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Gwen R
47 abonnés
533 critiques
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5,0
Publiée le 17 janvier 2007
Epique, romanesque, le film est marqué par quelques petites incohérences .Mais face au ralentis gracieux , à la beauté des personnages, le film remplit son office populaire tout en inscrivant une patte propre à Boutonnat avec quelques symboles ( la lune, les animaux) recurrents à son oeuvre. Jocelyn Quvrin et Lezo Legransd sont excellents et la scene du bal est grandiose! Ceux qui haissent le film haissent avant tout le succes de L.Boutonnat ce touche-a-tout de génie, et si l'on peut trouver des faiblesses au film, le qualifier de daube ou de laid est dune mauvaise foi implaccable!
Un film inégal aussi bien dans sa réalisation que dans sa construction. Il y a de très belles scènes/ séquences spectaculaires, dramatiques ou émouvantes, en somme très bien maîtrisées. Dautres par contre tombent complètement à plat, voir un peu ridicules, comme « bâclées » ou mal dirigées. Malgré cela, Laurent Boutonnat prouve quil sait réaliser un film avec un style propre qui a fait la renommée des premiers clips de Mylène Farmer : travellings, ralentis, gros plans sur des visages ou sur la nature, effets sonores appuyés Peut-être ne faudrait-il pas trop en abuser non plus Noublions pas au passage quil signe également une très belle musique symphonique ! Au final, la sincérité évidente de luvre lemporte même si la dernière partie du film est un peu molle alors quelle devrait être très héroïque, et le film reste très plaisant à regarder. Les acteurs sont souvent très bien dirigés - mention spéciale à Jocelyn Quivrin, Tchéky Karyo, Olivier Gourmet, Judith Davis. La seule vrai déception est Gaspard Ulliel pas toujours au top.
JACQUOU LE CROQUANT est avant tout un film familial et populaire. Laurent Boutonnat réalise un film conventionnel, sans prétention et à la mise en scène léchée, avec des acteurs étant tous assez crédibles. Alors disons que le tout est plutôt bien fichu pour apprécier le spectacle !
Le réalisateur Laurent Boutonnat était pour moi un parfait inconnu. Je ne savais pas quil avait composé la musique des chansons de Mylène Farmer, je nai pas vu son dernier film, et seulement quelques rares clips de cette chanteuse. Je navais donc aucun a priori. On assiste comme souvent à un dénigrement du film par certains critiques du fait de la provenance du réalisateur et cela relève du parti-pris. Quand on voit certain 400 m2 sentant le navet à plein nez décoré au comice agricole tandis que les splendides fleurs des bois et des champs de Jacquou sont éclaboussées de fiel, on plaint les auteurs de ces contorsions. Les choix de réalisation, dans "Jacquou", mont convaincue car ils conviennent parfaitement à ce genre de récit. Jai aimé cet esthétisme particulier et ces couleurs ayant une touche dirréalité, inspirées de Millet et Rembrandt, nous dit le réal. Jai savouré la magistrale métamorphose des deux enfants amoureux, jai pleuré quand les gamins des rues prêtent tous leurs voix à un Jacquou défaillant, pour appeler son père derrière les barreaux. Jai admiré le curé Bonal incarné par Olivier Gourmet, transcendant- et son testament aussi humaniste que religieux à une époque où les ultras faisaient régner leur loi rétrograde. Lauteur a trouvé dans le Périgord mais aussi en Roumanie les vibrants paysages. Jai cru reconnaître un pont ancien, magnifique. On retrouve la très émouvante Marie-Josée Croze après son rôle bouleversant dans le film de Laurent Canet. Croze et Dupontel comme parents, Jacquou aurait pu tomber plus mal ! Léo Legrand campe un Jacquou enfant criant de vérité, et Gaspard Ulliel explose de talent dans ce rôle exigeant. Jocelyn Quivrin, méconnaissable, est parfait en cynique comte de Nansac et la critique sociale et politique ne pouvait mieux sincarner quen son rictus de mépris et de haine. Le cinéma cest aussi ça, que diable : une histoire romanesque racontée avec talent et faite pour émouvoir.
Bon film. Bonne interprétation de Gaspard Ulliel et de Tcheky Karyo. Beaux décors. La scène de bataille finale est spectaculaire. Beau face à face entre Jacquou et la fille du Comte. J'apprécie beaucoup le courage du héros.
Belle succession de plans réussis, "Jacquou le croquant" n'est rien d'autre qu'un joli livre d'images illustrées où l'imagination du spectateur n'est jamais sollicité. Car tout est dit, souligné, surligné, dans cette chronique paysanne qui aurait pu faire illusion dans les années 50, mais dont la naïveté ne convient pas franchement à notre époque. Les plans sont superbes, les images grandioses, les acteurs passables, mais l'histoire reste la même : celle d'un roman populaire du début du siècle précédent franchement pas terrible et bourré de clichés. Finalement, le spectateur regarde ce mélo sans jamais ressentir la moindre émotion tant tout est fait pour nous prendre par la main de manière putassière.
Cette longue fresque épique de 2h30 se laisse regarder sans aucun problème . Dès le début on se laisse transporter au début du 19ème siècle , on suit Jacquou dans ses aventures . Un Jacquou magnifiquement interprété par Ulliel . Du véritable romantisme . De très belles images . A voir sans hésitation .
Le film avait si bien commencé, malheureusement cela n'a pas duré. En effet, la première partie où Jacquou est enfant est plutôt réussie. Ce que j'ai aimé, c'est que Boutonnat s'attache à montrer l'époque qu'il traite avec un certains "réalisme", on sent bien la différence de train de vie entre les puissants (bien que ceux-ci soient un peu caricaturaux) et le petit peuple. La façon dont cet enfant perd tout juste à cause de riches voulant tuer un chien qui leur a ruiné un partie de chasse, on se dit qu'on a de la chance de vivre à notre époque où les injustices sont bien moindres. De même, la rudesse du froid hivernal, la laverie à la main, les sabots, tout ces éléments qui nous rappellent à juste titre que la vie n'a pas toujours été aussi simple qu'à notre époque. De plus, le film est porté par des acteurs convaincants à commencer par Léo Legrand, le jeune comédien qui joue Jacquou enfant qui se révèle bluffant de justesse. Jocelyn Quivrin fait un bon méchant (sauf à la fin où il en fait trop), Marie-Josée Croze est très bonne en mère courage, Albert Dupontel sympa en père bandit et Tchéky Karyo convaincant. Sur le plan de la réalisation, c'est splendide et plutôt inspiré. La beauté des images avec de nombreux filtres jaune, la façon de magnifier les décors, les costumes, les comédiens, c'est vraiment une belle réalisation que nous livre Laurent Boutonnat. Mais Jacquou finit par grandir et voilà que débarque Gaspard Ulliel qui joue mille fois moins bien que le Jacquou enfant. Dans cette deuxième partie, le film ne cesse de faire des scènes interminables et des longueurs inutiles (scènes du puit, de la danse, ...). Mais surtout, cette révolte paysanne faite à 50, où les paysans ne ravagent pas tout et ne tuent personne, on y croit pas une seconde. Jacquou est chef proclamé dieu sait pourquoi, il ne parle pas et ne fait rien sauf le super-héros qui botte le cul du méchant à la fin et finit acclamé avec sa meuf. Donc un gros plantage pour finir. Un film juste moyen.
Un film très bon jusqu'à la scène du bal. Mais après c'est long mou voir mauvais. Toute la première partie du film avec Leo Legrand est excellente, avec un très bon jeu d'acteur, tout est bien. Mais, un fois Jacquou grandit c'est devenu tres mauvais. Mais la musique relève le niveau de ce film très moyen
Jacquou le Croquant est tout sauf du cinéma! N'est pas réalisateur qui veut, et Laurent Boutonnat démontre ici qu'il lui reste du chemin à parcourir pour maitriser les ficelles du métier! Ce film n'est au final qu'un Clip géant de Mylène Farmer: durée 2h30! La musique n'est pas déplaisante, mais elle ne colle jamais avec l'image! On ne peut nier que le complice de Mylène Farmer ait un certain talent pour la mise en scène, mais il n'a aucun talent pour diriger ses acteurs! S'ensuivent des scènes toutes aussi grotesques ou convenues les unes que les autres! Prenons la scène de la danse par exemple! On a envie de se marrer tant le ridicule prend le pas sur une scène que le réalisateur voulait essentielle! Et je ne parle pas de la distribution! Gaspard Ulliel, nouveau prodige du cinéma tricolore? Je demande à voir, car mis à part sa belle gueule, il est assez raz les paquerettes dans ce film! Je crois que c'est la première fois que je vois autant d'acteurs jouer aussi mal dans un film! Alors lorsque de très bons acteurs comme Olivier Gourmet ou Tcheky Kario en arrivent presque à se caricaturer, je me dis que finalement la faute en imcombe surement aux scénaristes qui nous ont sortis les pires dialogues jamais entendus au cinéma! Mais à entendre certains spectateurs applaudir à la fin, je me dis que nous ne sommes pas un public très exigent... Navrant!
Jacquou le Croquant est une petite surprise, plutôt agréable à regarder et à suivre. Malgré quelques longueurs, Laurent Boutonnat réussit à insuffler un véritable souffle à l'histoire qu'il raconte. Sa mise en scène, excessive et spectaculaire, donne une épaisseur inattendue à ses personnages - certes parfois manichéens mais suffisamment bien interprétés pour qu'ils prennent vie à l'écran. Boutonnat s'en donne donc à coeur joie: multiplication de ralentis, musique grandiose et magnifiques décors, il se fait plaisir, et ça se voit. Tant mieux puisque Jacquou autant dans sa première partie, que dans la deuxième (interprété par Gaspard Ulliel, fascinant), puise sa force dans ses effets miroirs réussis: clivage entre les pauvres (les gentils, forcément) et les riches (les méchants, bis), deux femmes au coeur du récit (et de celui de Jacquou) et un méchant, un vrai de vrai, opposé à l'orphelin au coeur pur et innocent. Sans une réalisation inspirée et généreuse (cf. la scène de danse: magnifique), Jacquou n'aurait pas été une telle réussite et simpose comme un film daventures - certes mineur -mais efficace.
Premières images: des feuilles, des arbres, où souffle doucement le vent. Présentation sobre, mais suffisante. Explication de l'époque, et descente rapide sur un pré. Dès lors, on est plongé dans l'histoire. LA musique s'intensifie. Début parfait. On entre rapidement dans l'histoire. Boutonnat aime aller en profondeur de ses acteurs. Aussi, on connaîtra par coeur le regard tendre et innocent de Jacquou, où l'amour qu'à la mère de Jacquou pour son fils. C'est aisni qu'on également pitié pour le Comte de Nansac. On est à l'intérieur des personnages, sensation très agréable. Le film est d'une longueur incroyable, mais on est tenu en haleine amgré tout pendant toute le durée. LA précision et la perfection des acteurs est reconnaissable. Léo Legrand est un énorme espoir, et il est doté d'une incroyable beauté. Il peut vite faire son chemin. Ulliel commence à prendre une belle place dans le monde du cinéma en ayant LE rôle titre, qu'il partage avec Léo Legrand. Puis il ya les auytres, que l'on retrouve toujours avec autantd e palisir. Albert Dupontel, MArie-Josée Croze, Jocelyn Quivrin (excellent dans ce rôle), Olivier Gourmet (qui frappe fort en sortant dans trois films en 2 semaines). On prend énormement de plaisir à les suivre et j'ai donc été très agréablement surpris par ce bijou cinématographique, avec une musique considérable (je ne connaissais pas les talents de Boutonnat), ainsi qu'un scènario d'or. Soit un rendu à couper le souffle. Et jusqu'au dernier mot, j'ai suivi. Et je n'oublierais surement pas.
Un film francais qui sentait bon l'air familial et historique, c'est reussit. Laurent Boutonnat nous sort des habituels comedies sans interet, pour nous offrir un classique, de Jacquou, et autant dire que c'est une reussite. La réalisation est presque parfaite ( usage peut etre abusif des ralentis), tout cela dans un decor somptueux, et des effets sepciaux très bien effectués. Les acteurs restent dans l'ensemble crédible, que ce soit Gaspard Ulliel ou albert Dupontel, avec une surprise, le jeune et talentueux Leo Legrand ( Jacquou enfant), et une deception ( celle de Jocelyn Quivrin en comte de Nansac). Le contexte est respecté ( n'est ce pas Mr Yon), et le film ne tombe pas dans la lourdeur, et reste fluide, bien heureusement. Coté scenario, meme s'il est previsible, la tournure reste interessante et ne tombe dans "l'habituel". Enfin la bande son signé Boutonnat, avec une participation de Myléne ( eh oui quand meme) est très bonne, s'alliant de paire avec le film et laction. Une belle reussite du cinéma francais!!