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    American Pastoral
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    3,0
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    59 critiques spectateurs

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    AHEPBURN
    AHEPBURN

    105 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    J'ai apprécié le parallèle de l'endoctrinement avec ce que nous entendons à l'heure actuelle ainsi que l'interprétation et la mise en scène. La recherche et la vision du sujet par les yeux du père m'a intéressé également. c'est l'enquête côté fbi qui ne me semble pas assez poussée.
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Il est vrai que les années 60 étaient particulièrement difficiles socialement. Mais cette famille avait tout pour être heureuse, acceptant le bégaiement de leur fillette, très joyeuse au demeurant. Le destin, nul ne peut le prévoir et l'adolescence une période particulièrement difficile chez les jeunes qui se cherchent et bien souvent se laissent influencer par des personnes extérieures. Rien ne prévoyait que cette jeune fille devienne terroriste et disparaisse tout-à-coup de la circulation, sans donner signe de vie. Le père complètement déchiré et la mère déprimée ont cependant continué les recherches. Cette histoire est émouvante et très bien interprétée. Bon scénario et très bonne réalisation. En fait rien ne peut définitivement effacer les liens qui unissent parents et enfant et cela jusqu'à la mort, c'est en tout cas ce qui ressort de cette histoire.
    Fiers R.
    Fiers R.

    109 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    A première vue, la première mise en scène d’Ewan McGregor semble traiter de l’endoctrinement et de la radicalisation dans les années 60. Du rapprochement d’une jeune adolescente vers des groupes activistes et extrémistes de gauche tels les « Black Panthers » ou tous les mouvements contestataires radicaux contre la guerre du Vietnam. On pense au récent et très raté « Le Ciel attendra » ou aux « Chevaliers du ciel », plus réussi, qui entendaient tous deux dénoncer cela de manière plus contemporaine avec l’enrôlement pour le djihadisme. C’est une autre ère et une autre guerre avec d’autres enjeux plus religieux et plus contemporains, mais les ressorts psychologiques sont semblables. Mais finalement ce n’était que le point de départ d’un film qui propose plutôt, en filigrane d’abord en thème central ensuite, de se recentrer sur le dommage collatéral qu’est l’implosion d’un foyer et la destruction de la vie d’un père.

    Pour un premier film, l’apprenti réalisateur soigne ses images comme personne. On a le droit à de très beaux tableaux de l’Amérique rurale des années 60. C’est filmé avec beaucoup de style et un grand soin est apporté aux images. McGregor n’a peur de rien en affrontant des thèmes aussi lourds et complexes que la culpabilité, le reniement ou le deuil d’un enfant, des thèmes qui sont plutôt bien traités et englobés dans un beau drame prometteur pour la suite de sa carrière derrière la caméra. « American Pastoral » n’est pas exempt de petites lacunes inhérentes à un premier film et il aurait peut-être dû offrir le rôle principal à un acteur de la trempe d’un Leonardo DiCaprio ou d’un Casey Affleck pour se consacrer totalement à la mise en scène et ainsi insuffler au film la rage qui lui manque. Il s’en sort cependant bien, prenant à bras le corps son sujet et parvenant à nous captiver durant tout le film, sans aucune baisse de rythme.

    On peut noter que les ellipses sont parfois difficilement négociées et le flash-forward pour raconter l’histoire par le biais du personnage de David Strathairn apparait comme totalement accessoire voire inutile. Et, bizarrement, la contextualisation de l’époque navigue dans un entre-deux parfois gênant. On la trouve parfois trop peu dessinée et vague (on cite quelques éléments historiques de-ci de-là) ou à l’inverse trop mis en avant (ce n’est au final pas le sujet du film). Mais ce sont de petits d’étails qui n’entravent pas le plaisir qu’on a à visionner « American Pastoral » et Jennifer Connely impressionne dans un rôle pas facile tout comme Dakota Fanning qu’on avait un peu oublié depuis que sa petite sœur est apparue. Dans tous les cas, on est ici face à un beau drame appliqué qui manque parfois un peu de souffle épique, de passions et d’émotions mais qui n’en demeure pas moins une sombre tragédie familiale, intense et implacable, dont la dernière image étonne et finit de nous emporter.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Dans l’Amérique des années 60, tout semblait sourire à Seymour « Suède » Levov. Ancienne gloire de son lycée, héritier de l’usine de peausserie de son père, il a épousé Miss New Jersey. Mais sa vie se dérègle lorsque sa fille unique entre en crise ouverte contre ses parents.

    Philip Roth est probablement l’un des plus grands romanciers contemporains. Chaque année son nom figure parmi les favoris du Nobel de littérature. Chacun de ses derniers romans a été salué par une critique unanime. Pourtant, son œuvre n’a que rarement été adaptée au cinéma : « Portnoy et son complexe » et « Goodbye, Columbus » remontent au début des années 70. « La Couleur du mensonge » (2003), adapté de « La Tâche », est tombé dans un légitime oubli malgré l’interprétation de Anthony Hopkins et de Nicole Kidman.

    C’est étonnamment Ewan McGregor qui s’est attelé à la tâche de l’adaptation de « Pastorale américaine » (1999). Le primo-réalisateur est un acteur reconnu qui n’a pas résisté à la tentation de s’arroger le premier rôle. Il s’est montré plus judicieux dans le choix de ses partenaires : Jennifer Connelly et Dakota Fanning interprètent sa femme et sa fille.

    Le roman était d’une grande complexité. La famille Levov, le grand-père juif ashkénaze, le père, sportif accompli et mari idéal, la fille, couvée par des parents aimants qui fait exploser le cocon familial, était une métaphore de l’Amérique des Trente Glorieuses, de la Guerre du Vietnam et du Watergate. Ce roman de plus de cinq cent pages peine à se résumer à deux heurs de films. Ewan McGregor va à l’essentiel : la rébellion d’une fille face à l’amour inconditionnel de son père. Il y perd du coup en densité et décevra les amoureux de l’œuvre de Philip Roth sans convaincre ceux qui ne la connaissent pas.

    Un seul exemple : le livre évoque à demi-mots l’hypothèse d’une relation incestueuse entre Seymour et sa fille – qui expliquerait largement la réaction de celle-ci à l’adolescence. Cette dimension est explicitement rejetée dans le film. On se demande bien pourquoi…
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    En demi-teinte, ce portrait – toujours tristement d’actualité – d’une Amérique divisée dans les années 60 oscille entre de beaux moments et d’énormes lourdeurs.

    LA SUITE :
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Avec moins de souffle il est vrai que le chef d'œuvre littéraire de Philippe Roth, la réalisation de ce film n'en est pas moins très honorable. L'interprétation impeccable et les décors assez bluffants (sans tomber toutefois comme souvent aux USA dans une reconstitution à la Walt Disney) plongent le spectateur dans le cœur du sujet après qu'il se fut préparé - fausse piste - à une évocation pépère de l'après-guerre avec quelques figures stéréotypées telle le capitaine de l'équipe de foot du lycée qui épouse la miss locale. Mais ici, le sportif n'est pas un demeuré et sa superbe femme non plus.
    Le drame qui les afflige, tandis que les soubresauts de l'Amérique - guerre du Vietnam et émeutes du Black power notamment - forment à la fois la toile de fond et le cœur de leur malheur, est un véritable révélateur des caractères. L'amour d'un père pour sa fille unique, perdue dans un monde trop dur, est montré avec beaucoup d'humanité, et de modestie par un réalisateur cependant néophyte.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Ca commence plutôt bien avec une excellente reconstitution des années cinquante-soixante accompagnée d'une bande musicale sympathique. La réaction d'une jeune Américaine de famille bourgeoise face aux horreurs de la guerre du Vietnam, face à des parents plus ou moins indifférents à ce qui ne concerne pas leur petite vie de famille, est intéressante. Mais très vite le film semble réduire la révolte de toute une partie de la jeunesse américaine aux délires de quelques ultras cinglés. L'action des groupes qui ont choisi de porter la guerre sur le sol américain pour venir en aide aux vietnamiens est caricaturée. En fait le film est davantage centré sur le drame vécu par les parents que sur l'engagement militant de leur fille, qui tombe sur eux comme une catastrophe qu'ils n'avaient pas méritée, alors que c'est au fond le pur produit de la violence de la société américaine. Peut-être n'était-ce pas le propos de Mc Gregor, mais il n'a pas su exprimer la moindre nuance. De plus, son film sombre assez vite dans un pathos ennuyeux et le scénario se disperse. Dommage, sans avoir lu le roman de Roth, on comprend que le sujet était passionnant mais méritait un tout autre traitement que ce mélo larmoyant.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    excellent film heureux de retrouver Ewan Mac Gregor une drôle histoire qui dérange et on a du mal à comprendre ce qui clocher dans l éducation de cette fille
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    Dans l'Amérique des années 60, tout semble réussir à Seymour Levov. Surnommé Le Suédois, il fut un grand athlète dans son lycée et il est désormais un riche industriel ayant repris avec succès l'entreprise de ganterie familiale. Marié à la superbe Dawn, ancienne Miss New Jersey, il vit un bonheur parfait renforcé par la naissance de leur fille Merry, une jolie blonde bègue mais intelligente. Et puis un jour tout bascule : Merry, encore adolescente, fait sauter le bureau de poste local pour protester contre la guerre et le président Johnson avant de disparaître dans la nature. Et là, la vie si parfaite du Suédois s'égratigne peu à peu, révélant sa nature superficielle, le confrontant à ses démons...

    Critique complète sur
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    Très académique. C’est le premier constat pas très reluisant à la vue du film. La mise en scène prend peu de risque et le scénario n’a pas toutes les nuances du bouquin… Ce qui n’empêche pas McGregor de révéler un savoir-faire solide à défaut d’être brillant.
    Le cinéaste-acteur parvient à donner vie à ses personnages. Généralement dans un film trop académique, l’histoire ne réussit jamais à s’exprimer pleinement. Dans American Pastoral, le récit est tellement fort qu’il arrive à captiver même réduit sa plus simple expression.
    Emile Strogonoff
    Emile Strogonoff

    50 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    Une intrigue bien ficelée qui déconstruit le mythe de la gauche caviar sur fond d’impermanence. En prenant conscience de son humanité imparfaite, Seymour illustre à sa façon, la distance prise avec un bouddhisme rigoriste dont il n'a probablement pas conscience. Chacun y puisera donc ce qu'il pourra et en tirera les leçons qui s'imposent. A voir avec modération.
    Danny N.
    Danny N.

    104 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Après le cirque il y a une semaine pour aller voir BEAUTE CACHEE sorti dans un seul ciné à Lyon, rebelotte, je suis retourné à UGC ciné cité pour voir AMERICAN PASTORAL car les autres UGC et Pathé ont refusé de le prendre !
    il est diffusé uniquement en VO ! le film a t'il été doublé en français ?
    cela condamne le film d'office !

    Fan d'Ewan mcGregor que je suis dans tous ses films puis les prends en dvd depuis 1998, j'attendais sa première réalisation et malgré les critiques négatives, c'est assez réussi et bien mené.... au début, je me demandais ce qu'il avait été faire dans un film vieillot en costumes années 50 et petit à petit le film devient thriller et drame familial....
    Par contre, presque 1h50, c'est vraiment beaucoup trop long...
    J'ai pas compris la fin spoiler: est-ce bien le personnage de McGregor qui meurt dont on voit la tombe ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Pour ses premiers pas derrière la caméra, Ewan McGregor s'attaque à un gros morceau. La plupart des éléments clés sont seulement suggérés ou survolés, l'écossais préférant se concentrer sur la relation père/fille, nœud principal du long-métrage. Donc pas mal de maladresses, notamment sur la musique qui est un peu trop conventionnelle. Pas de grosses prises de risques mais c'est à cause de l'oeuvre adaptée je pense.

    MAIS il a su s'entourer d'un casting remarquable qui nous fait vivre les émotions véhiculées par l'histoire avec une belle crédibilité. C'est vraiment un excellent point selon moi.

    Pour résumer, sans être un chef d'oeuvre incontournable, American Pastoral signe des débuts très encourageants pour Ewan McGregor.
    Steev_Toy
    Steev_Toy

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Ce film nous montre l'amour que peux avoir un père sur sa fille unique, malgré les choix qu'elle finit par prendre durant sa vie d'adolescente et de jeune femme. Un film bouleversant sur cette relation et à la fois poignant. Une fin qui laisse un gout amer. spoiler: On aurait aimer savoir la réaction de sa fille après la mort de son père
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