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Dr. La Peloche
47 abonnés
242 critiques
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0,5
Publiée le 28 avril 2010
Il y a des livres qui ne s'adaptent pas. "Le parfum" de Süskind en est un. Ce monument de la littérature est plus qu'un livre, c'est une expérience. Une expérience onirique et olfactive puisqu'en dehors d'une écriture merveilleuse, le lecteur se retrouve rapidement avec un odorat accru. Quand on lit "Le parfum", on "sent". Et preuve une fois de plus que les américains sont des anes bâtés totalement incultes, ce film est sous-titré "l'histoire d'un meurtrier", preuve qu'ils n'ont retenu que le coté "thriller" du l'oeuvre. Hors, ce cantonner à cela, c'est un peu comme de voir un film sans le son: sans intérêt. Tout comme le film d'ailleurs, car en dehors d'une photographie assez léchée et de beaux décors, les acteurs jouent aussi mal (Dustin Hoffman en tête...) que possible et l'écriture et la réalisation rendent aussi fade et banale que possible les agissements de Grenouille. Quand à les mettre en lumière...on oublie. Bref, on s'ennuie ferme devant ce pale thriller qui tente vainement de toucher du doigt la fubuleuse tétralogie d'Hannibal Lecter. Quel gâchis...
Si l'on considère que c'est du Burton, alors on peut dire qu'on est totalement dans la lignée d'un Sweeny Todd. Mais si l'on considère que l'on y est pas, c'est une copie conforme dans le style, quoique moins baroque, et la musique d'Elfmann en moins.
Adapté du best-seller de Patrick Süskind, un film envoûtant, à la reconstitution historique soignée, qui suit la quête d'un jeune homme à la recherche du parfum absolu. Mais le résultat est trop long et souffre d'une mise en scène répétitive qui manque de souffle.
Malgré une baisse de rythme dans sa deuxième partie, ce film jouit d'une superbe ambiance de thriller en costumes d'époque, grâce à une jolie mise en scène et une magnifique musique. Belle brochette d'acteurs et d'actrices. Une réussite.
Adaptation du roman de Patrick Süskind publié en 1985, Le Parfum Histoire D'Un Meurtrier est un excellent film. L'histoire nous fait suivre le destin d'un homme qui n'a pas une vie facile mais qui grâce à son don lui permettant de reconnaître toutes les odeurs va laisser une trace dans les mémoires ainsi que pour les actes odieux qu'il va commettre. Ce récit est passionnant à suivre de bout en bout pendant les deux heures et quart que dure le long-métrage. La narration nous plonge dans cette intrigue envoutante à l'ambiance particulière aussi enivrante qu'une fragrance. Ce scénario adapté respecte de belle façon l’œuvre originale dans les grandes lignes, c'est plutôt au niveau des détails qu'il manque quelques points. Certains ont une grande importance dans le livre et sont ici totalement absents, bien que le film soit compréhensible c'est tout de même dommage que certains passages de l'ouvrage aient disparus en passant sur grand écran, d'autant plus qu'il prend son temps alors nous n’aurions pas été contre trente minutes de plus afin de tout faire rentrer. La plus nette différence se trouve dans le ton moins sombre et plus romancé. Si certains passages sont tout de même à réserver à un public mature, l'ensemble est plus édulcoré. Il en va de même pour le physique de grenouille ici beaucoup plus avantagé vu qu'il est interprété par l'excellent Ben Whishaw qui est loin d'avoir une apparence ingrate. Le reste du casting est tout aussi bon que ce soit Dustin Hoffman, Alan Rickman ou encore les proies à la toison rousse que sont Rachel Hurd-Wood et Karoline Herfurth. Tous les personnages sont appréciables et parfaitement incarnés sans les dénaturés par rapport au roman. Les échanges entre ces différents rôles apportent de très belles scènes, magnifiées par la réalisation de Tom Tykwer. Cette dernière arrive parfaitement à nous faire ressentir les odeurs en nous montrant des images repoussantes et d'autres attirantes, mélangeant ainsi le dégout à la sensualité. De plus, le travail de reconstitution est parfait aussi bien au niveau des sublimes décors avec notamment ce pont sur lequel se dresse des bâtisses, qu'au niveau des costumes. Tout cela combiné rend une photographie très jolie et donne au film un flacon à l'esthétique irréprochable. Ce superbe visuel est accompagné par une b.o. mélodieuse en total accord avec le récit, qui complète merveilleusement bien l’œuvre d'origine dépourvue de sons. Celle-ci sait également laisser place à des moments de silences créant ainsi une atmosphère singulière. La fin pour sa part - bien que connue des lecteurs - arrive à surprendre tant sa mise en scène la rend mémorable et vient parfaitement clore ce thriller atypique. Au final, que ce soit sur papier ou sur toile, Le Parfum, Histoire D'Un Meurtrier est une œuvre à découvrir et cette version est une très belle porte d'entrée.
Excellent conte À mon 1er visionnage, j'aurai juré que c'était un film français tellement le style et l'ambiance générale ressemble à celui de Christopher Gans... Excellente photographie, excellente histoire, et bande sonore Je recommande
Je n'ai pas lue le livre et apprécie encore moins les polars et autres histoires de criminels, ce monde souillé par les humains et leur insatiable cupidité n'apportant partout rien que misère et malheurs étant suffisamment écœurant pour ne pas avoir besoin d'autres arguments en sa défaveur.
Ce récit n'en demeure pas moins un pur chef d'oeuvre, digne d'être comparé aux magistraux "Les fantômes de Goya" de Milos Forman, "Blade Runner" de Ridley Scott, "Brazil" de Terry Gilliam, "Après la pluie" de Takashi Koizumi, "Waking Life" de Richard Linklater ou encore à "Le Roi et le Clown" de Lee Jun-ik.
Le simple fait de lire parmi les mauvaises critiques faites à son sujet que l'histoire se déroulerait au moyen-âge, c'est à dire quelques années avant 1968 :) (devrais-je rappeler que le héro du film est né en 1738 ?) en disant long sur le niveau de ces "lumières" de l'intellect contemporain, ce soit disant "avenir de l'humanité", totalement incapables de dater correctement le contexte historique d'une oeuvre autant que d'en saisir le ou les messages, sans parler du sens de toute métaphore ou de sa portée philosophique.
Alors certes, certaines images peuvent effectivement choquer les culs-pincés et autres moralisateurs à la cervelle étriquée, non seulement parce qu'elles osent montrer un bout de chair dénudée mais aussi et surtout parce que commettant le crime de lèse-majesté, de s'adresser à l'intelligence des spectateurs au lieu de tenter de les abrutir à l'instar de toute production digne de ce nom, avant tout destinée à la masse des décérébrés.
Un conte aux douces effluves vénéneuses de parfum qui nous envahit pour ne plus nous relâcher. Patrick Süskind peut être fier, la caméra de Tom Tykwer fait honneur à sa plume de la manière la plus totale qu'il soit.
L'histoire est très prenante. Jean-Baptiste Grenouille nous fait aisément entrer dans sa quête du parfum parfait. J'ai tout de même été déçu par la fin, même si l'histoire est très originale, j'en ressors avec une sensation de bâclée dans les dernières minutes. Dommage car les acteurs, surtout le principal, sont excellent et l'ambiance est pleine d'odeurs, surtout des mauvaises dès le début. Sans doute cela aide-t-il à s'accrocher tout le long du film à la poursuite de la quête d'un ultime parfum. Puissant, prenant, avec un soupçon de déception.
Ce film est magnifique. L'histoire de ce meurtrier au nez si doué est développée de telle manière que le suspens tient du début à la fin. La reconstitution du XVIIIe siècle est très bien réalisée. Ben Whishaw est grandiose dans son rôle. Seul point négatif pour moi : la scène avec la foule à l'échafaud, qui est vraiment du pur délire.
J'ai été très agréablement surpris par ce film. Les décors et les costumes sont réussis. Le personnage de Grenouille est très bien joué. Mention aussi spéciale à Alan Rickmann.
La première question que l'on se pose avant de regarder le film c'est la titre... En effet, comment retranscrire un parfum à l'écran. Et cela restera le mystère de ce film car la seule façon trouvée dans le long métrage pour retranscrire le parfum est de faire renifler en permanence les personnage. Or, le spectateur ne peut ressentir leur sensation et cela en devient même frustrant. Pour le reste, l'intrigue inspiré de l'oeuvre de Patrick Süskind est plutôt bien et très bon décors.
Un thème originale, une réalisation efficace, un bon tempo, des décors du XVIIIe réussi, des acteurs au poils. Bref des points forts même si l’idée de base d’un homme (enfin plutôt un psychopathe) qui a l’odorat d’un super-clébard est un peu WTF. Seulement 3 étoiles au final car à coté de ses bons point ce film est un peu trop glauque et trop irréaliste, sans compter sa fin minable (immorale et complètement perché).
J'en ai assez des comparaisons entre les romans et leurs adaptations au cinéma. Comment retranscrire en deux heures une œuvre qui nécessite des dizaines d'heures de lecture ? Avec Le parfum, Tykwer a compris et extrait la substantifique moelle du récit de Süskind : évoquer des odeurs par les mots. Et c'est avec un brio inattendu que sa mise en scène charnelle et sensitive réussit ce tour de force, évoquer des odeurs par les images. Quant au reste, l'exigence de fabrication de ce film force le respect, la reconstitution du XVIIIe siècle est irréprochable, le casting et la direction d'acteurs impeccables. Ben Whishaw compose un Grenouille tout en ambiguité, sur le fil du rasoir entre candeur et implacabilité, douceur et violence, un monstre attachant et fascinant. Ajoutez à cela une photo magnifique et vous aurez une fabuleuse adaptation (et non une illustration) d'un roman réputé inadaptable.