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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 février 2012
Film à la fois triste et déroutant, en donnant totalement la lumière à la méthode de Staline de traiter se qui pourrait remettre en question son pouvoir. Cela fait vraiment penser à 1984. Une chose me frappe, les communistes pensait tellement que leur parti était audessus de tout et que il ne pouvait rien arriver. Les acteurs sont géniaux et le réalisateur aussi. La scène qui ma le plus marqué, c'est la fin, lorsque qu'il veut voir le communisme à visage humain à Prague et qu'il voit les chars russes arrivés et surtout la phrase ''LENINE REVEILLE-TOI, ILS SONT DEVENUS FOUS'', qui signifie le premier pas vers la désintegration de l'URSS, qui a perdue un visage humain avec Lénine et à détruit celui de Prague, et ainsi ne le retrouvera jamais.
Assez long et pénible à regarder. Décrit magistralement la mécanique impalpable mise en place pour accuser des hommes innocents en cherchant à exploiter tout soupçon de déviance du parti. Très sombre et éclairant sur le sectarisme et le soupçon permanent des mentalités communistes.
Ce film est un coup de poing au visage, un pamphlet politico-socio-économique des régimes totalitaires. Comme souvent dans le cinéma de Costa Gavras on s'attache plus ici à dépeindre les personnages et leur psychologie pour dénoncer les systèmes politiques plutôt que d'asséner des vérités à coup d'effets spéciaux et de longuies scènes d'action. Même si le système décrit ici est clairement inspriré des régimes communistes il serait dangereux de n'y voir que le dysfonctionnement de ce système politique précis! C'est tous les totalitarismes que rejette Costa Gavras. Montand est saisissant ; mention spéciale pour la scène où, au bout de la fatigue, il parvient à manipuler, brièvement, un de ses bourreaux qui sombre alors dans le sommeil alors que lui même lutte contre l'éveil forcé depuis un long moment. La scène finale est aussi un grand moment de cinéma, et au spectateur de se demander si dans n'importe qui ne pourrait pas se transformer en bourreau, en instrument de torture quand le système l'y pousse.
Assez énorme alors que je ne l'ai vu qu'en 2010, ça devait être un véritable coup de poing à sa sortie en 1970. Montand y est immense, la réalisation est parfaite. Que dire de plus ? A voir absolument.
J'ai vu ce film très jeune, il ya plus de dix ans, mais je me rappelle avoir été frappé par ce drame humain, et encore aujourd'hui, beaucoup d'images de ce film époustouflant me reviennent à l'esprit.
Cette oeuvre dévoile la traîne de tortures et de mort qui enveloppe comme un suaire morbide la réalité des totalitarismes de l'est, trop longtemps protégés par les voiles coupables du silence. Il faut rendre hommage à Costa-Gavras qui a su voir et montrer la réalité des régimes autoritaires qu'ils soient de droite ("Z") ou de gauche ("l'aveu"), qu'ils se présentent comme humanistes ou destructeurs, qu'ils soient fascistes ou communistes.
Hors de tout dogmatisme politique, ce film est un témoignage captivant sur la prison idéologique qui enferme l'homme lorsqu'il est confronté à la logique absurde du totalitarisme, logique d'autant plus révoltante qu'elle est issue d'un système qui se veut libérateur. Un film actuel, bien trop actuel, hélas, dans un monde toujours rongé par le drame de l'oppression. Car un peu partout ce type de régime survit et se maintient, mais tant que les hommes ne sauront pas voir, et surtout condamner, des films comme "l'aveu" seront impuissants à faire trembler des systèmes politiques encore trop honteusement protéges par notre ignorance volontaire ou notre complicité.
Histoire de l'interrogatoire d'un ancien dirigeant du Parti communiste en Tchécoslovaquie. Un fantastique film politique, avec un Yves Montand parfait. J'ai retenu avec délectation cette réplique d'exception, prononcé par l'un des inquisiteurs de Montand:"Vous ignorez l'ABC même de la dialectique: il faut juger le passé à la lumière des vérités que le Parti a établi aujorud'hui. Les aveux sont la forme supérieure de l'autocritique et l'esprit autocritique est la vertu principale du communiste."
Très bon film politique. A voir absolument. Au delà du réseau communiste c'est toute l'orchestration autour d'un parti qui est terrifiante.. Yves Montand est percutant dans son rôle d'homme humilié et bafoué au sein de son propre parti - On se laisse prendre dans ce suspense politico-machiavélique !
C'est le premier film de Costa-Gavras que j'ai vu et il est excellent. Une histoire vraie qui vous fait prendre conscience de ce qu'est capable l'homme pour faire chûter un de ses semblables: le torturer, le forcer à avouer des crimes imaginaires... C'est vraiment ahurissant. Et puis, les acteurs, Yves MOntand et Simone Signoret sont parfaits dans leurs rôles.
Un grand film en forme de réquisitoire sur une période absurde et monstrueuse de l'histoire européenne. Le trait peut sembler outré aux "jeunes" générations, mais la réalité de ces régimes est parfois même sous estimée dans le film...
Après l'extraordinaire film choc Z, pour Montand l'ancien sympathisant, il fallait bruler une partie du passé, et dénoncer un autre totalitarisme, son fidèle Costa-Gavras derriere la camera, et Montand qui s'inflige une lourde pénitence en perdant du poids pour mieux rendre crédible son personnage, comme quand pendant le tournage de Z il ne se relevait pas alors que Bozzuffi commencait à s'inquieter des conséquences de son coup de matraque, si je me relève tout de suite les gens ne vont pas le croire disait Montand, le ton de l'aveu est radicalement different, il est sombre, dur, c'est un autre gigantesque film, Costa-Gavras vient d'inventer un genre cinematographique, le film politique.
Un film pénible, pour plusieurs raisons. Le sujet, tout dabord, qui est assez dur et peu traité ; à savoir, comment le Parti Communiste dans les pays de lEst se retournait contre ses membres, pour des raisons complètement absurdes. La logique de lappareil étatique est à frémir : à limage de Montand (excellent), on nage en plein délire paranoïaque et on ne comprend pas le fonctionnement de ces hommes. La longueur et la répétitivité des interrogatoires sont plutôt lassantes, mais permettent, à mon sens, de mieux comprendre létat desprit des "accusés".La fin est démoralisante au possible, mais malheureusement rigoureusement exacte. Pas très joyeux, mais salutaire.