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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Je suis, comme beaucoup de spectateurs, très étonné par l'engouement qu'a suscité ce film. C'est un film qui s'écoute parler. Je me suis ennuyé dès les premières minutes tant Devos est insupportable de molesse et Amalric de surexcitation. Ce film est mysogine: il montre la femme comme être de compromis alors que l'homme est en quête d'absolu. On se surprend à aimer un être insupportable de prétention et d'égo surdimensionné et à détester une femme qui essaie de survivre en milieu hostile. Despléchin ne comprends rien à la vie en dehors de son microcosme bobo donneur de leçons(la scène de la fin est lamentable)C'est par moment extrêmement mal joué comme dans certains films de Truffaut; peut-être est-ce là un effet de style. C'est la deuxième fois dans ma vie que j'ai envie de quitter une salle. Messieur les réalisateurs faites nous rêver et arrêtez de nous montrer sur grand écran ce que l'on voit tous les jours. Je suis allé voir "Assaut sur le central 13": efficace, comédiens excellents. Je suis sorti en oubliant mes tracas: CQFD. On peut traiter le quotidien, mais de façon plus légère façon "le goût des autres". Film qu'on peut ne pas voir!!
En préambule, je dois d'abord avouer, à ma grande honte, que je ne suis pas un grand amateur de cinéma français. Mais là, j'avoue que ça pourrait très vite changer avec d'autres films de cette trempe ! J'ai rarement vu un film parler aussi simplement et avec autant d'intelligence de sujets aussi variés et délicats que la mort, la folie, la famille, la douleur et, bien sûr, l'amour. Tout ça sans jamais sombrer dans le glauque ou le moralisateur mais, au contraire, en restant lumineux, tendre et lucide. Si le personnage de Nora devient plus détestable à chaque fois qu'une nouvelle "pelure d'oignon" est retirée, le spectateur est "magiquement" amené à essayer de la comprendre plutôt qu'à la condamner. Les personnages secondaires sont tous magnifiques, notamment le père de Nora, l'aide-soignante, le père d'Ismaël, la "suicidaire", l'avocat ou la psychiatre (courte mais somptueuse performance de Catherine Deneuve). Et puis, j'adore cet humour léger dont Desplechin a parsemé son film (l'asile psychiatrique, les interventions d'Hippolyte Girardot, l'épicerie...) ; même s'il faut avouer qu'il doit aussi beaucoup à Mathieu Almaric (je connaissais pas du tout ce type absolument épatant !) qui insuffle une vitalité, une "pétillance" et une douleur sous-jacente qui en font le personnage le plus "vivant" et le plus attachant de cette année cinématographique. Commencer l'année avec "Lost in translation" et la finir avec "Rois et reine" revient à la debuter et la terminer de la même manière : un sourire béat de plaisir aux lèvres.
Malgré les formidables performances de Mathieu Amalric et d'Emmanuelle Devos, on s'ennuie un peu; beaucoup de longueurs, une histoire pas franchement passionnante et parfois un peu confuse
Long et prétentieux pour pas grand chse si ce n'est un maximum de masturbation intellectuelle. Une étoile pour l'excellente interprétation de Mathieu Almaric. L'unanimité positive des médias me laisse perplexe quant à l'objectivité et l'indépendance des critiques ciné...
Mathieu Amalric et Emanuelle Devos sont des modèles pour tous les amoureux de l'art. On sent en eux s'incarner des siècles de théatre et de litérature français. C'est dire si la barre est haute. Un film captivant qui atteint l'Everest comme dans cette scène ou Amalric dit qu'il ne sera pas père.
Le désert culturel qui règne en France depuis quelques temps nous permet au moins d'apprécier à sa juste valeur de grands films comme ce "Rois et reine". Très loin au-dessus de ce qui se fait actuellement : drôle, original, inventif, profond. Les acteurs sont incroyablement bien dirigés. Le duo Amalric/Girardot est je pense l'un des meilleurs de l'histoire du cinéma français.
Mais qu'est-ce que c'est que ce film ? La presse unanime et mes critiques préférés si enthousiastes... pour çà ? J'avoue ne pas comprendre. Une trame qui se veut complexe, des personnage pas si attachants que çà, un montage alambiqué et des dialogues (ou monologues à la fin au musée) qui traînent en longueurs inutiles, j'ai été extrêmement déçu.
Prenons l'exemple du texte du Père repris sur fond noir et blanc : c'est d'une violence inouïe, et qui plus est gratuite ; rien n'explique ce déferlement de fiel, et surtout pas son explication elle-même. Et ED ne fait qu'arracher les pages pour les brûler plus tard, mais sans sentiment viscéral... il y a un côté autiste dans cette attitude.
Pourquoi l'attitude de son fils est si violente lorsqu'elle le retrouve sur le bord du ruisseau ?
Pourquoi ce speed pour remonter son fils à Paris ?
Pourquoi le chauffeur ?
Cette histoire avec l'avocat, au demeurant fort bien joué en junky pathétique, ne tient pas debout : histoire de fisc, histoire de fric, mais qu'est-ce que çà fout là ?
C'est brouillon, zappé sans réelle trame, le lien entre les 2 personnages étant presque artificiel.
... par contre, j'étais comme magnétisé, certainement influencé par la critique à attendre ce quelque chose qui n'arrive finalement pas.
J'ai été voir ce film par hasard. Je dois avouer que ma surprise a été formidable à la lecture des critiques de presse (d'ailleurs pas très claires...). Pour les bons films il s'en trouve toujours un pour être contre, là même pas... très louche. Et puis l'avis partagé des critiques spectateurs m'a semblé plus juste (et parfois fait rire aux éclats). L'autre surprise a été la bande annonce (qui pourrait passer pour celle d'un film classique) et qui est même assez agréable. Mais revenons sur le film, il faut lui reconnaitre la qualité de bien faire passer sa longueur mais en usant d'artifices qui le rendent abscons (scènes très décalées, jeu des acteurs passant du naturel sur des situations absurdes à un jeu artificiel sur des situations normales). Bref tout pour brouiller les pistes. D'ailleurs le parti pris général du film est étrange : on nous montre comment on passe de la folie à l'état normal (valable pour les deux personnages, même si pour la fille sa folie est cachée et pour le garçon sa folie est suposée être une erreur). Généralement c'est l'inverse qu'on montre. En même temps, le film voudrait être émouvant mais difficile d'être touché dans ce chaos. Il y a pas mal de choix difficiles à comprendre (scènes, caractères de personnages) ce qui rendra le film insupportable à pas mal de gens. Les acteurs principaux jouent sur l'excès(encore suis-je tenté de dire car on les a déjà vus à l'oeuvre dans le même registre avec Desplechin). L'ensemble est fourni (2h30), sort des normes habituelles du cinéma, il y a beaucoup de choses à dire sur le film, des questions aussi, ça veut surement dire qu'il a des qualités mais l'impression première en sortant de la salle est très confuse. Faut dire qu'il y a des choses déroutantes dans ce film (traitement du monde psy et surtout de l'internement totalement burlesque !)
Film éblouissant et ultra romancé, avec des dialogues d'une intelligence absolue (notamment dans la scène où Amalric emmène au musée le fils de son amie). On n'en sort pas indemne. Desplechin creuse où nos vies font mal.
Un film énorme, chef-d'oeuvre inspiré et atypique, qui offre au cinéma français son oeuvre culte pour les 15 ans à venir. Sophistiqué, drole, riche et particulier. Desplechin réalise un film incroyable.
Un film bouillonnant qui alterne entre drame et comédie, réalisme et artifice théâtral, le jeu débraillé de Mathieu Amalric et la diction nonchalante d'Emmanuelle Devos. Le style est enlevé, le montage haché, il y a des idées de réalisation, de thématique, le tout saupoudré de citations littéraires, de références mythologiques et bibliques. Oui d'accord. Mais ce qui peut séduire au début devient lassant et agaçant à la longue. La deuxième partie du film vire au bric à brac cacophonique, les scènes s'étirent en longueur, les personnages cessent de nous intéresser, tout devient trop prétentieux et confus. Au bout de 2h30, on quitte le film pas plus avancé qu'au départ : tout ça pour ça?
Magnifique révélation, un vrai poème métaphorique sur les relations contemporaines. Superbe découverte. A ma plus grande surprise, c'est vraiment un film génial.
Faussement philosophique, faussement touchant, faussement surprenant, faussement drôle. Tout dans ce film sonne faux, alors je rigole quand je lis "ce qui nous est décrit, c'est la vie". Les bonnes scènes sont celles d'Amalric et son histoire. Nombriliste, sans sourciller, monsieur Despleschin fait du ciNéma, voyez, avec un gros N comme "nul" et nous balance à la figure ses idées définitives sur la famille, les souvenirs, la mémoire, mais on n'y croit pas une seconde. On s'ennuie très vite, l'histoire de E. Devos (actrice excécrable) est cousue de fil blanc et insipide. Le film achève de nous ennuyer avec une insupportable scène finale "adulte-enfant : leçon de vie" qui confine au ridicule, que ce soit dans le texte, le montage et le jeu.
Depleschin est un cinéaste aux talents multiples. Derrière une histoire de paternité (sujet rarement évoqué au cinéma) se cache également un portrait de femme, une comédie assez réjouissante, un hommage au cinéma de Pialat etc... Avec Pascale Ferran, c'est un des rares cinéastes a explorer à la fois la forme, la langue, le jeu, la musique etc...