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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Ce film est d'un ennui mortel.Keanu reeves, quand il n'a pas de manteaux en cuir n'est pas crédible une seconde, Al Pacino a l'air de s'être ennuyer en le tournant autant que moi en le voyant, la fin du film est lamentable... vous l'aurez compris, a éviter.
Le film est globalement très réussi : L'idée de mêler thriller judiciaire et film fantastique est plaisante d'autant que les acteurs sont bons et l'intrigue s'avère complexe.
Hélas il faut près d'une heure pour que l'intrigue se lance véritablement.
Mais qu'importe : L'associé du diable est une réussite.
Autant par ses effets spéciaux que par sa morale un peu plate, ce film a un peu vieilli. Ça reste toutefois une belle confrontation entre Keanu Reeves et Al Pacino. Trois étoiles donc pour ce point, et aussi pour une fin malicieuse et renversante...
Superbe fable sur l'avidité et l'accession au succès à tout prix, le paranormal est très justement montré et distillé au compte-goutte de manière à rendre le film encore plus intriguant, voire effrayant. Les acteurs sont presque au sommet de leur art, un film culte.
Filmé à la fin des années 90, alors que la croissance était galopante, l'argent coulait à flots, et que tout était possible, L'Associé du Diable reste une relique de cette période. Mais quelle relique! On la déguste, scène par scène, en frissonnant de plus en plus jusqu'au grand final... avec un rebondissement inattendu. L'extraordinaire performance d'Al Pacino, ensorcelant et vraiment diabolique, et du couple Keanu Reeves / Charlize Theron, attachant et touchant, porte le film à des hauteurs rares. Brillant!
Ce film est ce qui manque au cinéma actuellement. Tout est bien dosé, Pacino et Reeves sont fantastiques, le mélange drame/horreur est très bien dosé, les décors et l'ambiance sont très bien faits, on est vraiment dans un film d'exception.
Voilà un film qui vaut le coup d’œil simplement pour une seule et bonne raison : Al Pacino qui joue le Diable en personne. Et en effet l'acteur est machiavélique à souhait dans ce rôle qui lui va comme un gant, s'amusant comme un petit fou avec son talent habituel au cœur d'un thriller fantastique qui manque d'originalité, s'égarant au fil de son déroulement dans une intrigue qui perd en intérêt. Mais le début est plutôt réussi ainsi que le final qui ne manque pas de piquant, révélant la vanité de la nature humaine. Et face à Pacino, Keanu Reeves fait preuve d'un extraordinaire manque d'expressions que Charlize Theron parvient à relever en livrant une interprétation solide en femme qui se perd peu à peu dans sa folie.
Un film que j'ai vu pas mal de fois pour la bonne raison que c'était un des premiers DVD que j'ai acheté plus que pour ses réelles qualités (ça c'était pour la petite anecdote). Sinon l'associé du diable est un film plutôt sympa qui offre à Al Pacino en flagrant délit de cabotinage un rôle à sa démesure (même si j'adore cet acteur il faut bien avouer qu'à plusieurs moment dans le film il dérape et devient franchement insupportable). L'arrivée du couple Keanu Reeves, Charlize Theron et le début des questions que cette dernière se pose sur leur nouvelle situation et ceux qui les entoure est bien emmenée et donne au film une partie thriller plutôt réussi. J'ai bien aimé aussi les scènes de tribunaux que le cinéma américain adore mais qui ont ici une pointe d originalité car Keanu Reeves ne défend que des ordures et donne une vraie ambiguïté à son personnage. Pour le reste rien d'exceptionnelle si ce n'est la plastique de Charlize Theron et de Connie Nielsen en prime ce qui ne gâche pas le plaisir coupable que peut être le visionnage de l'associé du diable.
L'associé du diable est un film parfaitement joué, que cela soit par Keanu Reeves ou Al Pacino qui, il faut le reconnaître, voient leur performances respectives bien aidées par des rôles vraiment intéressants, le tout grâce à un scénario idéalement monté dont l'intrigue progresse en intensité du début à la fin pour terminer en apothéose dans les 30 dernières minutes. J'ai adoré.
Poser une grande métropole – au hasard New York – comme métaphore de la grande Babylone, pourquoi pas… Prendre un monstre sacré de l’écran (Al Pacino) et le faire figurer en tant que métaphore du Diable, passe encore… Mais lorsqu’au milieu du film, sans que rien ne le justifie, on bascule tout à coup dans le film d’horreur où tout cela est considéré comme vrai, alors là, franchement, on n’y croit plus. Ce qui promettait d’être une bonne comédie dramatique sur les rapports des avocats et de la pègre devient un spectacle de grand guignol avec effets spéciaux de troisième catégorie et épaisseur psychologique des personnages réduite à néant. Al Pacino fait ce qu’il peut pour sauver ce qui reste de ce film mais le résultat est consternant. Pour finir, on nous assure que tout cela n’était qu’un mauvais rêve… On voudrait bien se réveiller de ce cauchemar !
Un bon petit hollywoodien de la fin des années 90 avec des acteurs au top et un scénario bien rodé. Le pire est que cela fonctionne. Un divertissement de qualité.
Un film intense et prenant orienté juridique mais avec un certain coté malsain amené par le personnage d’Al Pacino qui est tout simplement brillant. Le rythme est bon, l’ambiance intrigante, le final est très fantastique mais bienvenue. Et la morale sur la vanité est bonne. Un bon film, qui commence malgré tout à prendre quelques rides sur l’image.
Le film ne marque pas par sa réalisation fade et grossière mais cependant, l'histoire est succulente à souhait. On se régale avec ce diabolique Al Pacino, et ce petit couple parfait qui se fait berner sans ménagement.
« Il vaut mieux régner en enfer qu'être esclave au paradis. »
Le constat est édifiant, à quelques encablures du vingt et unième siècle le malin stipule les yeux étincelants de certitudes dans un décor sur le point de s'enflammer que le siècle qui s'achève lui appartient et que l'homme abandonné de Dieu est sa propriété en étant l'instrument perpétuel d'une histoire maléfique.
Dieu est démontré comme un pervers volontairement isolé abandonnant sa création aux mains de Lucifer gestionnaire d'un être humain ayant besoin d'extérioriser toute sa panoplie antinomique dans une pression permanente destinée à l'épanouir ou à l'anéantir.
Le message est clair, à l'avenir l'homme ne pourra survivre que par un libre arbitre, une prise de conscience encouragée par l'indifférence d'une divinité ayant jeté les dés une fois de trop et le déchaînement sans retenue d'une créature vaniteuse qu'en restaurant des valeurs saines malgré l'attirance d'un monde affairiste dont la récompense finale est une vue imprenable sur une faune microscopique que l'on écrase du regard.
Pour cela l'homme sombrant irrémédiablement dans la luxure et le carriérisme doit se redéfinir et reconquérir un essentiel qui se meurt d'être abandonné.
Voilà la mise en garde de cet opus gothique magistral et surprenant malgré sa longueur excessive dont la mission est de nous recadrer dans nos véritables priorités avant qu'il ne soit trop tard.