Avis sur Voleur de désirs

Copain maudit de Tony Montana dans le mythique "Scarface", Steven Bauer change radicalement de registre en jouant ici un cambrioleur professionnel aussi sèduisant que mystèrieux! Un journal intime volè à une dècoratrice marièe et voilà comment un journal secret où l'on raconte ses fantasmes et sa difficultè à être heureuse avec son mari, se transforme en une vie parallèle rêvèe! Tout respire le doux parfum des 80's (fringues, appart, galerie d'art, chansons...) dans cette production sensuelle Don Simpson / Jerry Bruckheimer avec un acteur frais èmoulu dont le personnage nous èchappe! Ce thriller monotone et secret n'est pas une rèussite mais on sourit de quelques rèpliques (dans sa v.f) et de situations idylliques, notamment la sortie en bateau entre Bauer et Barbara Williams! Belles prises de vue au passage de la Baie de San Francisco et bande son bien dans son jus de Harold Faltermeyer, mondialement connu pour avoir signè la musique de "Beverly Hills Cop". Une curiositè aux prèmices de sa romance èrotique Hollywood Night...

Téléfilm sans prétention qui a pris un sacré coup de vieux !!! Je suppose que dans les années 80 c'était prenant mais là il y a un réel manque de rythme et le scénario ne décolle pas des masses !! C'est malheureusement trop ennuyeux au final !

Un film fort méconnu, pourtant son contenu est étonnant ! Le titre n'attire pas, l'affiche ne se retient pas (car trop proche d'autres), il faut donc un peu de courage pour se lancer mais on ne le regrette pas. L'introduction est un peu longue : il s'agit du cambriolage d'une maison appartenant à un couple. Cette introduction est nécessaire car d'elle découle l'intrigue : le voleur prend au passage le journal intime de la femme, il y découvrira ses fantasmes les plus secrets. La lecture de ces lignes obsède le jeune voleur qui décide d'orchestrer la parfaite rencontre et la « parfaite » relation avec sa « victime ». Les rapports qui en découlent entre les deux protagonistes sont très intéressants.
Je me rappellerai de la leçon de tir suivie de la première (et seule) scène de sexe-tromperie effective qui est très sensuelle, la musique accompagnant d'ailleurs le moment très justement.
L'évolution comportementale du mari trompé est aussi très juste. Des petits moments de joie nous sont offerts mais ces moments sont à chaque fois amers dans la mesure où nous savons dès le départ qu'aucune issue heureuse ne s'avère possible. J'avais très peur du final justement, peur que le film ne retombe à plat avec un happy-end à l'américaine, il n'en est rien ! spoiler: La lutte ambiguë entre le voleur et son complice et le dernier dialogue voleur-femme
nous confirment que le moment qu'on vient de passer n'était pas fallacieux ! Si on lui laisse sa chance, le film s'apprécie de bout en bout.

Ce mélange de mélo et de polar comporte trop d'invraisemblances pour être crédible. On voit mal comment un petit voyou pourrait se faire passer pour un riche héritier auprès d'une décoratrice. Il y a des codes qui ne trompent pas. De plus, le rythme est assez mou et la musique envahissante et insupportable. Les acteurs manquent de charisme, malgré la présence de Caruso dans un petit rôle. Ca se laisse donc voir paresseusement, sans plus.

Un drame romantico-érotique qui sent bon les années 80. On retrouve avec plaisir Steven Bauer, qui avait incarné Manny l'année précédente dans le film culte "Scarface". La bande originale est excellente, avec les musiques d'Harold Faltermeyer et de Giorgio Moroder.