrick Bergin.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juillet 2011
    le film se regarde et s'oublie aussi vite, c'est dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2010
    Un film d'aventures crédible et passionnant.
    WonderfulLife
    WonderfulLife

    4 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2010
    Très bon film. On le vit comme un voyage en Égypte à la rencontre de civilisations tribales.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Film d'aventure type, cette adaptation des écrits d'un explorateur anglais nous entraîne dans un voyage dangereux et aux enjeux cruciaux pour une Angleterre alors dominatrice du monde. B. Rafelson (dont on est sans nouvelles depuis bien longtemps) signe un film qui manque parfois de souffle épique mais qui réserve son lot de déconvenues, de scènes enfiévrées et de violence. Dressant le portrait de personnages aux relations complexes (dans le fond, guère dans la forme), donnant ainsi quelques scènes assez fortes, le scénario est assez captivant, parfois plus que lorsqu'il décrit le voyage. Comme bon nombre de film du genre, il pratique l'ellipse à fortes doses (un coup on suit le groupe 2 jours d'affilée puis on fait un bond d'un mois) et la façon qu'à Rafelson de filmer le tout n'a rien à envier à certains autres (tel que S. Pollack avec Out of Africa), sans doute grâce à R. Deakins qui officie içi à la photo. Intéressant mais inégal, un film à découvrir toutefois. D'autres critiques sur
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2007
    Bob Rafelson n'est pas spielberg, ni encore moins John Huston ou Clint Eastwood... Qu'onse le dise. Certes, le propos du film est louable, mais le résultat est d'une médiocrité saisissante. La faute certainement à l'interprétation qui n'affiche pas l'ambition des personnages du film, la faute aussi à la réalisation qui s'embourbe dans une relaion sentimentale aussi encombrante qu'inutile. Bref, un film moyen, joué par des acteurs moyens et tourné par un réalisateur moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2007
    J'ai mis une étoile car sur 3h de film il y à 1h30 de niaiserie amoureuse qui laisse le nil de marbre.
    sans cela le film aurait put avoir 4 étoiles.
    le réalisateur à hésité entre la romançe et l'aventure (héhé) , cela gache le film.
    Donc , ennuyeux.
    dahbou
    dahbou

    210 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2007
    tres bon film d'aventure parfaitement interpreté et tres bien réalisé. Le film rend hommage aux grands explorateurs du siecle dernier mais il s'intéresse aussi au rapport des deux protagoniste principaux en poussant une reflexion sur l'amitié et l'ambition.
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