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Jerem69tt
109 abonnés
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3,5
Publiée le 1 janvier 2017
Un film intense et prenant orienté juridique mais avec un certain coté malsain amené par le personnage d’Al Pacino qui est tout simplement brillant. Le rythme est bon, l’ambiance intrigante, le final est très fantastique mais bienvenue. Et la morale sur la vanité est bonne. Un bon film, qui commence malgré tout à prendre quelques rides sur l’image.
Le film ne marque pas par sa réalisation fade et grossière mais cependant, l'histoire est succulente à souhait. On se régale avec ce diabolique Al Pacino, et ce petit couple parfait qui se fait berner sans ménagement.
« Il vaut mieux régner en enfer qu'être esclave au paradis. »
Le constat est édifiant, à quelques encablures du vingt et unième siècle le malin stipule les yeux étincelants de certitudes dans un décor sur le point de s'enflammer que le siècle qui s'achève lui appartient et que l'homme abandonné de Dieu est sa propriété en étant l'instrument perpétuel d'une histoire maléfique.
Dieu est démontré comme un pervers volontairement isolé abandonnant sa création aux mains de Lucifer gestionnaire d'un être humain ayant besoin d'extérioriser toute sa panoplie antinomique dans une pression permanente destinée à l'épanouir ou à l'anéantir.
Le message est clair, à l'avenir l'homme ne pourra survivre que par un libre arbitre, une prise de conscience encouragée par l'indifférence d'une divinité ayant jeté les dés une fois de trop et le déchaînement sans retenue d'une créature vaniteuse qu'en restaurant des valeurs saines malgré l'attirance d'un monde affairiste dont la récompense finale est une vue imprenable sur une faune microscopique que l'on écrase du regard.
Pour cela l'homme sombrant irrémédiablement dans la luxure et le carriérisme doit se redéfinir et reconquérir un essentiel qui se meurt d'être abandonné.
Voilà la mise en garde de cet opus gothique magistral et surprenant malgré sa longueur excessive dont la mission est de nous recadrer dans nos véritables priorités avant qu'il ne soit trop tard.
Al Pacino, Keanu Reeves, au sommet de leur forme. Le mentor et son élève. Les dernières scènes contiennent des discours fabuleusement bien trouvés de la part du "diable", qui a également un très bon sens de la répartie tout au long du métrage. Le manichéisme est évité. Film dont on ne décroche pas du début à la fin.
C est ce que j appelle un grand film de divertissement ! tous les ingrédients sont réunis. Les comédiens et la mise en scène certes classique mais tellement efficace. Le monologue de Pacino dans l avant dernière scène est tout simplement anthologique. Indémodable ! .
Quelle claque ! Magistral ! Un film extraordinaire comme on en voit rarement ! Un scénario dingue qui joue avec nous, des acteurs talentueux ,reconnus, et au plus fort de leur art, une réalisation qui sert le propos à la perfection, des seconds rôles fantastiques. Le scénario avance et se complexifie sans jamais devenir soit incompréhensible, soit trop simpliste et dirigiste pour le spectateur. L'implicite est présent et fonctionne. Et enfin le cadre Biblique (américanisé) du film nous dépeint une humanité qui nous est contemporaine et dans laquelle on se retrouve tous. Le prisme de la religion est ici utilisé que pour aller plus loin dans la réflexion. Bref, un film fabuleux, avec un final tonitruant, je n'aurais pas fais mieux, et on ne reste pas sur sa faim. Un monument instantané !
Ce film a plus de dix ans et pourtant il a vraiment très bien vieilli. Certes, on y retrouve la sacrosainte morale américaine comme étant l'idéal à atteindre, mais on évite le happy end cliché au profit d'une fin plutôt intelligente et poussant à la réflexion.
Si on y retrouve Keanu Reeves et ses deux expressions faciales, on appréciera le sourire de Charlize Theron et surtout la présence magistrale d'Al Pacino positivement grandiose et volant la vedette à tous les autres personnages dès qu'il apparait dans une scène. Le monologue final (look, but don't touch...) justifie à lui seul le visionnage de ce film
Un film qui mêle le fantastique noir, voire un soupçon de satanisme, et une intrigue qui nous envoûte sans que l'on ne sache trop pour quelles raisons... Les procès que tient Keanu Reeves ne sont pas les moments forts du film, et pourtant on peut y ressentir tout le malaise qui se cache derrière ces succès enchaînés... On ne peut alors décrocher de ce film, et l'on attend le fin mot avec impatience. L'interprétation est excellente, le duo Keanu Reeves et Al Pacino est impressionnant dans la complétude de leur jeu respectif, l'un flegmatique et posé, l'autre complètement hystérique et dangereux. On hésite tout le film entre des raisons "pragmatiques" et fantastiques à toutes les bizarreries que croisent Reeves et sa femme, et finalement les dernières minutes nous dévoilent l'envers du décor avec une pyrotechnie copieuse et jouissive. Les effets spéciaux sont bons, la musique également, les costumes sont bien adaptés aux personnages, et les procès sont bien expliqués pour que chacun puisse en comprendre les logiques du point de vue de l'avocat de la défense. Mention encore une fois aux deux acteurs, brillants en tout point, comme à leur habitude serions-nous tentés de dire, mais il faut bien le souligner ici. Un délicieux mélange de fantastique, de policier et de satanisme.
Décidement on souhaiterait voir plus souvent Al Pacino jouer les méchants, il crève l'écran dans ce film. L'histoire de l'avocat pactisant avec le diable s'en s'apercevoir des conséquence rend cette histoire superbement attirante. Un must du genre.
Confrontation entre Al Pacino et Keanu Reeves, l'associé du diable est une réussite. Mêlant le fantastique et le juridique, le film se veut à la fois effrayant et palpitant. La fin est bonne. Agréable.
Pour une fois, je ne suis pas du tout d'accord avec l'accueil critique de la presse, c'est assez rare car je me base en général beaucoup plus là-dessus que sur la réception spectateur. Mais cette fois, je suis assez d'accord avec cette dernière. Ce film est vraiment un excellent film. Du début à la fin, on ne parvient pas à décrocher les yeux de l'écran. En fait, je n'arrive vraiment pas à trouver de défauts à ce film, tout est excellent, que ce soit au niveau de la réalisation,de la performance d'acteur (Al Pacino est grandiose comme d'habitude et même Keanu Reeves, avec qui j'ai un peu plus de mal, parvient à me surprendre), de la musique, de l'esthétique globale, rien n'est laissé au hasard. Ce film est profondément déroutant car il nous emmène dans le milieu impitoyable des avocats et les conséquences de ce monde qui est le leur. Non tous les avocats ne sont pas gentils, ils sont impitoyables, mais ils font leur travail même s'il savent leur client coupable. Tout ça, on le savait déjà. Mais Taylor Hackford va encore plus loin, il entre dans la tête des avocats, il travaille leur esprit, et montre aux spectateurs pourquoi ils sont impitoyables et les conséquences que leurs actes peuvent engendrer. Non avocat, vu par l'esprit d'Hackford et de Reeves, ce n'est pas un beau métier. Mais ce qui est sûr, c'est que "l'associé du diable" est un film exceptionnel, très profond, très réfléchi, avec un côté religieux pas toujours très clair mais avec une puissance rarement égalée dans les autres films du genre. Néanmoins, le twist final pose un léger problème de cohérence que je peux largement occulter vu la qualité du film. Ah oui, j'ai une autre critique à faire : l'affiche du film n'est vraiment pas réussie.
En dehors du casting bien solide et d'un thème plutôt bien exploité, ce film ne possède pas de grandes qualités hors normes et pourtant ce dernier parvient à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière seconde et cela de manière assez efficace. Tout d'abord grâce à une idée de base qui bien qu'exploitée un tas de fois, ici cela a le mérite de jouer finement sur le lien entre humanité et religion, en faisant de très nombreuses allusions ou encore de jeux dans les répliques qui mette en avant cette idée que l'on peut personnifier le mal en utilisant uniquement certaines répliques permettant de rendre le côté diabolique du personnage, et même si le film tend à vouloir rendre visuel cet aspect, cela fonctionne uniquement les premières fois, lorsque l'on ne s'y attend pas, le reste n'est qu'un amoncellement de ce genre de passage qui lors de sa sortie devait être de qualité intéressante mais qui a mal vieilli de ce côté la et qui veux surtout donner un aspect fantastique au film plus prononcé au fur et à mesure de l'avancée du scénario. D'ailleurs l'utilisation du monde de la justice et du droit pour camper cet phase démoniaque dans le film est assez maligne dans le sens ou cela semble tellement correspondre à ce monde ou même le plus pourri peut s'en sortir grâce à un bon avocat, et cela met le doigt non seulement sur les faces malsaines du système judiciaire tel qu'il est montré ici mais aussi sur le fait que seul le mal peut agir de telle sorte qu'un pervers puisse s'en sortir s'en problème à l'aide d'un bon défenseur et donne ainsi tout son sens à l'expression "se faire l'avocat du diable", et cette qualité scénaristique se retrouve tout du long essentiellement par le parcours alléchant de cet avocat, la descente en enfer de sa compagne est moins convaincante et se veut trop explicite sur le plan de l'intérêt créé autour de cette ambiance assez bizarre mais qui met rapidement dans le bain. Il ne va pas sans dire que les différents membres du casting apporte la plupart de la puissance de l'intrigue, que ce soit K. Reeves dans son rôle d'obstiné vaniteux, bien qu'il arrive que son personnage soit trop stéréotypé dans certaines scènes, C. Theron offre un rôle à la hauteur du l'ambiance établie autour de son personnage, bien que ce soit loin d'être son meilleur personnage, et quant à A. Pacino, il est au top de ses personnages donnant à la fois une classe, un sérieux et une présence inégalable mais aussi un côté plus sombre et agressif, qu'il tiens à merveille et qui correspond totalement à ce que l'on attend d'un rôle comme celui-ci et sachant apporter sa touche démoniaque, sans trop tomber dans le piège du rendu visuel de cet aspect du film, mais au contraire, son interprétation permet de mettre en évidence ce genre de choses, ainsi quand les répliques souvent pas mal. L'ensemble se tiens assez bien même si l'image a clairement vieillie, et le film parvient à apporter son lot d'intérêt que se soit initialement par l'utilisation du monde judiciaire pour établir l'ambiance ou encore lors de la confrontation finale qui propose une conclusion loin d'être incroyable mais qui fonctionne plutôt bien ainsi qu'un dénouement pas très travaillé , voire bâclé mais qui permet de boucler judicieusement le cycle établit, et cela en jouant sur un aspect plutôt malin et très présent tout au long du film et qui a le mérite d'être parfaitement lié à l'ensemble du film. Après il est clair que ce film a dut avoir un plus fort impact dans son temps, ce qui se voit surtout dans l'image ancienne et la prise de vue commune à tout les films hollywoodiens de ce temps, sans aucune originalité de ce côté la, mais dans le fond ce qui maintient le plus concentré c'est le détournement de certaines questions religieuses afin de les intégrées dans cette vision très critique du droit a la fin du XXe siècle.
Hyper enthousiaste pendant plus de 2h, malgré le côté énervant du jeu de Keanu Reeves et quelques longueurs, avant que tout ne s'effondre devant un final aussi inadapté que ridicule. Al Pacino est bon mais un peu trop égal à lui même, et j'ai une fois de plus la confirmation que Charlize Theron est une bonne actrice. Quel dommage.