Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 août 2017
Un Al Pacino servit par un texte et rôle sur mesure... Un Keanu Reeves suffisant pour son rôle de jeune conseil vaniteux, une belle prestation.. L histoire n à rien de nouveau, les rebondissements sont attendus. La morale car il y en a une c est ce choc entre une Amérique riche, mégalo et arrogante et l autre Amérique moins cosmopolitisme, plus puritaine et morale. C est ce combat qui est mis en avant dans ce film.
Diaboliquement efficace.. Kevin Lomax, brillant avocat pouvant se vanter de n'avoir jamais perdu un seul procès, se voit proposer de travailler pour un grand cabinet new-yorkais dirigé par John Milton, un homme étrange qui va de plus en plus l'intriguer. Mais lorsque Kevin se voit confier le dossier d'un homme accusé de trois meurtres, sa vie et celle de sa femme vont commencer à ne plus aller aussi bien que c'était le cas jusque-là.. "L'associé du diable" se présente comme un film juridique avec des scènes de procès très réalistes mais prend vite une tournure de film fantastique (dont la révélation a été annoncée par de nombreux indices tout au long du film et par son titre-même) qui invite le spectateur à réfléchir sur les notions de pouvoir et surtout de vanité. Un avocat doit-il défendre jusqu'au bout la pire des crapules ou doit-il laisser tomber ? Jusqu'où nos tentations nous mèneront-elles ? L'analyse des notions de bien et de mal et plutôt pertinente, et l'intrigue assez bien menée. Le film souffre toutefois de quelques longueurs et le retournement de situation final est un peu tiré par les cheveux spoiler: (en quoi le fait de se tirer une balle dans la tête a pu faire repartir toute l'histoire du début ? A ma connaissance, le film ne se passe pas dans le même univers qu'Inception..) . Restent toutefois des dialogues prenants et un excellent casting, portés par une magnifique Charlize Theron, un Keanu Reeves attachant mais surtout un Al Pacino littéralement déchaîné ; l'acteur crève l'écran à chacune de ses apparitions, son charisme est indéniable et ses discours sur le péché et la décadence de l'âme humaine sont succulents ! Il n'y a pas à dire, ce film offre une représentation du diable absolument fascinante.
Un film que j'ai vu pas mal de fois pour la bonne raison que c'était un des premiers DVD que j'ai acheté plus que pour ses réelles qualités (ça c'était pour la petite anecdote). Sinon l'associé du diable est un film plutôt sympa qui offre à Al Pacino en flagrant délit de cabotinage un rôle à sa démesure (même si j'adore cet acteur il faut bien avouer qu'à plusieurs moment dans le film il dérape et devient franchement insupportable). L'arrivée du couple Keanu Reeves, Charlize Theron et le début des questions que cette dernière se pose sur leur nouvelle situation et ceux qui les entoure est bien emmenée et donne au film une partie thriller plutôt réussi. J'ai bien aimé aussi les scènes de tribunaux que le cinéma américain adore mais qui ont ici une pointe d originalité car Keanu Reeves ne défend que des ordures et donne une vraie ambiguïté à son personnage. Pour le reste rien d'exceptionnelle si ce n'est la plastique de Charlize Theron et de Connie Nielsen en prime ce qui ne gâche pas le plaisir coupable que peut être le visionnage de l'associé du diable.
L'Associé est un très bon film, j'ai beaucoup aimé. Le film est porté par un Al Pacino, parfaitement casté dans un rôle taillé-sur-mesure pour lui, mais également par un Keanu Reeves très convaincant (alors que dans tous les autres films dans sa filmographie, j'avais trouvé l'acteur assez fade). Charlize Theron est elle aussi excellente (comme à son habitude). Les personnages sont très intrigants. On s'attache très rapidement au couple Reeves – Theron, malgré un portrait sans concession des personnages (une épouse plutôt vénale et un avocat qui n'a aucun état d'âme à faire libérer de la manière la plus crasse un pédophile). Le personnage incarné par Pacino est assez fascinant, à la fois terrifiant dans son emprise progressive de la vie de Lomax et extrêmement fun et drôle. Suivre cet sorte d'emprisonnement progressive est particulièrement accrocheur. Les rebondissements tragiques durant la dernière partie du film sont très bien écrits. Les quelques recours aux effets spéciaux sont simplistes mais efficaces. Un film très réussi.
En 1997, Al Pacino est au sommet de la vague et n'a pas encore commencé la lente régression qui sans l'amener à se renier comme l'a fait un peu trop souvent son ami et rival Robert de Niro, l'obligera faute de projets réellement intéressants du fait de la prédominance toujours plus grande des films à effets spéciaux, à accepter des films sans grande envergure et surtout réalisés pas des tâcherons sans grand génie. Avec Taylor Hackford, réalisateur non dénué de talent mais trop inégal et sans style réellement identifiable, il se lance dans ce projet qui lui offre une réplique opportune du rôle très court mais très marquant de l'envoyé de Satan, Louis Cyphre, tenu dix ans plus tôt par Robert de Niro dans le ténébreux "Angel Heart" d'Alan Parker. De son côté Keanu Reeves est un peu l'émanation du jeune avocat ambitieux interprété par Tom Cruise dans "La firme" de Sydney Pollack (1993). On le voit, le scénario concocté par Tony Gilroy et Jonathan Lemkin tente une opportuniste synthèse entre deux films à succès sur fond de démonstration moralisatrice à propos de l'indispensable probité du monde judiciaire, garante de l'équilibre des pouvoirs. Kevin Lomax (Keanu Reeves) jeune avocat brillant de Gainesville s'aperçoit au cours de la plaidoirie de la partie civile que son client accusé de pédophilie est coupable des faits qui lui sont reprochés. Dans les toilettes du tribunal, il est pris d'un malaise, l'amenant à faire un cauchemar sur les conséquences néfastes d'une compromission de sa part. Entre alors en jeu John Milton (Al Pacino), PDG charismatique et tyrannique d'un grand cabinet d'avocats d'affaires qui va chercher à s'attacher à prix d'or les services de Lomax en échange de sa part d'un reniement permanent des valeurs morales longuement inculquées par sa mère (Judith Ive). Le progressif envoûtement du jeune avocat par son mentor suit un cheminement parfaitement calibré qui n'oublie pas au passage les sempiternelles alertes sans échos de la jeune et belle épouse délaissée (Charlize Theron) qui perçoit rapidement les changements de comportement de son mari littéralement envouté par un patron omniscient. De ce point de vue, le film n'apporte rien de neuf et sans aucun doute "La firme" davantage nuancé et angoissant visait plus juste. En réalité l'attrait essentiel du film qui constitue aussi son principal défaut repose sur la prestation d'un Al Pacino bien décidé à montrer que comme son ami De Niro il est capable lui aussi de se parer des attributs du diable en personne. Cabot comme il sait l'être, le grand acteur ne fait pas dans la demi-mesure et choisit d'opérer dans une partition à l'exact opposé du raffinement précieux dont Parker et De Niro avait paré Louis Cyphre qui téléguidait tout en suavité le privé joué par Mickey Rourke à travers les rites vaudous de la Louisiane. La prestation de Pacino est donc par instants réjouissante et à d'autres agaçante. Phagocytant tout l'espace, il écrase la prestation du monolithique Keanu Reeves qui a bien du mal à exister devant tant d'effets de manche. L'ensemble quoique déséquilibré et basé sur une métaphore un peu grossière, reste plaisant comme le confirme le succès du film au box-office et en sus nous permet de constater la personnalité déjà affirmée de Charlize Theron qui fait ici ses gammes dans le rôle de la belle épouse qui d'abord se fane pour mieux réagir ensuite. Il est amusant de noter la scène se déroulant dans un des salons rutilants de l'appartement de Donald Trump qui d'une part teinte le film d'un kitsch tout à fait en rapport avec la prestation d'Al Pacino mais aussi prend un sens particulier au regard de l'élection présidentielle américaine de 2016.
3,8 - Le récit est assez intriguant et bien mené même si l'ambiance est morose et le rythme parfois trop lent.. Le twist final reste le point fort du film !! Al Pacino livre une interprétation incroyable en apportant toute sa folie à son personnage
C’est une manière intéressante de traiter les sujets de la vanité, de l’ambition, du pouvoir, de l’attirance sexuelle etc
Un film intense et prenant orienté juridique mais avec un certain coté malsain amené par le personnage d’Al Pacino qui est tout simplement brillant. Le rythme est bon, l’ambiance intrigante, le final est très fantastique mais bienvenue. Et la morale sur la vanité est bonne. Un bon film, qui commence malgré tout à prendre quelques rides sur l’image.
Critique de "L'avocat du diable". Quel beau gâchis j'ai eu l'impression de regarder deux films différents. Comment est ce possible de faire quelque chose d'aussi mauvais avec un tel potentiel, un casting intéressant? La première partie du film vaut le détour. Mais j'ai eu du mal avec le fait le film bascule au film d'horreur dans la dernière partie du film. Moi je m'attendais à un film qui traite les rapports du personnages s'occupant de plusieurs affaires judiciaires, mais non ça dérape totalement avec des effets spéciaux. Al Pacino est crédible jusqu'à un certain moment, mais il devient de plus en plus bavard et lassant. J'ai même failli m'endormir au milieu du film. 2/5
Certes, le film déploie un script balisé tout à fait prévisible et doté d’une morale bien charpentée, mais il faut avouer que le réalisateur Taylor Hackford s’y entend pour créer une atmosphère malsaine, tout en osant des séquences de nu qui ne passeraient carrément plus à Hollywood de nos jours. Son diable n’est pas tant efficace sur le plan meurtrier que sur le plan de la séduction par la vanité présente en chaque individu, surtout aux Etats-Unis où le mythe du winner est sans cesse entretenu. Au passage, le cinéaste règle ses comptes avec le milieu des avocats corrompus, des yuppies qui touchent des sommes faramineuses pour défendre les plus grosses ordures de la planète. Si la métaphore n’est pas fine, le trio d’acteur parvient à faire oublier ces facilités d’écriture. Keanu Reeves est très sobre et convaincant, Charlize Theron n’est pas qu’une potiche et prouvait déjà l’étendue de son registre et bien entendu Al Pacino cabotine pour notre plus grand plaisir. Si on ajoute à cela une réalisation classieuse, on obtient un bon divertissement du samedi soir qui se suit avec intérêt de bout en bout malgré une durée conséquente pour ce genre de film.
Un film qui a 20 ans et qui n'a quasiment pas vieilli. Le thème de la vente de son âme au diable pour la gloire, la vanité, le talent et l'argent est un thème mille fois rebattu mais ce film dans la veine fantastique et se déroulant dans le milieu des affaires et de la justice de New York bénéficie d'un casting très haut niveau et d'une réalisation fluide sans abuser des effets spéciaux et des visuels fantastiques mais en se centrant plus sur les émotions, les pensées, le cheminement de l'âme . Al Pacino livre un numéro remarquable d'image de patron paternaliste charismatique, charmeur manipulateur, protecteur et bien sûr au final diabolique. Keanu Reeves est lui aussi parfait en juriste un peu naïf embarqué par la réussite et son ambition, sans vraiment être conscient de ses changements internes. Enfin, Charlize Theron est diaboliquement belle, c'est approprié, mais joie à merveille ce personnage de femme moderne active qui lentement va glisser et se degrader dans la dépression puis la folie. Un film tout à fait réussi , sans aucun moment d'ennui avec une réflexion plus poussée qu'il ne paraît sur l'ambition, la volonté de réussir, l'ego et le bonheur.
Il sort d'où ce film ?!? Ambiance glauque et froide, mise en scène sobre et percutante, un Al Pacino littéralement endiablé et un twist final aussi psychédélique qu'inattendu : on a affaire à une véritable surprise qui secoue le spectateur ! Le casting est efficace, la mise en scène et le rythme est efficace, le scénario est (grandement) efficace, tout est efficace : c'est à découvrir !
Un film dérangeant dans certains scène, un mélange de diable et d'illusion, on s'y perds vite. Pourtant au menu 2 bon acteurs et une actrice à ses débuts CHarlize Theron.
Je retiens la brillante prestation d'Al Pacino. Le reste m'a ennuyé. Un début pas mauvais, puis la bonne situation qui arrive pour le couple Reeves-Theron et l'on fait quasiment du surplace. Retirez les petites scènes érotiques et il ne reste presque rien. Mais n'est-ce pas l'une des plus grandes tentations du diable ? Sexe et pouvoir ? Je n'ai pas aimé le final. spoiler: Les suicides débiles et les réapparitions à la "En fait, il ne s'est rien passé" 1 pour Al Pacino.