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    L’aveu
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 103 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2007
    Un très bon film dénonçant les procès truqués de moscou. Montand est génial dans son rôle de victime. Une critique du système soviétique et non pas du communisme. Brilland.
    cylon86
    cylon86

    2 556 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2011
    C'est un film très poignant qui fait froid dans le dos que signe ici Costa-Gavras, dans la lignée de l'engagement politique de "Z", le cinéaste dénonce une fois de plus le totalitarisme à travers le calvaire que vit un Yves Montand grandiose très impliqué dans un rôle difficile. Il est terrifiant de voir que ce genre de choses à pu exister et la mise en scène est sobrement efficace et aidée par un scénario parfaitement écrit. Un grand film pour l'Histoire doublé d'un chef-d'œuvre.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    235 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2007
    Absolument exceptionnel, un film à montrer à tous ceux qui désirent en savoir plus sur cet effreux système des purges staliniennes. Oppressant, le film est aussi incroyablement fort. Le système, en recherche d'un aveu fictif de la part de Montand (impérial), est effrayant. Un grand, grand film politique. Toute ressemblance avec des faits et personnages ayant existé est, comme dans "Z", voulue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Un long discours passionnant d’interrogatoire sur des prisonniers politiques durement réprimandés, en pleine projection succédant au sujet des dictatures militaires souverainetés identités nationales sud-américaines. Le regard se porte vers le régime totalitaire de l’échiquier URSS et ses satellites pions d’Europe côté bloc de l’Est, la rivalité face à l’influence des États-Unis dans sa région hégémonique. C’est un pamphlet d’impartialité avec cette mise en scène glissée d’archives ambiguës, que ce soit de droite comme de gauche le clivage politisé, les extrêmes étatiques ont instauré l’histoire. Il n’est pas besoin de le répéter la leçon d’école, on n’aura de cesse de le savoir à cause de quoi concrètement. Les démocraties populaires étaient franchement autoritaires comparés à leurs opposants contre-révolutionnaires conservateurs nationalistes, des cachotiers d’un cercle vicieux, une complicité équivoque qui divisa le monde froidement en guerre indirecte. Des tortures connus par le vécu de la dissidence dont l’auteur autobiographique de cette adaptation semi-fiction, son opinion personnelle restera neutre malgré l’éprouvante emprisonnement d’avoir subit un acharnement étatique. Il était vivant sain et sauf au moment d’écrire son livre et de le citer aux journalistes ennuyés à la recherche de sensation presse pour s’attirer les faveurs d’une bonne opinion publique. C’était une méthode plus psychologique que physique tout autant douloureuse, le manque de sommeil, l’eau qui tombe violemment glacée sur la tête et un effort de marche forcée. La fatigue bousculante fut une épreuve tortueuse, finalement l’aveu à l’aveuglette retient ses larmes à faire fondre, la sentence capitale ou à vie laissant au temps viendra à bout de la réhabilitation. L’entrée en scène théâtrale au sein du parti propre à ces gouvernements socialistes fut une mascarade, le synopsis d’un homme qui n’avait jusque-là rien à se reprocher, grâce à son passé républicain anti-franquiste irréprochable n’était qu’un résumé, ses origines ciblées au procès rappellent son inspiration Trotskiste mineur. Ce sera toujours l’amour d’une femme, l’honorable actrice épouse la Simone à intriguer, qui trahira sa confiance troublée comme dans les histoires politiques folkloriques, ainsi soit ce roman réalisme. L’objectif du cliché photo encore flou, il réussira à s’extirper en faisant défection à l’Ouest Occidentale, l’interprétation est du grand cinéma français. C’est une analyse non-anticommuniste mais une critique à l’égard des dirigeants successifs après le père fondateur qu’est Lénine, qui ont dirigés l’Union Soviétique en le transformant en purge bataille Stalinienne à ciel ouvert. Sa dérive en direction de la boussole autoritarisme, le bouc émissaire et une peur psychose des bourgeois, un sentimentalisme nationaliste même pensée idéologie dans les pays où le communisme de dictateur persécuteur y a triomphé. L’heure du printemps de Prague a sonné le glas pour les Tchécoslovaques, une intrigue de plus historique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2008
    Plus de deux heures de réquisitoire contre le totalitarisme, avec un sens du détail et une originalité de la mise en scène qui laissent admiratif. Montand et Signoret dans un rôle taillé sur mesure et un scenario de semprun suffoquant et habile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2008
    Costa Gavras démontre une meilleur maitrise que dans un Z bref une réussite.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 763 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2021
    J'ai été entraîné dans L'aveu comme le protagoniste est entraîné dans un interrogatoire brutal et sans fin. Étant donné l'insipidité générale de la plupart des films d'aujourd'hui il s'agit d'une véritable diversion vers la puissance qui se trouve réellement sous la surface des films, le jeu des acteurs, l'écriture, la mise en scène et surtout l'ambiance. L'ambiance de ce film vous entraîne comme le personnage joué par Yves Montand alors qu'il endure un interrogatoire de deux ans par la République populaire Tchèque. C'est aussi un film historique plein de détails sur les Titistes, les Trotskystes, les anarchistes et sur la paranoïa et la lutte pour contrôler la révolution communiste. Mais Montand est simplement superbe lorsqu'il endure une variété impressionnante de techniques d'interrogatoire...
    leparrainz
    leparrainz

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2007
    Excellent film de Costa Gavras, un des meilleurs avec en affiche Signoret et Montand ( ce n'est pas rien ). Film traitant du parcours d'un membre du gouvernement tchéque, membre du parti communiste qui va se faire arréter, torturé et jugé au cours d'un procés monté de toutes piéces par une section indépendante du comité central. Montand y est excellent et interpréte sans une fausse note son rôle, de même pour Simone Signoret qu'on ne voit pas assez, dommage.
    De plus, l'histoire est bien montée et complétée par de nombreux retours en arriére. Transparait de ce film la réalisation hors pair de Costa Gavras en particulier dans les plans filmés. D'ailleurs, on retrouve tout le long du film la répétition bête et méchante orchestré pour le faire avourer, rodondance bien msie en avant dans le film. Film poignant par les tortures infligées à Montand et par les intérogatoires sérrés dans ces caves. A noter la superbe scéne de perquisition chez Signoret ou la tension dramatique est à son comble. Cependant il aurait peut être mieux valu voir un peu plus Signoret à l'écran au lieu de passer autant de temps sur la vie en prison de Montand. Mais cela n'enléve rien à cet excellent film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2012
    Film à la fois triste et déroutant, en donnant totalement la lumière à la méthode de Staline de traiter se qui pourrait remettre en question son pouvoir. Cela fait vraiment penser à 1984. Une chose me frappe, les communistes pensait tellement que leur parti était audessus de tout et que il ne pouvait rien arriver. Les acteurs sont géniaux et le réalisateur aussi. La scène qui ma le plus marqué, c'est la fin, lorsque qu'il veut voir le communisme à visage humain à Prague et qu'il voit les chars russes arrivés et surtout la phrase ''LENINE REVEILLE-TOI, ILS SONT DEVENUS FOUS'', qui signifie le premier pas vers la désintegration de l'URSS, qui a perdue un visage humain avec Lénine et à détruit celui de Prague, et ainsi ne le retrouvera jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2007
    Il faut l'avouer Costa Gavras est grand

    Ce film est un coup de poing au visage, un pamphlet politico-socio-économique des régimes totalitaires. Comme souvent dans le cinéma de Costa Gavras on s'attache plus ici à dépeindre les personnages et leur psychologie pour dénoncer les systèmes politiques plutôt que d'asséner des vérités à coup d'effets spéciaux et de longuies scènes d'action. Même si le système décrit ici est clairement inspriré des régimes communistes il serait dangereux de n'y voir que le dysfonctionnement de ce système politique précis! C'est tous les totalitarismes que rejette Costa Gavras. Montand est saisissant ; mention spéciale pour la scène où, au bout de la fatigue, il parvient à manipuler, brièvement, un de ses bourreaux qui sombre alors dans le sommeil alors que lui même lutte contre l'éveil forcé depuis un long moment. La scène finale est aussi un grand moment de cinéma, et au spectateur de se demander si dans n'importe qui ne pourrait pas se transformer en bourreau, en instrument de torture quand le système l'y pousse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'ai vu ce film très jeune, il ya plus de dix ans, mais je me rappelle avoir été frappé par ce drame humain, et encore aujourd'hui, beaucoup d'images de ce film époustouflant me reviennent à l'esprit.

    Cette oeuvre dévoile la traîne de tortures et de mort qui enveloppe comme un suaire morbide la réalité des totalitarismes de l'est, trop longtemps protégés par les voiles coupables du silence. Il faut rendre hommage à Costa-Gavras qui a su voir et montrer la réalité des régimes autoritaires qu'ils soient de droite ("Z") ou de gauche ("l'aveu"), qu'ils se présentent comme humanistes ou destructeurs, qu'ils soient fascistes ou communistes.

    Hors de tout dogmatisme politique, ce film est un témoignage captivant sur la prison idéologique qui enferme l'homme lorsqu'il est confronté à la logique absurde du totalitarisme, logique d'autant plus révoltante qu'elle est issue d'un système qui se veut libérateur. Un film actuel, bien trop actuel, hélas, dans un monde toujours rongé par le drame de l'oppression. Car un peu partout ce type de régime survit et se maintient, mais tant que les hommes ne sauront pas voir, et surtout condamner, des films comme "l'aveu" seront impuissants à faire trembler des systèmes politiques encore trop honteusement protéges par notre ignorance volontaire ou notre complicité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mai 2009
    Histoire de l'interrogatoire d'un ancien dirigeant du Parti communiste en Tchécoslovaquie. Un fantastique film politique, avec un Yves Montand parfait.
    J'ai retenu avec délectation cette réplique d'exception, prononcé par l'un des inquisiteurs de Montand:"Vous ignorez l'ABC même de la dialectique: il faut juger le passé à la lumière des vérités que le Parti a établi aujorud'hui.
    Les aveux sont la forme supérieure de l'autocritique et l'esprit autocritique est la vertu principale du communiste."
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2018
    Très bon film politique. A voir absolument. Au delà du réseau communiste c'est toute l'orchestration autour d'un parti qui est terrifiante.. Yves Montand est percutant dans son rôle d'homme humilié et bafoué au sein de son propre parti - On se laisse prendre dans ce suspense politico-machiavélique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juin 2010
    C'est le premier film de Costa-Gavras que j'ai vu et il est excellent. Une histoire vraie qui vous fait prendre conscience de ce qu'est capable l'homme pour faire chûter un de ses semblables: le torturer, le forcer à avouer des crimes imaginaires... C'est vraiment ahurissant. Et puis, les acteurs, Yves MOntand et Simone Signoret sont parfaits dans leurs rôles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2008
    Après l'extraordinaire film choc Z, pour Montand l'ancien sympathisant, il fallait bruler une partie du passé, et dénoncer un autre totalitarisme, son fidèle Costa-Gavras derriere la camera, et Montand qui s'inflige une lourde pénitence en perdant du poids pour mieux rendre crédible son personnage, comme quand pendant le tournage de Z il ne se relevait pas alors que Bozzuffi commencait à s'inquieter des conséquences de son coup de matraque, si je me relève tout de suite les gens ne vont pas le croire disait Montand, le ton de l'aveu est radicalement different, il est sombre, dur, c'est un autre gigantesque film, Costa-Gavras vient d'inventer un genre cinematographique, le film politique.
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