Ce film est une imposture, soutenue à l'unanimité. Tout y est minable, de la réalisation au scénario, sans parler des acteurs et de leur direction. C'est à ce demandé pourquoi est produit ce genre de navet.
Rien, rien de bon ici, c'est un film maladroit, inepte et imbu de lui-même. Fort heureusement, ce genre de navet consensuel s'oublie très vite.
1 étoile vraiment pour ne pas dire que c'est pas un navet ... mais bon, pour moi, c'est raté ! Vu le réalisateur, je m'attendais à un film un peu intello élististe comme nous en pond souvent cette nouvelle vague auteuriste française !?.. Mais là : les limites on été dépassées !? Pour moi c'est incohérents, mal joué (désolé Emmanuelle) dialogue à peine crédibles/réels ... un patchwork de situations comme si le réalisateur voulais faire passer dans le film tout les super grands thèmes du vie (ou de "ça se discute) : séparation, adoption, mort du cancer, suicide .... bla-bla-bla (manque l'avortement !?... ). Enfin, musique même pas approprié, scénario décousu et sans fil conducteur (première heure carrément un peu vide). Tout celà est à la fois : prétencieux, pompeux dans le prhasé et les citations, superficiel et "intellectélitiste" (bref la marque de fabrique de nombre de films d'un certain cinéma français parisien-intello-théatreux. A lire toutes les cirtiques négatives ci-après, j'y ai retrouvé 80-90% des mes impressions donc je me sens quand même moins seul. .... Enfin, allez vous faire votre propre idée ... mais bon, ne vous étonnez donc pas si jamais vous tombez dans les 50% qui accrochent pas !? :)
Mais qu'est-ce que c'est que ce film ? La presse unanime et mes critiques préférés si enthousiastes... pour çà ? J'avoue ne pas comprendre. Une trame qui se veut complexe, des personnage pas si attachants que çà, un montage alambiqué et des dialogues (ou monologues à la fin au musée) qui traînent en longueurs inutiles, j'ai été extrêmement déçu.
Prenons l'exemple du texte du Père repris sur fond noir et blanc : c'est d'une violence inouïe, et qui plus est gratuite ; rien n'explique ce déferlement de fiel, et surtout pas son explication elle-même. Et ED ne fait qu'arracher les pages pour les brûler plus tard, mais sans sentiment viscéral... il y a un côté autiste dans cette attitude.
Pourquoi l'attitude de son fils est si violente lorsqu'elle le retrouve sur le bord du ruisseau ?
Pourquoi ce speed pour remonter son fils à Paris ?
Pourquoi le chauffeur ?
Cette histoire avec l'avocat, au demeurant fort bien joué en junky pathétique, ne tient pas debout : histoire de fisc, histoire de fric, mais qu'est-ce que çà fout là ?
C'est brouillon, zappé sans réelle trame, le lien entre les 2 personnages étant presque artificiel.
... par contre, j'étais comme magnétisé, certainement influencé par la critique à attendre ce quelque chose qui n'arrive finalement pas.
J'avais oublié de noter ce film. Je sais pourquoi! J'ai voulu l'oublier au plus vite. Il a tout du film qui vous fait fuir des salles: long, ennuyeux, "intello", mal joué, sans scénario,... 1 étoile parce que j'ose espérer que l'équipe technique voulait faire de son mieux.
Ah que c'est bon de voir un film francais aussi dechirant, aussi bien interprete, et rempli de reactions inattendues a des evenements stupefiants. Amalric est tout simplement enorme. Sa conversation avec le fils de d'Emanuelle Devos, a la fin, est inimaginable sans voir le film. J'ai eu l'impression que tout y etait dis, le tout paraissant tellement simple... Je le conseille a tous, meme si le film peut rendre triste a la sortie, ca vaut le coup.
Pour la magnifique scène entre Mathieu Amalric au petit garçon, qui m'a énormément touché, je donne 3 étoiles à ce film. Si j'avais ce film, je ne garderais que cette scène, je pense. Mais peut-être faut-il voir le reste pour l'apprécier à sa juste valeur ?
Ce film aurait mérité quatre étoiles, sans quelques lourdeurs (l'interminable scène d'Amalric expliquant au gamin sa vision des relation adulte-enfant, à la limite du grotesque), et l'exécrable prestation de l'actrice principale. J'ai du mal à comprendre pourquoi le réalisateur s'acharne à faire jouer Emmanuelle Devos, qui massacre ici un rôle de femme duale pourtant magnifique. Pour jouer la douleur, Devos se tord en grimaçant. Doit-elle paraître froide, elle anone ses répliques en vacillant, jouant la folie. Aucune finesse, aucune subtilité dans son jeu. Desplechin a un immense talent, qu'il s'échine à saper lui-même en ne résistant pas au désir de glisser dans ses films des intermèdes philosophiques sans doute passionnants sur le papier, mais totalement sans finesse et déplacés à l'écran. Je pense qu'il gagnerait à s'extraire un an ou deux de son microcosme parisien.
Excellent film que ce dernier opus dArnaud Desplechin, avec une histoire forte et des personnages romanesques comme on les aime. Emmanuelle Devos et Mathieu Almaric donnent le meilleur deux-mêmes, et on ne voit pas passer les 2h30 du film, intelligemment filmé (avec un sens narratif peu ordinaire).
parceque l'on est au cinéma,est-ce suffisant pour raconter,d'une manière trés sérieuse(on ne plaisante pas dans ce film)des histoires aussi invraisemblables,des histoires à dormir debout(ou assis);c'est vrai que les images sont belles,les acteurs magnifiques,mais ça n'a jamais suffit à me permettre d'accrocher.Non,tout celà m'a paru très prétentieux,dans la forme et dans le fond,et les deux heures trente sont bien longues .
Je prévois une grande "durée de vie" en moi d'un film très vivant, fourmillant... Equilibre entre le volet tragique/classique et picaresque/burlesque dans l'arrière-goût. Déjà envie de le revoir...
Revoir la reine noire, rayonnante, aspirant dans sa vitalité les pâles hommes qui volettent autour delle. Et ce dingo dIsmaël qui survit au passage de la Reine par la diagonale du fou. La bouffonnerie, le foutoir assumé de sa vie le préservent des hauteurs stratosphériques où chutent ses rivaux. Ismaël le trompe-la-mort, en vrai comique burlesque.
Ce qui me frappe chez Desplechin c'est la présence à la fois d'obsessions thématiques d'un film à l'autre et d'un parti-pris radical "tabula rasa" sur le plan stylistique : nouveaux moyens formels pour un nouveau film. Par exemple Esther Khan était extrêmement visuel dans sa narration, Rois et Reine est construit, monté à l'auditif. (Les fondus/contrepoints sonores sont impressionnants. L'utilisation de la musique est tellement "parlante" et présente qu'on en est conscient -alors qu'il se passe trois mille trucs en même temps).
J'ai parcouru les critiques de spectateurs, c'est rigolo comme il y a unanimité sur Almaric et oppositions extrêmes à propos de la performance de Devos. Je pense que le côté "affecté" de la diction au début créé ces réactions de rejet et que cet effet est voulu. Un moyen d'incarner le côté "insupportable dans la mise à distance émotionnelle" du personnage de Nora, qui doit quand même donner un minimum de crédibilité à la fureur noire de son père ("superficielle, glacée"...) Quand on voit la force du personnage (elle enterre tous les mecs facile, au propre et au figuré) il fallait bien la "fêler" d'une manière ou l'autre ! Sans ce côté gnangnan, factice il aurait l'air de quoi le père avec son rejet ?
De ma vie je n'ai quitté la séance qu'une fois avant la fin cela failli bien être la deuxième. Je n'ai rien contre les films qui sont là pour remettre en question un mode de vie, une façon de voir les choses, tout au contraire c'est généralement ce que je recherche. Pour moi les critiques ayant coté ce film sont un tas de blasés relativement dégénérés et sans plus d'esprit critiques sur eux même. Ce film est un assemblage lourd et continu de juxtapositions de bêtises et de nullités. Il n'y pas plus de sens à ce film qu'un homme qui péte et pour couronner le tout rajoute un petit pét par dessus, laideur, vulgarité, personnages déplaisants, scènes débiles. Si vous voulez à peu prés le même effet, en y donnant autant de sens, et surtout en économisant le prix de la séance, reniflez une chaussette sale en vous mettant un doigt dans l'oreille. Nb: je suis cinéphile depuis plus de 15 ans de façon assidu c'est le seul film que je déconseille à tout public, le seul!
Film à deux faces, moitié comédie hilarante et moitié drame consternant de nullité. La partie avec Amalric est vraiment très drole, son personnage de gentil reveur est tres attachant. En revanche la partie avec Emmanuelle Devos est vraiment irritante, sa diction étant a la limite du supportable. Le gosse joue comme un pied pour ses 5 repliques et Maurice Garrel ne rattrappe pas la lourdeur du récit. En clair c'est deux films en un, Desplechin aurait mieux fait de sacrifier la 2è partie et de réaliser une petite comédie sympathique, à la place il nous a pondu une demie bouse ultra pretentieuse et incoherente. Dommage!
Malgré sa construction particulière, ce film est à voir absolument. Arnaud Desplechin, de part son scenario et sa mise en scène, a réussi à créer un résultat étonnant, mettant en valeur des acteurs d'exception (Emmanuelle Devos, Mathieu Almaric...), qui excellent dans leurs rôles. Au final on obtient une oeuvre particulièrement émouvante qui laisse sans voix.