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    L’aveu
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    4,0
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    57 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2016
    L'Aveu, le titre à lui seul fait frémir ! Le film en lui même aussi. Après deux long métrages - Amen et Séction Spéciale - fort intéressant mais pas concluants de bout en bout pour moi, celui-ci m'a conquis dès la première minute. Yves Montand est divin, la décadence de son personnage dut à la torture physique et psychologique dont il est la victime est tout simplement abominable et inhumain. On souffre pendant deux heures, cette sensation est à la fois malsaine mais d'une nécessité sans pareil. Ce cycle Costa-Gavras est décidément fort intense, je sens que Z lundi va encore me perturbé comme ce fut le cas aujourd'hui avec L'Aveu ...
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2007
    Un film politique fort et puissant. Même s'il est parfois un peu long et difficile à aborder, dans la même lignée que Z une bouleversante dénonciation d'une autre forme de totalitarisme. L'interprétation du couple Montand/Signoret reste le point fort de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juin 2010
    Film imposant ! Incontournable Montand !
    "L'aveu" montre comment le régime communiste a attaqué des hommes politiques sans reproche en Europe dans les 1970.
    Toujours très pudique, Costa-Gavras nous livre une partie de la guerre oubliée et met en avant les erreurs commises par l'Histoire. Cinéaste engagé, il démontre son savoir-faire entre moments intimes et les différents réquisitoires organisées pour faire craquer les détenus.
    "L'aveu" ou comment inventer quelque chose sous la torture, sans pouvoir ni manger ni boire, c'est-à-dire déshumaniser des hommes tout à fait respectable.
    Et Costa-Gavras le fait. D'abord par son jeu de caméra virtuose. Mais aussi avec une interprétation au cordeau avec un Yves Montand au sommet, dans ce qui est pour moi l'un de ses meilleurs films, avec "Le salaire de la peur".
    Avec Montand, le casting est impressionnant : Madame Signoret ("Les diaboliques"), Monique Chaumette ("La veuve Couderc", "La grande bouffe", "Que la fête commence", ...), Jean Bouise ("Z", "Les choses de la vie", "Le vieux fusil", ...), Michel Beaune ("L'héritier", "Stavisky""Le guignolo", ...) recélant ainsi les seconds couteaux d'époque.
    Sans musique aussi, pour que Costa--Gavras insite mieux.
    Que dire, sinon de le voir au moins une fois pour l'Histoire ?
    Stephenballade
    Stephenballade

    404 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2016
    "L’aveu" est le quatrième long métrage du réalisateur français le plus régulier qualitativement parlant. Ce film, né durant le montage de "Z", se base sur le livre autobiographique éponyme d’Artur London, un résistant d’origine juive qui a commencé sa route dès l’âge de 14 ans en entrant aux Jeunesses communistes, avant de rejoindre les Brigades internationales en Espagne, puis de se retrouver bien plus tard sous le feu des projecteurs en devenant Vice-Ministre des Affaires étrangères en Tchécoslovaquie, après avoir été déporté par les forces allemandes durant la Seconde Guerre Mondiale. Cette histoire, je ne la révélerai pas davantage, afin de sauvegarder tout l’intérêt de ce destin ahurissant qui nous est conté ici. Afin de dénoncer le totalitarisme quel qu’il soit, le projet fut tourné dans la quasi continuité de l’action, ce qui contraignit Yves Montand à perdre dix-sept kilos dans le but de bien montrer à l’écran les effets produits par les mauvaises conditions de détention et les mauvais traitements qu’ont dû subir les accusés. Le voile est levé courageusement sur le stalinisme et le moins qu’on puisse dire, c’est que le résultat est édifiant. Au prix d’une réalisation intimiste, grave, et sans aucune musique ou presque, Costa-Gavras nous propose de découvrir en toute sobriété les débuts de la Guerre Froide avec un superbe Yves Montand dans le rôle principal n’hésitant pas à aller très loin dans son interprétation. Le style que nous propose le réalisateur nous place au même niveau que le principal intéressé, non pas sur les conditions de sa captivité qui ne manquent pas de choquer le spectateur, mais sur les questions qu’il se pose : que se passe-t-il ? de quoi on l’accuse ? qu’a-t-il à avouer ? qu’a-t-il fait de si répréhensible ? Pour bien transmettre cette interminable litanie, le film parait long, très long, et j’admets que ça peut en décourager plus d’un. D’autant plus long que les privations et les ordres se répètent inlassablement, agrémentés de manipulations diverses et variées. Le processus est interminable, mais se révèlera efficace puisque les aveux finissent par arriver au compte-goutte. L’approche faite par Costa-Gavras et le scénariste Jorge Semprún semble très réaliste, terriblement réaliste. Il en découle un film au propos fort et percutant, qu’on pourrait destiner à la mémoire des russes victimes du stalinisme. Yves Montand démontre ici qu’il est un grand acteur, de par son implication totale dans ce rôle, mais il ne faut pas négliger non plus les autres acteurs, car eux aussi contribuent aux sentiments de révolte et de dégoût que cette histoire suscite. "L’aveu" est donc une belle réussite au parfum de drame historique psychologique qu’il faut avoir vu au moins une fois, ne serait-ce que pour notre culture personnelle. De là à en faire un incontournable de sa vidéothèque personnelle, il y a un pas, car à mon sens, il manque ce petit quelque chose d’indéfinissable qui aurait pu rendre ce film mémorial définitivement inoubliable.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2016
    Film politique mythique de la seconde moitié du XXème siècle, L'aveu est une implacable dénonciation des terribles dérives du système soviétique, qui s'appliquent aussi à ses pays satellites. Le long-métrage raconte l'histoire vraie de l'homme politique tchécoslovaque Artur London – il s'agit d'une adaptation de son livre du même nom – qui fut l'une des victimes du procès de Prague de 1952, destiné à purger les éléments considérés comme les moins proches de la ligne officielle, et au cours duquel les aveux des accusés furent obtenus sous la torture. Costa-Gavras ne nous épargne rien du sort réservé à cet homme, magistralement interprété par un Yves Montand à la transformation physique impressionnante : spoiler: sévices physiques et psychologiques, violences de tous les instants, pressions sur sa famille...
    Le cinéaste franco-grec dissèque avec brio les coulisses de ce système pourri jusqu'à l'os, dans lequel l'être humain n'a que peu de valeur face à un collectif entièrement fantasmé, et dont les dirigeants n'ont fait que multiplier les renoncements, s'accaparant une révolution n'ayant de populaire que le nom. Le film dénonce également avec force l'antisémitisme régnant au sein des instances dirigeantes, et le rôle majeur joué par celui-ci dans ces procès bidons. Une mise en scène superbe. Un grand film.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    306 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2008
    Une bonne intrigue policière mâtiné d'espionnage on ne peut plus actuelle: Cette histoire de complot par une administration toute puissante contre un seul individu séduit tout de suite avec ses détails réalistes, quoique la longueur du métrage & les prises de position fréquentes peuvent lasser au bout d'un moment pour une oeuvre de fiction.
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    10 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2020
    Un excellent film de nature politique qui est une véritable dénonciation des dérives horribles du communisme en Tchécoslovaquie durant la Guerre froide. Le spectateur est constamment plongé dans une atmosphère pesante, oppressante lorsqu'il assiste à la purge dont fait l'objet un groupe de cadres (tous des antifranquistes) du parti communiste tchèque avec l'utilisation de procédés arbitraires dignes de l'URSS au temps de Staline (torture, violences psychologiques, manipulations, extorsions d'aveux montés de toute pièce, procès théâtralisé...) Yves Montand (dans la vraie vie, il fut un véritable sympathisant communiste) incarne avec conviction et efficacité (allant même par perdre pas mal de poids pour mieux coller à son personnage victime de mauvais traitements) l'un de ces cadres du parti ayant fait l'objet de cette purge (teinté d'un certain antisémitisme) à la sauce stalinienne. Un film sans doute choc à l'époque pour les sympathisants communistes dont beaucoup fermaient encore les yeux par idéologie (l'infaillibilité du parti communiste) devant ces exactions. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juin 2011
    C'est un film coup de poing,ou ont voient la cruauté des geôliers .Se Communisme n'est qu'une trahison aux idées originelles!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2010
    Assez énorme alors que je ne l'ai vu qu'en 2010, ça devait être un véritable coup de poing à sa sortie en 1970. Montand y est immense, la réalisation est parfaite. Que dire de plus ? A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Un grand film en forme de réquisitoire sur une période absurde et monstrueuse de l'histoire européenne.
    Le trait peut sembler outré aux "jeunes" générations, mais la réalité de ces régimes est parfois même sous estimée dans le film...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film pénible, pour plusieurs raisons. Le sujet, tout d’abord, qui est assez dur et peu traité ; à savoir, comment le Parti Communiste dans les pays de l’Est se retournait contre ses membres, pour des raisons complètement absurdes. La logique de l’appareil étatique est à frémir : à l’image de Montand (excellent), on nage en plein délire paranoïaque et on ne comprend pas le fonctionnement de ces hommes. La longueur et la répétitivité des interrogatoires sont plutôt lassantes, mais permettent, à mon sens, de mieux comprendre l’état d’esprit des "accusés".La fin est démoralisante au possible, mais malheureusement rigoureusement exacte. Pas très joyeux, mais salutaire.
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