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Un film qui montre toute la difficulté d'accepter le handicap, mais qui montre aussi qu'il faut tout faire pour passer outre. Les acteurs sont très bons, la relation père-fils est très bien faite, mais la fin du film est un peu longue, et on fini par s'ennuyer quelque peu. Dommage.
Un film sans artifices pour traiter un sujet sensible et difficile! Les trois acteurs principaux sont émouvants tout en restant réalistes; un beau film italien.
Vraiment 5 étoiles. Amelio réussit à émouvoir sans aucun pathos sur un sujet souvent traité au cinéma de manière larmoyante. Dès le début du film, c'est la simple captation du réel, procédé parfaitement adapté au sujet, qui va créer une émotion retenue et constante. Chaque scène déploie une grande pureté, gagnée par ce procédé d'une grande simplicité. Les acteurs, toujours très retenus, sont magistraux. Une leçon de cinéma qui rappelle combien l'Italie a été et reste une des cinématographies majeures du monde.
Forcément émouvant vu le sujet délicat.
Abordé sans aucun angélisme, à la limite du voyeurisme, mais on n'est pas choqué grâce à l'approche
scénaristique du drame.
Rien à redire à l'interprétation. Une mise en scène beaucoup trop classique, mais cela aide sans doute à se
concentrer sur le script. Rampling est parfaite.
Abordé sans aucun angélisme, à la limite du voyeurisme, mais on n'est pas choqué grâce à l'approche
scénaristique du drame.
Rien à redire à l'interprétation. Une mise en scène beaucoup trop classique, mais cela aide sans doute à se
concentrer sur le script. Rampling est parfaite.
Focus sur le handicap, surtout pour un père l'ayant fuit depuis toujours. Un thème grave mais, à l'écran, ce n'est pas transcendant, voir pauvre en émotion, en attitudes et en décryptage. Seul, le rôle de Rampling amène quelque chose. La culpabilité reste très éloignée (c'est le départ et le socle du film). Au final, on s'ennuie. 2/5 pour les interprétations !!!
Ici l'on parle sans parler, l'on pense sans penser.
L'on pense culpabilité, acceptation de l'autre, l'on parle découverte de soi, de l'autre à nouveau. Tout est là, dans cette sphère ouverte, sans mélo, ni larmes, exceptées une unique fois celles du père auxquelles le fils répond qu'il ne faut pas pleurer puisque maintenant lui est là. Les rôles s'inversant ? Le courage du fils dans ses séances de rééducation, courage du père affrontant sa fuite et sa gène passées. Un film d'amour. La tendresse du père, son refus premier et la manière dont il assume pour de bon. La sagesse de l'enfant. Cet ado bloqué dans l'enfance, intelligent, plein de fraicheur mais qui déjante sans prévenir. Sa lucidité, sa maturité, sa maladresse, ses obsessions. Le jeu des regards. Sans oublier le personnage de Charlotte Rampling en second rôle, mère qui a sacrifié sa vie pour s'occuper de celle de sa fille. L'Humilité dans le moindre des regards.
Longtemps que j'avais ressentit à ce point au cinéma des émotions si proches de celles que nous livre la vie de tous les jours. L'accordéon de la grande sensibilité se déplie déployant son humanité universelle...
L'on pense culpabilité, acceptation de l'autre, l'on parle découverte de soi, de l'autre à nouveau. Tout est là, dans cette sphère ouverte, sans mélo, ni larmes, exceptées une unique fois celles du père auxquelles le fils répond qu'il ne faut pas pleurer puisque maintenant lui est là. Les rôles s'inversant ? Le courage du fils dans ses séances de rééducation, courage du père affrontant sa fuite et sa gène passées. Un film d'amour. La tendresse du père, son refus premier et la manière dont il assume pour de bon. La sagesse de l'enfant. Cet ado bloqué dans l'enfance, intelligent, plein de fraicheur mais qui déjante sans prévenir. Sa lucidité, sa maturité, sa maladresse, ses obsessions. Le jeu des regards. Sans oublier le personnage de Charlotte Rampling en second rôle, mère qui a sacrifié sa vie pour s'occuper de celle de sa fille. L'Humilité dans le moindre des regards.
Longtemps que j'avais ressentit à ce point au cinéma des émotions si proches de celles que nous livre la vie de tous les jours. L'accordéon de la grande sensibilité se déplie déployant son humanité universelle...
Ti Nou
Ce genre de film peut très vite déraper en insupportable mélodrame. Rien de ça ici, c'est écrit, réalisé et interprété avec toute la retenue nécessaire au traitement de ce sujet difficile. Une réussite.
Formidable portrait que celui de ce pere apprenant a decouvrir son fils handicapé a travers ce voyage "initiatique" avec au bout du chemin une confirmation : rien ne peut briser les liens du sang.Amelio evite les pieges du pathos et du lacrymal en decrivant de maniere intelligente ,pudique et parfois drole la lente approvisation de ces 2 etres "exilés" loin de leurs vies quotidiennes.Le personnage feminin incarné avec beaucoup de justesse par l'excellente Rampling (doublage bof) faisant a la fois office de traductrice et surtout de conseillere face a un homme desorienté.Le handicap a tarvers le regard des autres et les relations pere/fils sont ici evoqués de facon admirable par un cineaste sensible qui beneficie avec Rossi Stuart d'un comedien ultra talentueux dont la generosité et l'emotion impreignent chaque sequences ,si l'on rajoute l'emouvante complicité qui l'unit au jeune Andrea Rossi ,l'on ne peut qu'etre touché par cette histoire de redemption paternelle.
Film italien au sujet difficile et délicat d'un enfant handicapé qui rencontre son père pour la première fois lors d'une hospitalisation à Berlin. Tout simplement magnifique, bouleversant et touchant. Tout en pudeur, le film ne tombe pas dans le pathos et filme discrètement et tendrement le handicap. Sublime.
Le sujet était propice à un excès de larmes voire de sensiblerie. Fort heureusement, le réalisateur Gianni Amelio ne s'aventure pas sur ce terrain-là. Bien au contraire, il nous fait découvrir une histoire pudique, touchante et émouvante. Et conçoit un très beau film tout simplement humain et réaliste...
"Le Chiavi Di Casa" réalisé voici désormais 3 ans par Gianni Amelio est un film douloureux narrant la rencontre d'un père avec son fils de 15 ans handicapé qu'il n'avait jamais vu jusqu'alors. Rassurez-vous, on n'est pas dans un documentaire sur la sécurité sociale mais bel et bien une oeuvre cinématographique méritant une certaine attention. Le cinéaste a opté pour une structure en trois actes à première vue masquée mais assez perceptible dès lors que l'on daigne s'y intéresser. Son scénario n'a donc rien de révolutionnaire, de même que sa réalisation choisissant la sobriété. Amelio ne souhaite pas faire des étincelles stylistiques, simplement tenir un récit humain et émouvant prônant au final la tôlérance sans morale lourde. Pour cela, il fait durer ses plans d'abord à distance et de façon calculée avant que ceux-ci ne deviennent plus rapprochés et hésitants, comme des sentiments refoulés au début et qui s'exaltent progressivement. Les personnages, s'ils ne sortent pas franchement des figures convenues ont tous un caractère assez creusé, ce qui permet au metteur en scène d'explorer entre autres les notions de culpabilité, responsabilité et pêché. Le relation père-fils est également intéressante dans la mesure où elle expose d'abord dos-à-dos deux êtres que tout sépare et qui se découvrent lentement mais sûrement. Pas de mièvrerie, "Les Chiavi Di Casa" relevant parfois d'une étonnante finesse. Il faut dire que les acteurs, particulièrement Kim Rossi Stuart y sont pour quelque chose, lui confirmant bel et bien son grand talent qui en fait l'un des meilleurs interprètes actuels. Rampling est moins froide qu'à l'habitude et s'en sort plutôt bien. Notons également l'apparition de Pierfranceso Favino et l'on obtient en plus de l'enfant une belle distribution. Le film manque toutefois d'intensité et d'ambition pour convaincre, comme des possibilités qui n'auraient pas pleinement été exploitées. Le niveau reste très correct, à voir.
Caine78
Voila un bien beau film, sans lourdeur, sans pathos, et ma foi assez touchant tout de même. C'est avec une grande simplicité donc que Gianni Amelio nous offre ce très beau drame, qui dispose incontestablement d'une touche, d'une manière de décrire ses personnages assez indescriptible. Le film. L'ensemble se fait même parfois poignant, notament par rapport à la relation père-fils, remarquablement décrite. Mais comment pourrait on ne pas parler des acteurs, alec l'incroyable Kim Rossi Stuart, qui déploie ici des sommets de sensibilité, ou encore Charlotte Rampling, formidable ici, tout comme le jeune Andrea Rossi, qui signe lui aussi une très grande prestation d'acteur. Bref, un drame exemplaire, qui devrait toucher tout le monde, que le sujet vous touche ou pas. Un modèle du genre.
Un film très emouvant et très beau. Kim Rossi Stuart est incroyablement charismatique et je l'ai decouvert pour la première fois mais dès son apparition à l'écran, impossible de décrocher mes yeux de sa présence. Il arrive par un simple regard à donner toutes les emotions de ce role très difficile et peu abordé au cinéma. Apprenti père d'un coté et en plus père d'un enfant handicapé élevé par son oncle et sa tante en raison du décés de sa mère à la naissance. Un sujet qui peut paraitre comme ça mélodramatique et cliché mais le réalisateur Gianni Amelio le traite tout en finesse en se focalisant sur les regards des personnages. Charlotte Ramplaing apparait très peu en fin de compte mais quelle presence!Le jeune Andrea Rossi est adorable et possède une belle presence. Un excellent moment sur le droit à la difference ,la tendresse et l'amour.
J'ai beaucoup aimé ce film vrai et juste, mais je le trouve démoralisant, car j'ai imaginé et j'imagine encore la vie réelle de parents ayant un enfant avec un handicap comme celui de Paolo, et tous les jours, ils doivent vivre avec ça ! Chapeau ! Courage !
Ce film est vraiment exceptionnel ! Je ne comprends vraiment pas pour quelle raison sa sortie est aussi confidentielle. Foncez le voir !!!
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