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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Même si le film dure 2h30, ça allait trop vite, pour reussir à trouver, analyser et comprendre tous les signes semés tout au long du film. L'actrice jouant Nora est extremement niaise, tellement que ça doit être fait exprès, par contre le personnage d'Ismael est tres bien interprété. Les scènes comiques entre 2 scènes dramatiques sont aussi bonnes.
Quel adjectif pourrait-on assigner à cet OVNI qui revigore notre passion du Cinéma ? Le cinéma qui fait réver, à la foi surréaliste et si vrai, avec des acteurs de génie(le césar en a eut raison). Un seul mot me vient à la bouche: CULTE. A peine sorti de la salle, on veut s'en rappeler les répliques, en parler aux autres, partager toute cet explosion de vie que nous a apporté ce film. Culte si l'insondable loi des foules le désire, mais déjà culte dan nos coeurs.
Mathieu Almaric (formidable) et Emmanuelle Devos (exaspérante): deux destins disséqués dans Rois et Reine, le film unanimement sanctifié par la critique d'Arnaud Desplechin. Long et monotone, parfois intéressant mais jamais fascinant, il n'apporte pas toutes les réponses aux questions qu'il pose pendant près de 2h30. Un film à voir à l'occasion, au milieu des productions françaises du même type (car oui, j'ose l'affirmer, il n'a rien de révolutionnaire...).
C'était lent au départ (j'ai douté...) mais une fois lancé le film m'a plutôt plu. Je préfère de loin le personnage de Mathieu Amalric à celui d'Emmanuelle Devos, très cul-cul (mais charmante). Je ne regrette pas d'avoir loué le DVD. 3 étoiles mais limite.
J'ose à peine croire que certains puissent employer le terme de navet pour qualifier cet excellent film. Pas fan de Despleschin dans l'ensemble, je me suis laissé surprendre par ce film intensément riche, loufoque et profondément humain. Les acteurs sont tous excellents, et la mise en scène atteint des degrés de virtuosité incroyables, et tout cela, avec une débauche de moyens des plus modestes. Catherine Deneuve est épatante en psy. Amalric, comme à son habitude, est décalé, formidable. "On vit deux fois plus lorsqu'on va souvent au cinéma" : cette phrase tirée de "Yi-yi" et probablement d'autres oeuvres encore s'applique à merveille ici. A croire que beaucoup ne comprennent tout simplement pas la vie, y restent insensibles.
Magnifique! J'ai vu ce film il y a trois jours et des séquences entières me restent dans la tête comme si je l'avais rêvé la nuit dernière. La scène de la fin et sa musique, les tirades de Mathieu Amalric (exceptionnel!), les moues pensives d'Emmanuelle Devos, dure et fragile à la fois. On ne sent pas le temps passer. On a envie d'y retourner. Hypolyte Girardot est jubilatoire. Le film est un petit bijou. Mais que les spectateurs n'en n'attendent pas ce que ce film n'est pas: il n'y a pas d'histoire à proprement parler ni de dénouement, juste des personnages aux destins tragiques que l'on suit dans leur chemins aléatoires.
Un film subtil, sans manichéisme, qui présente des personnages ambivalents et attachants. Le scenario est très bien construit, et la narration peu conventionnelle. La photo est superbe, dans un registre naturaliste. Les acteurs sont très bien dirigés, et ils jouent tous bien (premiers comme seconds rôles). On se laisse emporté par lhistoire, et on se passionne autant pour Nora que pour Ismaël, deux très beaux personnages, chacun, à leur manière. Un grand film français. A voir de toute urgence. Et comme il y a une rétrospective Desplechin qui va durer jusquen mars, profitez en pour voir ou revoir ses anciens films, car ils se font tous écho entre eux.
Génial! C'est un film intelligent. C'est un film où l'on hésite pas à nous faire pleurer et à nous faire rire "brutalement", et ça fait du bien lorsqu'on ne voit que trop souvent des films français "intellectuels" où à force de vouloir faire fin on perd l'essentiel et d'ailleurs où on a rien au final.Bref il faut aller voir ce film!
Bien loin du suffisant et prétentieux "Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle", ce dernier opus dArnaud Desplechin est du cinéma comme on laime, intelligent sans être intello, romanesque sans être mélo, drôle sans être lourdingue, émouvant sans être pathos. Avec des acteurs qui donnent le meilleur deux-mêmes (mention spéciale à Hippolyte Girardot quon prend beaucoup de plaisir à retrouver en grande grande forme !).
Chez Strinberg, la femme dévore lâme de lhomme et celui ci devient fou. Ici sur trois hommes de talent, il y en à un qui était déjà fou et qui à survécu. Le petit grain dabsurde et de scènes comiques est dispensé avec géni.
Ce film est une pure merveille dans tous ces aspects. Tout d'abord, les personnages, tous très bien étudiés, ils sont la clé de l'histoire, le scenario bien ficelé, riche en rebondissements, les dialogues absolument uniques, grinçants, drôles et parfois violents. Bref ce film est une pépite rare du cinéma français, servi par un très bon casting, et par une histoire très bien menée. Un grand chapeau à Arnaud Desplechin et surtout à ce film. A voir durgence !!!
ce film est une vraie merde, inintéressante. Il ne se passe rien, les acteurs jouent mal sauf mathieu amalric. Bref, c'est 2 heures et 9 euros de perdu.
Les critiques des internautes me rassurent....enfin ceux qui ne comprennent pas qu'on encense le film! Je suis TRES cinephile mais comment les journalistes français peuvent-ils juger que Desplechin représente le renouveau, la fraîcheur, l'intelligence? c'est effrayant!!! Le film (vu 1h30 sur 2h30 car j'ai fui!) est INSUPPORTABLE de prétention, de superficialité, de vide, et les comédiens se démènent comme ils peuvent (veulent??) à part Deneuve, maîtresse d'elle-même...Et c'est d'ailleurs bien d'uhn psychiâtre aguerri dont le scénariste et le réalisateur auraient eu besoin...avec une assistance psychologique en prime pour toute l'équipe technique, par compassion sociale!!! Amalric n'est pas crédible une seconde et ses scènes de colère sont téléphonées....on dirait un comédien stagiaire qui enfait des caisses pour entrer au Cours Florent..
Une étoile pour Amalric qui rappelle, ça et là, Dewaere dans sa capacité étonnante à faire croire qu'il ne joue pas. Le reste est nullissime, sur la forme (surexposition digne d'un soap, voix insupportable de Devos) comme sur le fond (histoire à dormir debout, hôpital psychiatrique surréaliste, bourgeois horripilants). Quand on n'a rien à exprimer, on joue au scrabble. Où on laisse TF1 et France 2 faire leur travail - Desplechin abordant tout de même en une 120 minutes l'euthanasie, les familes recomposées, l'adoption, la jalousie sororale, le suicide, l'anorexie, la mythomanie... On dirait une année de J.L. Delarue.