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    L’aveu
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    56 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2007
    Un film politique fort et puissant. Même s'il est parfois un peu long et difficile à aborder, dans la même lignée que Z une bouleversante dénonciation d'une autre forme de totalitarisme. L'interprétation du couple Montand/Signoret reste le point fort de ce film.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2016
    Le combat critique contre le mensonge. L'hypothèse qu'une politique sans esbroufe est impossible. Ce procès m'était alors inconnu. Les faits soient, la posture cinématographique conflue, une fois n'est pas coutume avec Costa-Gavras, vers une fiche Wikipédia scénarisée. Le grand Montand se retrouve empêtré dans un rôle de composition. Mais, Chris Marker est à la lumière, et la restauration de 2014 nous éblouit. La première heure est bavarde mais pertinente, la seconde vise un but sans aucune surprise. Si l'histoire doit laisser une trace, le film lui n'a su tirer le potentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2008
    Plus de deux heures de réquisitoire contre le totalitarisme, avec un sens du détail et une originalité de la mise en scène qui laissent admiratif. Montand et Signoret dans un rôle taillé sur mesure et un scenario de semprun suffoquant et habile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juin 2010
    Film imposant ! Incontournable Montand !
    "L'aveu" montre comment le régime communiste a attaqué des hommes politiques sans reproche en Europe dans les 1970.
    Toujours très pudique, Costa-Gavras nous livre une partie de la guerre oubliée et met en avant les erreurs commises par l'Histoire. Cinéaste engagé, il démontre son savoir-faire entre moments intimes et les différents réquisitoires organisées pour faire craquer les détenus.
    "L'aveu" ou comment inventer quelque chose sous la torture, sans pouvoir ni manger ni boire, c'est-à-dire déshumaniser des hommes tout à fait respectable.
    Et Costa-Gavras le fait. D'abord par son jeu de caméra virtuose. Mais aussi avec une interprétation au cordeau avec un Yves Montand au sommet, dans ce qui est pour moi l'un de ses meilleurs films, avec "Le salaire de la peur".
    Avec Montand, le casting est impressionnant : Madame Signoret ("Les diaboliques"), Monique Chaumette ("La veuve Couderc", "La grande bouffe", "Que la fête commence", ...), Jean Bouise ("Z", "Les choses de la vie", "Le vieux fusil", ...), Michel Beaune ("L'héritier", "Stavisky""Le guignolo", ...) recélant ainsi les seconds couteaux d'époque.
    Sans musique aussi, pour que Costa--Gavras insite mieux.
    Que dire, sinon de le voir au moins une fois pour l'Histoire ?
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2016
    "L’aveu" est le quatrième long métrage du réalisateur français le plus régulier qualitativement parlant. Ce film, né durant le montage de "Z", se base sur le livre autobiographique éponyme d’Artur London, un résistant d’origine juive qui a commencé sa route dès l’âge de 14 ans en entrant aux Jeunesses communistes, avant de rejoindre les Brigades internationales en Espagne, puis de se retrouver bien plus tard sous le feu des projecteurs en devenant Vice-Ministre des Affaires étrangères en Tchécoslovaquie, après avoir été déporté par les forces allemandes durant la Seconde Guerre Mondiale. Cette histoire, je ne la révélerai pas davantage, afin de sauvegarder tout l’intérêt de ce destin ahurissant qui nous est conté ici. Afin de dénoncer le totalitarisme quel qu’il soit, le projet fut tourné dans la quasi continuité de l’action, ce qui contraignit Yves Montand à perdre dix-sept kilos dans le but de bien montrer à l’écran les effets produits par les mauvaises conditions de détention et les mauvais traitements qu’ont dû subir les accusés. Le voile est levé courageusement sur le stalinisme et le moins qu’on puisse dire, c’est que le résultat est édifiant. Au prix d’une réalisation intimiste, grave, et sans aucune musique ou presque, Costa-Gavras nous propose de découvrir en toute sobriété les débuts de la Guerre Froide avec un superbe Yves Montand dans le rôle principal n’hésitant pas à aller très loin dans son interprétation. Le style que nous propose le réalisateur nous place au même niveau que le principal intéressé, non pas sur les conditions de sa captivité qui ne manquent pas de choquer le spectateur, mais sur les questions qu’il se pose : que se passe-t-il ? de quoi on l’accuse ? qu’a-t-il à avouer ? qu’a-t-il fait de si répréhensible ? Pour bien transmettre cette interminable litanie, le film parait long, très long, et j’admets que ça peut en décourager plus d’un. D’autant plus long que les privations et les ordres se répètent inlassablement, agrémentés de manipulations diverses et variées. Le processus est interminable, mais se révèlera efficace puisque les aveux finissent par arriver au compte-goutte. L’approche faite par Costa-Gavras et le scénariste Jorge Semprún semble très réaliste, terriblement réaliste. Il en découle un film au propos fort et percutant, qu’on pourrait destiner à la mémoire des russes victimes du stalinisme. Yves Montand démontre ici qu’il est un grand acteur, de par son implication totale dans ce rôle, mais il ne faut pas négliger non plus les autres acteurs, car eux aussi contribuent aux sentiments de révolte et de dégoût que cette histoire suscite. "L’aveu" est donc une belle réussite au parfum de drame historique psychologique qu’il faut avoir vu au moins une fois, ne serait-ce que pour notre culture personnelle. De là à en faire un incontournable de sa vidéothèque personnelle, il y a un pas, car à mon sens, il manque ce petit quelque chose d’indéfinissable qui aurait pu rendre ce film mémorial définitivement inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2008
    Costa Gavras démontre une meilleur maitrise que dans un Z bref une réussite.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2016
    Film politique mythique de la seconde moitié du XXème siècle, L'aveu est une implacable dénonciation des terribles dérives du système soviétique, qui s'appliquent aussi à ses pays satellites. Le long-métrage raconte l'histoire vraie de l'homme politique tchécoslovaque Artur London – il s'agit d'une adaptation de son livre du même nom – qui fut l'une des victimes du procès de Prague de 1952, destiné à purger les éléments considérés comme les moins proches de la ligne officielle, et au cours duquel les aveux des accusés furent obtenus sous la torture. Costa-Gavras ne nous épargne rien du sort réservé à cet homme, magistralement interprété par un Yves Montand à la transformation physique impressionnante : spoiler: sévices physiques et psychologiques, violences de tous les instants, pressions sur sa famille...
    Le cinéaste franco-grec dissèque avec brio les coulisses de ce système pourri jusqu'à l'os, dans lequel l'être humain n'a que peu de valeur face à un collectif entièrement fantasmé, et dont les dirigeants n'ont fait que multiplier les renoncements, s'accaparant une révolution n'ayant de populaire que le nom. Le film dénonce également avec force l'antisémitisme régnant au sein des instances dirigeantes, et le rôle majeur joué par celui-ci dans ces procès bidons. Une mise en scène superbe. Un grand film.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2021
    J'ai été entraîné dans L'aveu comme le protagoniste est entraîné dans un interrogatoire brutal et sans fin. Étant donné l'insipidité générale de la plupart des films d'aujourd'hui il s'agit d'une véritable diversion vers la puissance qui se trouve réellement sous la surface des films, le jeu des acteurs, l'écriture, la mise en scène et surtout l'ambiance. L'ambiance de ce film vous entraîne comme le personnage joué par Yves Montand alors qu'il endure un interrogatoire de deux ans par la République populaire Tchèque. C'est aussi un film historique plein de détails sur les Titistes, les Trotskystes, les anarchistes et sur la paranoïa et la lutte pour contrôler la révolution communiste. Mais Montand est simplement superbe lorsqu'il endure une variété impressionnante de techniques d'interrogatoire...
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2022
    Je comprends l'intérêt historique du film mais malheureusement tout cela semble absurde aujourd'hui, les protagonistes semblant faire preuve d'une grande bêtise en restant fidèles au parti communiste alors qu'ils ont eux même participé à des mascarades de procès par le passé et qu'ils en ont fixés les règles du jeu.
    Bref, peu de sympathie pour les personnages et Montant en fait des tonnes, il est beaucoup plus crédible dans le film Z.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2008
    Une bonne intrigue policière mâtiné d'espionnage on ne peut plus actuelle: Cette histoire de complot par une administration toute puissante contre un seul individu séduit tout de suite avec ses détails réalistes, quoique la longueur du métrage & les prises de position fréquentes peuvent lasser au bout d'un moment pour une oeuvre de fiction.
    labadens
    labadens

    12 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    Avec l' Aveu , Costa Gavras s'attaque à un sujet très fort et dur, notamment en 1970, sur les dessous du Stalinisme et du communisme selon l'URSS.
    Il y parvient brillamment ; son but n'est pas d'attaquer les pensées communistes mais de dénoncer la politique de certains satellites de l'URSS.
    Plus précisément, il se base sur le long emprisonnement d'un haut responsable politique Tchécoslovaque, qui se retrouva accusé d'espionnage. Il montre comment on peut briser un homme, physiquement, idéologiquement ou encore moralement, le manipuler alors qu'il est en position de faiblesses, lui mentir pour obtenir des aveux .
    La réussite du film, c'est de nous faire ressentir l'injustice à travers le personnage principal, de le rendre intéréssant et attachant, rendant l’œuvre encore plus forte et efficace.
    Sa réalisation est aussi brillante qu'efficace, il nous emmène au plus près des protagonistes, sans jamais en faire trop, et évite toute lourdeur ; il reste dans la justesse , ne rendant l’œuvre que plus poignante. On ressent tout ce que Montand subit, il nous prend aux tripes.
    Costa-Gavras signe avec L'Aveu une grande œuvre à la fois sensible et intelligente, d'une puissance et d ' une efficacité politique forte , où l'on se retrouve immergé avec sensation dans le calvaire d'un homme, remarquablement joué par Yves Montand.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Yves Montant est saisissant dans ce drame politique signé Casta-Gavras. Mais si «l’Aveu» a perdu de son effet par rapport à sa date de sortie, on ressent une forte empathie pour ces victimes confrontées aux destructions psychologiques orchestrées par un pouvoir communiste prêt à toutes les manipulations. Même s'il ne rate pas sa cible, le film, non dénué de longueurs, manque d’impact.
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    10 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2020
    Un excellent film de nature politique qui est une véritable dénonciation des dérives horribles du communisme en Tchécoslovaquie durant la Guerre froide. Le spectateur est constamment plongé dans une atmosphère pesante, oppressante lorsqu'il assiste à la purge dont fait l'objet un groupe de cadres (tous des antifranquistes) du parti communiste tchèque avec l'utilisation de procédés arbitraires dignes de l'URSS au temps de Staline (torture, violences psychologiques, manipulations, extorsions d'aveux montés de toute pièce, procès théâtralisé...) Yves Montand (dans la vraie vie, il fut un véritable sympathisant communiste) incarne avec conviction et efficacité (allant même par perdre pas mal de poids pour mieux coller à son personnage victime de mauvais traitements) l'un de ces cadres du parti ayant fait l'objet de cette purge (teinté d'un certain antisémitisme) à la sauce stalinienne. Un film sans doute choc à l'époque pour les sympathisants communistes dont beaucoup fermaient encore les yeux par idéologie (l'infaillibilité du parti communiste) devant ces exactions. Une réussite.
    leparrainz
    leparrainz

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2007
    Excellent film de Costa Gavras, un des meilleurs avec en affiche Signoret et Montand ( ce n'est pas rien ). Film traitant du parcours d'un membre du gouvernement tchéque, membre du parti communiste qui va se faire arréter, torturé et jugé au cours d'un procés monté de toutes piéces par une section indépendante du comité central. Montand y est excellent et interpréte sans une fausse note son rôle, de même pour Simone Signoret qu'on ne voit pas assez, dommage.
    De plus, l'histoire est bien montée et complétée par de nombreux retours en arriére. Transparait de ce film la réalisation hors pair de Costa Gavras en particulier dans les plans filmés. D'ailleurs, on retrouve tout le long du film la répétition bête et méchante orchestré pour le faire avourer, rodondance bien msie en avant dans le film. Film poignant par les tortures infligées à Montand et par les intérogatoires sérrés dans ces caves. A noter la superbe scéne de perquisition chez Signoret ou la tension dramatique est à son comble. Cependant il aurait peut être mieux valu voir un peu plus Signoret à l'écran au lieu de passer autant de temps sur la vie en prison de Montand. Mais cela n'enléve rien à cet excellent film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2012
    Film à la fois triste et déroutant, en donnant totalement la lumière à la méthode de Staline de traiter se qui pourrait remettre en question son pouvoir. Cela fait vraiment penser à 1984. Une chose me frappe, les communistes pensait tellement que leur parti était audessus de tout et que il ne pouvait rien arriver. Les acteurs sont géniaux et le réalisateur aussi. La scène qui ma le plus marqué, c'est la fin, lorsque qu'il veut voir le communisme à visage humain à Prague et qu'il voit les chars russes arrivés et surtout la phrase ''LENINE REVEILLE-TOI, ILS SONT DEVENUS FOUS'', qui signifie le premier pas vers la désintegration de l'URSS, qui a perdue un visage humain avec Lénine et à détruit celui de Prague, et ainsi ne le retrouvera jamais.
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