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    Une vieille maîtresse
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    86 critiques spectateurs

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    Annie_
    Annie_

    16 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mars 2009
    L'histoire aurait pu être intéressante si le réalisateur l'avait mieux présentée : trop de longueur, trop de silences ou trop de bavardages futiles comme on a trop souvent l'habitude de voir dans le cinéma français. C'est ennuyant. Le jeu des caméras se limitant à 1 ou 2 prises de vue par scène ne mettait pas en valeur l'image et l'histoire de ce film. Et pour terminer, les acteurs n'ont pas donné le ton ni rendu hommage à l'histoire : j'ai eu du mal à embarquer dans le film tellement ils jouaient faux. Un gros zéro.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 718 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2020
    J'ai vu Une vieille maîtresse cet après-midi et bien qu'à la fin ma montre m'ait assuré qu'il durait moins de 2 heures j'ai eu l'impression de m'être assis à travers la lecture d'un roman de 459 pages. Des dialogues interminables en français très littéraire avec les personnages assis filmés par une réalisatrice qui ne sait pas comment filmer les dialogues notamment le dialogue littéraire. Les costumes étaient beaux, tout comme les décors mais tous cela m'a rappelé une pièce de théâtre. Il y avait les petites erreurs ennuyeuses. Pourquoi au milieu d'un film qui reste proche de sa période historique de 1835 les personnages font ils une interprétation d'une chanson populaire allemande des années 1920. Pourquoi à l'ouverture du film la date 1835 est-elle indiquée avec l'étiquette la période de Choderlos de Laclos. Laclos mourut en 1805 et son œuvre unique Les Liaisons dangereuses date de 1782. Cette histoire date si clairement de la Restauration et juste après la période Balzac. Le jeu des acteurs ici était décent tous au plus les décors et les costumes aussi. Mais les dialogues étaient mauvais tout comme la réalisation et j'ai trouvé le rôle masculin ennuyeux...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Pour ceux qui ont lu et aimé le roman flamboyant de Barbey d'Aurevilly, dont ce film est l'adaptation, la déception est grande. Il y a d'abord un gros problème de casting. Fu'ad Ait Aattou est certes très beau, mais pas très bon... et surtout beaucoup trop jeune pour le rôle de Marigny, personnage qui a connu mille et une aventures avant d'épouser Hermangarde. Si Asia Argento (trop jeune elle aussi pour jouer une "vieille maîtresse") ne s'en sort pas mal (malgré un accent italien alors qu'elle incarne une femme espagnole !), ce n'est pas le cas de Roxane Mesquida (atone), Claude Sarraute (au talent limité) ou Yolande Moreau (improbable comtesse d'Artelles). Dans la bouche de la plupart des acteurs, la belle langue du XIXe siècle sonne affreusement faux. Les dialogues jaillissent artificiellement, sans spontanéité. À cela s'ajoutent des détails qui tuent, notamment lorsqu'on découvre que Hermangarde est une "fausse blonde", ou divers anachronismes, dans les costumes, par exemple. Bref, on n'y croit pas un seul instant et le spectacle frôle le ridicule.
    Visuellement, c'est du mauvais téléfilm. Il y avait pourtant matière à créer de superbes atmosphères d'intérieur. Au lieu de cela, Catherine Breillat nous sert des images et une lumière tristes à pleurer. Dans ce ratage quasi complet, ressortent cependant quelques tableaux réussis, comme l'enchevêtrement des corps de Marigny et de Vellini. Mais c'est bien peu.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Seul film en costumes (XIXe) et adaptation d’un auteur (Barbey d’Aurévilly) en dehors des deux contes, « Barbe Bleue » et « La belle endormie », « Une vieille maîtresse » n’appartient clairement pas à l’univers habituel de Catherine Breillat. En faisant abstraction du choix de Fu'ad Aït Aattou trop jeune pour incarner Ryno de Marigny, le casting est remarquable, dominé par Asia Argento, Claude Sarraute, Yolande Moreau et Michael Lonsdale. Les dialogues repectueux du roman sont ciselés sur mesure, et les visuels souvent désarmant d’efficacité malgré leur simplicité, mettant ainsi en évidence de véritables tableaux par une utilisation très travaillée des éclairages. L’austérité des décors de bord de mer permet une concentration et une densité qui évitent toute fuite de tension. Rarement Breillat aura autant maîtrisé ce sujet dont pourtant elle n’est pas à l’origine. Ce point fort est aussi le point faible du film qui peine à rendre ces « Liaisons dangereuses » du pauvre véritablement passionnantes. Un comble pour la cinéaste, le film n’est ni assez fou, ni assez osé, n’exploitant que superficiellement le potentiel sexuel d’Asia Argento (peut être « un pareil laideron », mais elle en a émoustillé plus d’un !) comme l’avait fait Olivier Assayas dans « Bording Gate » sortit la même année.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Le casting riche, les beaux costumes et les décors donnent de belles images et une certaine assisse au film hélas l'arrivée de Claude Sarraute vient rapidement doucher notre enthousiasme. De plus Fu'ad Aït Aattou malgré une bonne performance semble un peu jeune pour le rôle , quant à Asia Argento elle assure une prestation en dents de scie à l'image de la réalisation qui alterne entre lourdeurs et outrances. Avec tout ça on a du mal à être convaincu par un scénario qui possédait pourtant du potentiel, dommage.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Je n'avais jusqu'à présent vu aucun film de Catherine Breillat, peu attiré par la mise en scène de ses provocations et par son attitude lors de ses interviews ; je n'ai pas non plus lu le roman de Barbey d'Aurevilly. Pourtant, la vision de certains extraits, et la curiosité de voir ce que le cinéma français a choisi de montrer à Cannes m'ont poussé à aller voir cette "Vieille Maîtresse", premier film en costumes de Catherine Breillat. Des costumes, parlons-en ; ils sont à l'image de l'ensemble du film, un mélange d'académisme pétrifiant et de rares audaces réussies. Acteurs et réalisatrice semblent engoncés dans ces redingotes et ces robes empesées, comme ils le sont dans la langue du XIX° siècle, Catherine Breillat ayant été visiblement très fidèle aux dialogues du roman. Le début du film est épouvantablement lent et verbeux, avec des acteurs incapables de faire vivre leurs textes, à la notable exception de Michael Lonsdale.

    La caméra tente bien de mettre un peu de mouvement dans cette lecture digne du Lagarde et Michard avec des travelings neurasthéniques, mais cela reste du théâtre filmé. Et puis, il y a quelques tableaux plus réussis, et même quelques fulgurences, comme la narration elliptique de la mort de la fille de Vellini et Ryno, montré à la mode orientaliste, ou plus encore le mariage de Ryno et Hermangarde, avec des garçons d'honneur habillés comme des fraises tagada ou des pages de "Peau d'Ane", et le prêtre qui lit une épître de Saint-Paul terrifiante de phallocratie.

    A l'image de la pige de Lio chantant de Zarah Leander, ou des apparitions subliminales d'Anne Parillaud et d'Amira Casar, le casting est hétéroclite, avec une Claude Sarraute emmitouflée et affalée dont la modernité décalée ne passe pas l'écran, ou une Yolande Moreau en plein contre-emploi dans le rôle de la Comtesse d'Artelles. Quant à Asia Argento, elle joue la folie possessive comme si elle était dans un film de son père, et sa diction n'est pas toujours compréhensible.

    Le plus intéressant est peut-être le jeune Fu'ad Ait Aattou, qui a tapé dans l'oeil de Catherine Breillat par sa féminité non effeminée. Alors qu'Asia Argento incarne une brutalité virile, fumant le cigare et se déguisant même en homme pour assister à un duel, lui aussi joue l'inversion des genres avec sa bouche sensuelle, sa démarche gracile et sa suavité. On ressort de ce film avec l'étrange impression d'avoir vu quelque chose de très disparate, tant du point de vue de la narration, du jeu des acteurs et peut-être surtout du rythme, et d'avoir seulement effleuré, et trop rarement, ce que le film aurait pu être, un "Valmont" du début du XIX° siècle.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Il y a comme une antinomie dans l’adaptation de ce roman… Breillat, aux commandes, qui s’attaque à Barbey d’Aurevilly… Deux univers fondamentalement distincts et différés. L’une, qui est le souffre, l’autre la passion romantique. Et c’est là que se situe l’embarras du spectateur pour ce film. Il fallait prendre un parti. Soit modeler ce classique avec fièvre comme l’a déjà tenté la réalisatrice, où le désir sexuel est au cœur des âmes, soit retranscrire le déchirement de la ferveur contrariée si cher aux auteurs du XIXè. Là rien ! Breillat se canalise, les scènes sexuelles sont moches et d’une platitude théâtralisée, quant aux sentiments amoureux, ils sont absents ou trop enfouis pour être crédibles. Le film se joue entre deux caméras sans doute mais jamais à l’écran. Le travail est honorable dans les intentions, avec une belle reconstitution d’époque qui frise parfois le téléfilm, mais trop maniéré. Et le tout est définitivement gâté par une interprétation inégale. Asia Argento semble s’ennuyer autant qu’elle nous ennuie, Claude Sarraute est franchement risible, avachie et bredouillant un texte qu’elle ne semble pas comprendre. Seuls Yolande Moreau, Michael Lonsdale semblent concernés. Une lumière à signaler toutefois dans ce sinistre tableau, le jeune Fu'ad Ait Aattou qui allie beauté trouble et insolence d’un talent prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juin 2011
    Oh Catherine, nous te savions tour à tour perverse, sordide, vêtue sexuellement de haillons et irrémédiablement humaine. Nous te connaîtrons dorénavant intemporelle, fataliste, réaliste, crue et toujours aussi irrémédiablement humaine. Ta dissection des microcosmes du corps et de l'âme fascine et agace néanmoins nous t'accordons encore quelques faveurs pour que tu puisses peut-être nous ébahir une bonne fois pour toute.
    groil-groil
    groil-groil

    94 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2007
    Déjà, on ne peut qu'être frappé par l'hallucinante ressemblance entre ce film et "ne touchez pas la hache" : même période historique, deux adaptations littéraires, même histoire :ouch:
    si j'ai préféré le Rivette, le Breillat est néanmoins un très bon film.
    Ce que j'aime chez elle, le fait qu'elle soit une "cinéaste de la cruauté" pour plagier Bazin, est souvent malheureusement gâché par son désir souvent primitif de provocation gratuite. J'aime qu'elle revendique son féminisme dans l'idée, elle est d'ailleurs souvent plus passionante en entretien que dans ses films, mais dans le geste cela pêche souvent.
    Ici, au contraire, le fait d'adapter le texte classique de Barbey d'Aurevilly lui donne un cadre beaucoup plus strict au sein duquel la cinéaste doit se tenir.
    Toute sa rage, sa violence d'énonciation, s'en retrouvent dès lors canalisées et percutent le spectateur avec autant de violence mais avec la classe en plus.
    Ses acteurs sont excellents, sa mise est en scène est décapante, bref, voici ici un film plus que hautement recommandable !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 juin 2007
    Une vieille maîtresse raconte en 1835 l'histoire de Ryno de Marigny qui est sur le point d 'épouser la jeune et pure Hermangade après avoir décidé de rompre avec sa vieille maîtresse Vellini et d'oublier ainsi une décennie de passion amoureuse. Le beau Ryno de Marigny est un coureur de jupon qui a installé dans la durée une relation passionnelle sur le mode attraction – repulsion avec sa vieille maîtresse. Personellement, j'ai mieux compris la repulsion que l'attraction car je n'ai pas du tout trouvé la vieille maîtresse attirante et sensuelle. Le drame passionnel m'a donc jamais captivé comme je ne jamais été charmé par Daria Argento qui surjoue en interprétant une Vellini plutôt grotesque et pas toujours compréhensible.Sinon, tout est froid et les dialogues qui sont peu naturelle ou pénibles à comprendre rendent les scènes ennuyantes. Dommage car entre la pureté des sentiments etl'irrépressible désir, il y avait matière à émouvoir. Dans la forme le film est très classique et souffre d'une mise en scène très stastique. Quant à l'esthétique, l'image n'est pas du tout valorisé par les décors et les costusme qui sont putôt moche. Décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Oups la bourde, présenté un film de ce type au festival de cannes... pari osé. Une vieille maitresse est un film lourd, pataud, dénué de saveur... Un casting inexpérimenté rend le film ridicule(Claude sarraute et Fu'ad Ait Aattou sont les pires, mais pas les seuls...) et fustige un projet, dont l'interprétation n'est pas un cas isolé. Montage incohérent, les costumes semblent neufs et quelque peu rigides. La mise en scene est affligeante, les tatouages à peine dissimulés d'asia Argento, en feront rire quelques un... des tatouages typiquement 21° dans un film 19°, oups... Isolés dans ce marasme, Yolande Moreau et Michael Lonsdale tire leur épingle du jeu. La beauté vénéneuse d'asia argento ne suffit pas à susciter le trouble des spectateurs... Zut j'ai oublié de parler du scénario, bon tant pis j'ai déjà été trop grinçant...
    thewall
    thewall

    14 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2007
    La première adaptation littéraire de la Breillat déboule sur nos écrans et en bon fan de la belle, nous nous sommes précipités pour voir sa version d'une oeuvre décadente de Barbey d'Aurevilly. Après une première partie assez conventionnelle jusque dans sa mise en scène, plombée par le jeu peu naturel de Claude Sarraute, le film finit par prendre son envol lors du long flashback central revenant sur la passion destructrice qui unit les deux amants. Dès lors, un souffle nous emporte, même si, bien sûr, on ne trouve rien de romantique dans cet amour torturé. On voit bien ce qui a plu à la cinéaste dans ce livre qui évoque une fois de plus les aléas de l'amour, fait d'exclusivité, de partage, de passion et de haine à la fois. Comme toujours chez l'auteur, les personnages dissertent à foison sur les raisons de leur attirance mutuelle et parlent même pendant l'amour. Quelques visions grotesques et déchirantes permettent de reconnaître la patte de Breillat, mais les amateurs de son cinéma trash en seront pour leurs frais avec cette oeuvre plus calme, mais pas apaisée pour autant.
    Niko0982
    Niko0982

    68 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2009
    Très beau, surtout visuellement. Les acteurs sont plutôt bons et l'histoire est prenante est pas mal écrite. Bref, c'est un film bien réalisé.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Dans ce film Catherine Breillat a un véritable problème de mise en scène, pour Asia il lui faudrait un décodeur pour bien la comprendre pourtant ce film ne manque pas de bonnes intentions mais le brouillard de l'ennui nous emporte.
    jeremie747
    jeremie747

    45 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    Ce film traite du désir, de l'infidélité, de la passion ardente et irraisonnée qui peut habiter deux corps. Pour renforcer son propos, Catherine Breillat filme la laideur. La laideur des costumes, la laideur des sentiments, la laideur physique des personnages. Elle filme une passion dévorante entre deux êtres dont la ressemblance physique est troublante (lui, androgyne aux lèvres boursouflées ; elle, aux attitudes masculines), au point de n'être plus qu'un seul corps, à la fois homme et femme, qu'une seule chair, ainsi que l'édicte l'enfant de choeur au cours d'un mariage entre l'homme et la mauvaise femme. La réalisatrice s'amuse à filmer la perversion de ces êtres, une perversion totale, répugnante, une perversion cependant que l'on comprend, que l'on tolère parce que bien que délibérément exagérée, elle trouve en chacun de nous un écho, le souvenir d'un instant vécu ou rêvé, peut-être refoulé, peut-être assumé. Elle nous amuse en forçant le trait, en introduisant une dimension parodique à son propos, une ironie mordante, dont Claude Sarraute, Yolande Moreau et Michael Lonsdale sont des hérauts hilarants. Elle joue sur les symboles : la mariée blanche et angélique, la maitresse diabolique noire et rouge, le marié en noir et blanc, déchiré entre son désir pervers et son amour trop pur. La langue de Barbet d'Aurevilly est un délice, et l'on rit encore de la façon qu'ont les personnages de prononcer avec délectation le mot "exécration". Cette exécration que l'on ressent à l'endroit de ces êtres veules, pervers et laids qui pourtant nous amusent, qui pourtant nous intéressent.
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