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scorsesejunior54
153 abonnés
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4,0
Publiée le 14 février 2009
Bien loin de ses délires sado-masochistes et de ses quasi-apologies de la torture, Takashi Miike réalisait en 2001 (même si le film n'a été présenté dans l'Hexagone que trois ans plus tard) une comédie musicale un brin macabre dont la traduction donna dans la langue de Voltaire le titre évocateur de "La Mélodie du Malheur". Visiblement amusé par le ridicule émanant de ce genre qui a tenté de vulgariser l'opéra, Miike orchestre ici un long-métrage on ne peut plus déjanté agrémenté de piquants interludes dansés (et chantés). Son récit franchement grotesque et revendiqué comme tel tourne en dérision les valeurs traditionnelles Japonaises, passant au peigne fin la famille et son côté bienveillant, se moquant des aspects patriarcaux et protecteurs (mes fesses !) d'un système archaïque répandu dans toutes les couches de la société Nippone. Sur le fond, on a donc affaire à une charge virulente qui se voit renforcée par une forme assez inattendue. En effet, celle-ci fait la part belle au kitsch et au criard, exagérant volontairement toute la laideur des productions conformistes évoluant dans ce registre. Les instants "musicaux" mettent en avant des paroles ridicules et des pas de danse peu (pas) répétés, à la limite de l'improvisation. On rit de bon coeur tant la critique est acide et le cynisme aiguisé. Enfin, il ne faudrait pas non plus oublier l'imagination débordante du cinéaste dans les situations elles-même (le coup du sumo, magnifique !) car son sens de l'absurde et du décalage extrémiste (oui oui) font constamment mouche. Que dire de l'interprétation et de ces acteurs se complaisant dans la débilité la plus réjouissante ? "La Mélodie du Malheur" vous l'aurez compris est une oeuvre à prendre au millième degré ; un long-métrage marchant constamment sur du fil de fer, aux confins du nanar volontaire et qui retombe néanmoins admirablement sur ses pattes. Drôle et surprenant, il se démarque assez clairement du reste de la filmographie de T. Miike, et ce pour le meilleur.
Remake du film sud-coréen de Kim-Jee Won, cette comédie dramatique et musicale est vraiment sympa à regarder. Un film à voir à plusieurs. Pas un chef-d'oeuvre mais un film pour passer le temps.
Takashi Miike est un cinéaste extrêmement prolifique. Tellement que la qualité suit rarement, surtout ces dernières années. On peut aussi lui reconnaître une grande diversité dans son Oeuvre, passant du film gore à la comédie musicale en passant par la comédie, le cinéma d'horreur ou encore les films de samouraïs. Il réalise souvent des adaptations de mangas mais avec "Happiness of the Katakuris" il tourne un remake du premier long métrage du cinéaste coréen Kim Jee-Woon, le très bon "The Quiet Family". Le pitch est le même mais Takeshi Miike met ça à sa sauce en ajoutant à cette comédie noire une dose de comédie musicale et une touche délirante et "nimporte quoi" typiquement japonaise. Le résultat ? Franchement mauvais. Beaucoup moins drôle que la version coréenne, kitsch à mort, mise en scène laide et acteurs inégaux. en dehors de 2-3 scènes sympathiques, Miike passe à côté de son film et se plante sur chacun de ses aspects humoristique, trash, musicaux. Un bon gros nanar en somme...
Une comédie déjanté dans la veine de ce que fait Takashi Mike, mais clairement pas à son meilleur.. A part quelques une des scènes et le personnage Richard, pas grand chose à en tirer. Un des moins bon Takashi Mike pour moi 2.5/5
Un film de série Z. Miike y mixe de nombreuses références au cinéma américain dans un patchwork peu comestible. Si l'on sourit parfois devant tant de niaiserie en prenant le film au 12 e degré, force est de reconnaître que l'on s'ennuie ferme et que la fin est une délivrance.
Si on connaît tous la célèbre comédie musicale La Mélodie du bonheur (1965), on connaît moins son alter-ego Japonais intitulé La Mélodie du malheur (2001).
Si les titres se ressemblent, en réalité, ils n’ont rien en commun, si ce n’est que tous les deux se déroulent dans de verts pâturages, car la version de Takashi Miike est en réalité une comédie musicale horrifique tournée à la fois en prises de vues réelles et en stop-motion. Il s’agit aussi (et surtout) du remake d’un film sud-coréen : The Quiet Family (1998) de Kim Jee-woon.
Le réalisateur japonais, grand habitué des films undergrounds, nous réserve ici de drôles de surprises. Complètement barré, voir expérimental à certains moments, lui qui avait déjà une filmographie très éclectique, il surprend et déroute totalement à tel point qu’il risque de ne pas faire l’unanimité auprès de tous les spectateurs (sauf auprès de ses fans les plus endurcis).
Une réalisation comme lui seul sait les faire, très déstabilisante, très décalée, très … il n’y a pas de mots pour décrire l’expérience vécue avec cette œuvre foutraque et improbable.
Un vaste n'importe quoi totalement décomplexé et surtout pleinement réjouissant. Réplique caustique de The Sound of Music ( la célèbre comédie musicale interprétée par Julie Andrews ), The Happiness of the Katakuris accumule les incongruités avec brio : zombies, passages gores, séquences réalisées en pâte à modeler... Bref, on trouve de tout dans ce joyeux foutoir. Nous n'en attendions pas moins de Takashi Miike, réalisateur prolifique réputé pour ses délires visuels. Les chansons de ce long métrage tout à fait kitsch confinent au ridicule, mais peu importe : on se surprend à les fredonner longtemps après le visionnage. Les personnages - outrés pour la plupart - sont incarnés par des anciennes stars du rock japonais ( c'est dire le degré de ringardise qui se dégageait du projet d'origine ! ). Toujours est-il que The Happiness of the Katakuris est un petit moment de cinéma jubilatoire qui ravira les amoureux du réalisateur. A voir d'urgence, bien qu'il s'agisse d'une oeuvre mineure dans la filmographie de Miike...
Désolé Miike mais là j'arrive pas à te suivre. Une comédie musicale qui as du mal à convaincre et de nombreuses scènes sans intérêt.. A revoir peut-être.
Alternant passages musicaux vraiment droles et d'autres carrément pourris, La Mélodie Du Malheur de Takashi Miike est un film déjanté qui n'a pas peur de passer de la pâte à modeler (Scènes hilarantes et inattendues) à des scènes macabres (Les zombies qui chantent,...). Un film fun mais tout de même décevant pour du Miike.
Takashi Miike a du talent, de l'humour et de la cinéphilie à revendre... Ici on nage quelque part entre La Mélodie du bonheur, L'auberge rouge et une sombre histoire horrifique de zombies. Mais gardez à l'esprit que The Happiness of the Katakurys est avant tout une sacrée comédie musicale bien barrée, bien jouissive, bien destroy... Du grand Miike à déguster avec les yeux et les oreilles sans modération.
Avec takashi miike c'est souvent du grand n'importe quoi,le gros bordel, dans des films qui sont souvent des nanars mais pas toujours parfois avec cette folie et cette créativité sans limite il est capable de faire de belles choses pour cette "mélodie du malheur" malheureusement on est dans le nanar kitsch horrifique!!ça reste quand même une curiosité.
Miike Takashi met sa créativité au service d'une comédie musicale parodique un tantinet macabre et un brin perchée. On prend plaisir à partager les "tracas quotidiens" de cette drôle de famille qui se met à pousser la chansonnette quand bon lui semble; car c'est bien avec ce point de vue étrange que Miike Takashi considérait son film, plutôt que chercher à réaliser une comédie musicale ordinaire. Les chorégraphies n'ont d'ailleurs rien de très professionnel et en ce qui concerne les chansons, il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas des Blues Brothers... Mais l'intérêt du film est ailleurs, dans son côté décalé et dérisoire. Tout y est caricaturé: du kitsch des clips de karaoké au ridicule de la fausse romance amoureuse, en passant par une petite danse avec des zombies sur fond de valeurs traditionnelles familiales japonaises. Le spectacle prend parfois la forme d'un show animé en stop motion avec des personnages en pâte à modeler. L'ensemble est assez plaisant et original.
Très déçu. Franchement cette comédie musicale est très pauvre, très molle. On ne rit pas du tout, on est pas du tout surprit. Avec Takashi Miike on pouvait s'attendre a quelque chose qui virait vraiment a l'absurde mais le film ne vole pas bien haut et est très brouillon et reste sur ses petits côtés personnels malgré une idée de départ assez intéressante faut bien le dire. Une réalisation ultra décevante.